Le roi des antioxydants

Encore trop peu connu des professionnels de la santé, le gluthation est considéré comme le plus puissant des antioxydants.

Le glutathion est un regroupement de 3 acides aminés : la glycine, la cystéine et l’acide glutamique.

Il est naturellement fabriqué par notre organisme mais sa production diminue avec l’âge et le stress oxydant.

Après 50 ans, il serait réduit d’environ 40% et de plus de 90% après 60 ans.

Sa principale action est de ralentir le vieillissement de nos cellules.

Un corrélation est établie entre l’apparition de divers problèmes de santé et un taux bas de gluthation‌. Notamment, le stress chronique, l’anxiété et la dépression‌.

Il intervient dans de nombreuses réactions métaboliques et biochimiques dont la synthèse et la réparation de l’ADN, l’élimination de toxines et de métaux lourds.

Il est également un immunostimulant puissant et à ce titre, on l’utilise pour lutter contre de nombreuses maladies.

Voici un petit résumé des principales actions du gluthation

Antioxydant : protège les cellules contre le stress oxydatif, contribue à lutter contre le vieillissement et ses différents troubles associés: (diabète, Athérosclérose et hypercholestérolémie, Cataracte, glaucome, maladies neuro-dégénératives, déclin cognitif,…)

Immunostimulant

Détoxifiant du foie.

Élimination des toxines et métaux lourds

Anti-inflammatoire pulmonaire et digestif: protège également de l’inflammation du système digestif. Notamment dans les cas de (gastrite, ulcères de l’estomac et de pancréatite,colite, rectocolite et maladie de Crohn‌)

Le dosage varie en fonction de l’effet recherché: la prévention ou lors d’un traitement d’une pathologie avérée (où il joue le rôle d’adjuvant)

En prévention: 300 mg au coucher est très efficace.

Discutez-en avec votre nutrithérapeute ou votre médecin.

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L’hangxiety un nouveau mot pour un phénomène ancien

Nous vivons une période très anxiogène et ce, depuis un long moment.

En consultation, de nombreuses personnes m’expliquent avoir besoin de leur consommation d’alcool pour gérer leur anxiété.

Le piège est là…c’est que la consommation d’alcool est souvent suivie d’un lendemain accompagné d’anxiété… et pour gérer l’anxiété, il est tentant de boire…

Un cercle vicieux.

Le néologisme « hangxiety » décrit l’anxiété qui suit une soirée (trop) arrosée.

Cela arrive aux consommateurs réguliers comme à ceux qui exagèrent ponctuellement.

Tout cela s’explique en partie par une chute de dopamine, qui est un neurotransmetteur qui motive et met en joie.

Parallèlement, le taux de cortisol augmente et s’accompagne d’une sensation de stress.

À cela s’associent également des pertes en minéraux et vitamines.

Quant aux interactions avec la prise de médicaments, elles potentialisent les effets délétères de l’alcool sur le corps.

On peut sortir de ce cercle vicieux. Il faut parfois se faire aider.

Manger des aliments digestes, Consommer beaucoup d’eau et sortir s’aérer fait partie des choses que vous pouvez faire les lendemains d’excès.

Sur le long terme, la nutrithérapie va soutenir la chimie cérébrale: hydratation, omega3, acides aminés précurseurs de neurotransmetteurs,…

L’ingrédient de départ reste le souhait de se sentir mieux et de trouver des alternatives à l’anxiété.

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L’alimentation des enfants atteints de TDA(H)

Même si les dysfonctionnements du cerveau se déterminent dès la grossesse (carence en iode ou en vit.B9 pendant la grossesse est corrélée à des TDA(H) plus importants), l’épigénétique montre que tout peut se corriger par une alimentation et une complémentation adaptées.

On retrouve des carences communes chez ces enfants (et adultes) qui sont proportionnelles à l’intensité des troubles.

Avant de mettre les enfants sous un traitement médicamenteux lourd, la modification de l’alimentation et la correction des carences et subcarences est une priorité.

Ces changements peuvent donner des résultats sur la concentration, les mouvements agités et les apprentissages en quelques semaines.

Cela demande l’adhésion de l’enfant et des parents. L’implication des frères et sœurs est un plus pour une meilleure compliance de l’enfant.

Dans les carences fréquemment mises en exergue par la biologie, on retrouve sans surprise:

la vitamine D3 qui protège, entre autres, de la neuro-inflammation présente dans cette situation.

La vitamine B9 en soutien aux neurotransmetteurs

Le zinc, très abondant dans le cerveau.

⁃ Le magnésium surtout si il y a des troubles anxieux associés

Le fer dont la carence a été une des premières à être pointée du doigt.

Les omega3 qui est la graisse la plus représentée dans notre cerveau.

Pour ne citer que les plus importants.

Attention, il ne s’agit pas de bourrer vos enfants de compléments à l’aveugle.

