Magnésium et IPP: une histoire de désamour

Un sujet dont on parle trop peu et que je rencontre fréquemment dans ma pratique : l’importance de surveiller l’équilibre nutritionnel chez les patients qui prennent des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sur une longue période.

Ces médicaments, essentiels pour traiter divers troubles gastriques, peuvent avoir des conséquences non négligeables sur les niveaux de magnésium dans l’organisme, conduisant à une situation d’hypomagnésémie.

La baisse de la production d’acide gastrique induite par les IPP joue un rôle clé dans la réduction de l’absorption du magnésium, un minéral vital impliqué dans plus de 300 réactions enzymatiques dans le corps. Les études montrent une corrélation entre la prise à long terme d’IPP et une diminution de l’excrétion urinaire de magnésium, ce qui peut être attribué à une absorption intestinale amoindrie.

Le magnésium est moins soluble dans un environnement moins acide, et les IPP, en augmentant le pH gastrique, peuvent donc réduire la disponibilité du magnésium pour l’absorption. De plus, il a été observé des modifications dans le fonctionnement des protéines responsables du transport actif du magnésium.

Par conséquent, il devient impératif de prêter attention à l’alimentation des patients sous IPP. Les légumes à feuilles vertes, les noix, les graines et les céréales complètes sont d’excellentes sources de magnésium. Encourager l’inclusion de ces aliments dans le régime quotidien peut jouer un rôle crucial dans le maintien des niveaux adéquats de magnésium.

En complément, une supplémentation en magnésium pourrait s’avérer nécessaire pour contrer les effets des IPP.

Cela doit être fait en concertation avec un professionnel de santé, pour assurer une gestion optimale de l’apport en magnésium et prévenir les risques d’hypomagnésémie. Prendre ces mesures proactives est essentiel pour maintenir un équilibre nutritionnel et protéger la santé globale des patients sous traitement par IPP à long terme.

Petit rappel pratique : fractionnez vos prises de magnésium pour une meilleure absorption

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Grossophobie: Le poids injuste des préjugés.

Imaginez Clara, une femme brillante et passionnée. Chaque matin, elle choisit de porter des vêtements larges, espérant se fondre dans la foule, évitant les regards. Pourtant, derrière ses yeux tristes, elle détient un doctorat, parle trois langues et a voyagé à travers le monde. Mais la société ne voit que son poids, la réduisant à un stéréotype. Chaque commentaire, chaque regard en coin, chaque rire étouffe un peu plus son éclat.

Dans les tréfonds de notre société, une blessure silencieuse saigne : la grossophobie. Cette discrimination envers les personnes en surpoids ou obèses étreint les âmes, étouffe les rires, et obscurcit les espoirs. Pourquoi? Car dans le regard de certains, un excès de poids équivaut à un déficit de valeur humaine. Les murmures, les jugements sournois peuvent fendre un cœur aussi sûrement qu’une épée.

L’idée toxique que le surpoids est synonyme de paresse ou d’indiscipline est une épine cruellement enfoncée dans le cœur de nombreux individus. Mais chaque personne est un univers, riche de rêves, d’expériences, et de luttes intérieures. Réduire quelqu’un à son apparence est une injustice qui brise des vies.

Mais dans cette nuit sombre brille une lueur d’espoir : la curiosité et l’éducation. Il est temps de plonger profondément dans les histoires des autres, de ressentir leurs douleurs, leurs espoirs et leurs rêves. L’éducation est notre bouclier contre l’ignorance et la curiosité est la clé qui ouvre les portes de la compassion.

Reconnaissons la souffrance que cause la grossophobie. Engageons-nous à écouter, apprendre et agir. Car dans chaque cœur blessé par le poids des préjugés, il y a un esprit vibrant, une étincelle qui mérite d’être célébrée et aimée.

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Nutrition et confiance: soutenir l’estime de soi de nos filles.

En tant que psychonutritionniste, j’ai une approche intégrative de la santé, considérant non seulement la nutrition mais également l’impact psychologique de nos choix alimentaires. Nos actions et nos paroles influencent davantage que les conseils directs que nous pouvons donner.

Lorsque des jeunes filles voient des femmes, qui sont souvent leurs modèles, critiquer constamment leur corps ou justifier leurs choix alimentaires, cela envoie un message puissant. Elles apprennent que la valeur est associée à la minceur, et que les choix alimentaires doivent toujours être justifiés par rapport à leur impact sur le corps.

La société actuelle, amplifiée par les médias sociaux, renforce ces croyances en présentant constamment des idéaux corporels irréalistes. Mais, comme le texte le montre si bien, nous avons le pouvoir de changer cette dynamique. Chaque repas, chaque commentaire sur notre corps, chaque décision alimentaire est une occasion de modeler une attitude saine envers la nourriture et l’image corporelle.

En tant que professionnels, nous devons non seulement fournir des informations factuelles sur la nutrition, mais aussi soutenir et encourager une relation saine avec la nourriture. Cela signifie célébrer la joie de manger, écouter les signaux de faim et de satiété de notre corps et reconnaître que la nourriture est aussi une source de plaisir et de connexion sociale.

Au-delà de la nutrition, nous devons également aborder la psychologie de l’image corporelle. Les jeunes filles doivent comprendre que leur valeur ne dépend pas de leur apparence. Les compliments et les encouragements devraient concerner une multitude d’aspects de leur personnalité et de leurs réalisations, et non se concentrer uniquement sur l’apparence.

Pour mettre fin au cycle de la dévalorisation corporelle, nous devons nous engager activement dans une réflexion sur nos propres comportements, reconnaître les messages subtils que nous envoyons et être délibérés dans nos efforts pour créer un environnement positif et affirmé pour les jeunes filles.

Le voyage vers l’amour de soi et l’acceptation corporelle est complexe, mais en étant conscients de notre rôle en tant que modèles et éducateurs, nous pouvons commencer à influencer positivement les générations futures.

Partagez un maximum à vos amies…enseignantes…éducatrices en contact avec les filles.

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