La première chose à faire est de modifier l’alimentation en fonction du profil initial de l’enfant. Un petit déjeuner contenant des protéines est indispensable.

La santé intestinale est également au centre de l’attention car un état inflammatoire peut avoir des répercussions sur l’activité cérébrale.

Une complémentation en acides aminés précurseurs de neurotransmetteurs peut parfois être utile.

Ensuite, selon les cas, le thérapeute formé en micronutrition, pourra sur base de l’anamnèse et de la prise de sang, proposer une complémentation.

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Fêtes: stop au régime !

Plus que jamais cette fin d’année est frustrante….Et évidemment cette frustration s’accompagnera de sensations désagréables que vous aurez très vite envie d’anesthésier à coup d’alcool, d’aliments gras et/ou sucré. 

Votre cerveau vous envoie des informations du style « tu peux pas voir toute ta famille alors tu peux quand même te faire plaisir » ou « allez, la vie est déjà assez triste comme ça »…

Et il a bien raison le cerveau pour le coup !

Pour les réveillons, il est intéressant de ne rien s’interdire (ceux qui me connaissent savent que c’est une idée déjà valable pour toute l’année !). Par contre, si il est important de se faire plaisir avec ce que vous aimez, il est essentiel de ne pas le faire n’importe comment, d’autant qu’au vu des mesures sanitaires certaines familles auront 4-5 « réveillons de Noël ».

Voici quelques points importants que je vous invite à suivre.

  • choisissez la qualité des produits de base: un cerveau gustativement satisfait, vous incitera à la modération.
  • Ralentissez votre rythme à table ! Profitez du moment.
  • Utilisez tous vos sens lorsque vous mangez, c’est à dire regardez ce que vous allez mettre en bouche (combien de gens engouffrent leurs bouchées sans y prêter attention). Sans entrer dans de longues explications, ce conseil n’est pas aussi anodin qu’il paraît. Sentez, ressentez les sensations en bouche, goûtez les variations du goût initial en gardant l’aliment en bouche suffisamment longtemps.
  • Mastiquez, imprégnez de salive chaque bouchée, chaque gorgée. (Conseil que devraient donner les gastro-entérologues avant de conseiller des régimes d’éviction tels que celui des Fodmap….)
  • Hydratez-vous avant le réveillon et au moment de vous coucher.
  • Ne déjeuner pas ou pas trop vite le lendemain matin. Hydratez-vous régulièrement et ce, même si vous ne buvez que peu ou pas d’alcool
  • Buvez des tisanes /infusions/décoctions à base de romarin.
  • Si vous souhaitez soutenir votre fonction hépatique: des gélules de chrysantellum americanum peuvent être utiles ( Fenioux.be, Herbolistique.be,….) ou encore du Chardon marie. La posologie dépendra de la marque.

Si vous avez une attirance pour les desserts, ne vous frustrez pas davantage avec des desserts qui ne vous plaisent pas, mais ne prévoyez pas de trop grandes quantités au risque de manger de la bûche durant une semaine (ou pas)

Je vous rappelle que début janvier, il y aura un nouveau départ pour un coaching LDS (Libre du sucre) pour toute femme désireuse de se libérer de cette dépendance.

Pour tout savoir, rejoignez-nous dans le groupe Facebook : https://www.facebook.com/groups/453745628296735/

Ou envoyez-moi un mail pour obtenir le programme de ce coaching : blondel.delphine@gmail.com

Trop de cholestérol? Mangez des oeufs…

Puis-je manger un œuf tous les jours ?

La peur est souvent présente parce qu’on nous l’a bien transmise !

« Je fais du cholestérol » ….ce à quoi j’ai envie de répondre « heureusement que vous en faites sinon vous ne seriez pas en vie ».

La biologie et la physiologie nous montre que le cholestérol est absolument crucial pour de nombreux systèmes qui conditionnent non seulement la survie des individus mais aussi l’espèce.

Comme pour tout problème de santé, il faut avoir une vision globale concernant plusieurs paramètres comme par exemple

✅ un taux de LDL oxydés (ce sont eux qui sont à la base de la plaque d’athérome)

✅ une hypertension artérielle

✅ une mauvaise alimentation

✅ la prise de pilule….

✅ le tabagisme

Bref je veux vous parler des œufs !

Certes, il y a certaines conditions à privilégier si vous souhaitez manger un œuf/jour.

✅ Si c’est possible, choisissez les œufs des poules de quelqu’un que vous connaissez et qui reçoivent des graines de lin.

✅Privilégiez des œufs bio provenant d’élevage plein air. Je recommande en particulier les œufs issus de filière oméga 3 présentant un meilleur profil lipidique.

✅ si votre taux de « mauvais » cholestérol est haut, il est préférable de consommer l’œuf le matin. En effet, comme le foie fabrique 75% du cholestérol, il réduira sa production.

Le jaune d’œuf est la partie contenant l’ensemble des vitamines, minéraux et antioxydants de l’œuf.

⁃ Choisissez une cuisson qui laissera le jaune coulant, ce qui permettra de conserver un maximum de nutriments.

Contrairement aux idées reçues, consommer des œufs quotidiennement ne favorise pas le développement de pathologies cardiovasculaires. Des études récentes à grande échelle ont montré qu’il n’y avait aucun risque à manger des œufs tous les jours*

À la coque, sur le plat, poché, mollet, cocotte…ces cuissons gardent le jaune bien liquide !

Vous trouverez des recettes partagées dans le groupe Facebook «  Les astuces de Delphine et ses copines »

https://www.facebook.com/groups/453745628296735/?ref=share

Alexander DD, Miller PE, Vargas AJ, Weed DL, Cohen SS. Meta-analysis of Egg Consumption and Risk of Coronary Heart Disease and Stroke. J Am Coll Nutr. 2016 Nov-Dec;35(8):704-716.

Ma meilleure astuce pour manger moins !

De quoi vous nourrissez-vous?

J’ai la croyance que pour vivre une vie saine, équilibrée, et épanouissante, nous devons comprendre que l’on ne se nourrit pas uniquement d’aliments ! Et c’est plutôt l’inverse.

Je m’explique: la nourriture essentielle ne serait pas faite d’aliments qui eux, représentent une nourriture conditionnellement nécessaire.

La nourriture essentielle se puise dans différents domaines :

• un métier qui vous passionne

• une activité physique qui vous convient qui permet une oxygénation correcte du corps.

• des relations authentiques où vous pouvez vous exprimer sans jugement.

• Une vie spirituelle (qui n’inclut pas forcément la religion) qui permet une connexion à plus grand que soi

• des moments d’introspection

(Ma liste n’est probablement pas exhaustive)

Plus les domaines de nourriture essentielle seront comblés, moins vous devrez dépendre de la nourriture « alimentaire »

Et inversement, plus nous sommes dépendants de nourriture « alimentaire », moins nous sommes aptes à accueillir les nourritures essentielles .

Quand vous êtes à l’écoute de votre corps, vous n’avez pas besoin de faire de régime, vous entendez ce dont il a besoin et ce qui est bon pour vous, à tous les niveaux.

En incluant des aliments sains qui vous nourrissent vous et vos cellules vous éliminiez petit à petit les aliments qui ne vous servent plus. Lorsqu’on sait que 90 % à 95 % des régimes échouent au bout d’un temps plus ou moins long, il apparaît essentiel de se sentir connecté à ses besoins profonds.

Mais la nutrition traditionnelle n’apprend pas cela ! Si la diététique n’évolue pas face à ça, elle sera constamment face à l’échec à long terme. La publicité, les croyances, les certitudes nous bombardent d’informations qui nous empêchent de rester centrés sur notre ressenti profond. Et je crois même qu’elles nous en déconnectent !

Je vous invite à une réflexion sur votre nourriture essentielle et conditionnellement essentielle.

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C’est promis, je n’abuse pas et puis, vous pourrez toujours vous désabonner.

Actuellement 2 cadeaux vous attendent

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À très vite !

Delphine

Stress et poids: quel lien ?

Comment le stress peut-il impacter la santé et le poids?

De manière générale, le stress influence la sécrétion de nos hormones entre autre 2 qui sont : l’insuline et le cortisol.

La première chose à savoir c’est que quand on est en état de stress, le foie libère du glucose. Cela peut-être le début d’une réaction en chaîne indésirable pour la santé et la ligne.

En effet, si vous ne faites pas un effort physique rapidement pour utiliser ce glucose, le pancréas produit de l’insuline.

Le rôle de l’insuline est de stocker le glucose sous forme de graisse.

Vous comprenez le problème ? Le stress provoque une production de glucose que nous n’utilisons pas et il va être stocké directement en graisse. 

Or, le cortisol est un brûleur de graisses ET de muscles. Mais quand l’insuline est présente en même temps elle bloque le brûlage des graisses. 

De plus, le cortisol va brûler les graisses des bras et des jambes mais augmenter la formation de graisse au niveau abdominal. Enfin, ce va et vient entre cortisol et insuline peut provoquer une résistance à l’insuline et à terme un diabète de type 2.

Si vous vous retrouvez dans ce cercle vicieux, il est bien évidemment possible de vous en sortir mais un régime « hypocalorique » ne vous y aidera pas ! Au contraire, il augmentera le stress perçu par le cerveau. 

Une prise en charge globale de votre santé est nécessaire et ne se limite bien souvent pas qu’aux aliments.

L’alimentation, la nutrithérapie, l’aromathérapie, la gemmothérapie, les fleurs de Bach, les techniques respiratoires sont des solutions que je peux vous proposer pour vous sentir mieux.

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