L’hangxiety un nouveau mot pour un phénomène ancien

Nous vivons une période très anxiogène et ce, depuis un long moment.

En consultation, de nombreuses personnes m’expliquent avoir besoin de leur consommation d’alcool pour gérer leur anxiété.

Le piège est là…c’est que la consommation d’alcool est souvent suivie d’un lendemain accompagné d’anxiété… et pour gérer l’anxiété, il est tentant de boire…

Un cercle vicieux.

Le néologisme « hangxiety » décrit l’anxiété qui suit une soirée (trop) arrosée.

Cela arrive aux consommateurs réguliers comme à ceux qui exagèrent ponctuellement.

Tout cela s’explique en partie par une chute de dopamine, qui est un neurotransmetteur qui motive et met en joie.

Parallèlement, le taux de cortisol augmente et s’accompagne d’une sensation de stress.

À cela s’associent également des pertes en minéraux et vitamines.

Quant aux interactions avec la prise de médicaments, elles potentialisent les effets délétères de l’alcool sur le corps.

On peut sortir de ce cercle vicieux. Il faut parfois se faire aider.

Manger des aliments digestes, Consommer beaucoup d’eau et sortir s’aérer fait partie des choses que vous pouvez faire les lendemains d’excès.

Sur le long terme, la nutrithérapie va soutenir la chimie cérébrale: hydratation, omega3, acides aminés précurseurs de neurotransmetteurs,…

L’ingrédient de départ reste le souhait de se sentir mieux et de trouver des alternatives à l’anxiété.

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Une erreur trop fréquente

Dans la démarche de réduire le sucre de leur alimentation, il est fréquent de voir les gens se tourner vers les glucides au goût non sucré mais contenant de l’amidon raffiné qui se transforme rapidement en sucre.

Cet excès de zèle les place alors dans un désarroi compréhensible car ils n’ont pas l’impression de manger du sucre.

Ces glucides sont encore étiquetés « lents » ou « complexes » alors que cette appellation n’est plus correcte.

Parmi ces aliments, on retrouve

-le pain blanc

-les pains précuits

-les galettes de riz, de maïs ou autres céréales précuites

-les riz précuits

-les pâtes précuites

-les pâtes blanches

-les amidons trop cuits

-…

Le 16 janvier prochain débute un coaching-formation LIBRE DU SUCRE

1️⃣ formations sur différents thèmes afin de vous apprendre à gérer vous-même votre consommation de sucre. Par exemple

-la gestion des émotions,

-l’index glycémique,

-réduire l’impact du sucre sur la glycémie,

-astuces pour réduire la dépendance…

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Si cela vous parle, envoyez-moi un mail et je vous transmettrai le programme complet.

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STOP aux photos avant-après en nutrition !

La pire des humiliations est pour moi les photos avant après une perte de poids ! Bien que motivantes au premier abord, cela reste quelque chose de personnel. L’évolution, la progression d’un comportement, d’un mental ne devrait jamais être évaluées à l’aune d’une perte de poids et encore moins d’une photo !

Que se passe-t-il dans la tête de la personne qui reprendra du poids? Car on le sait, il est facile de déclencher une perte et encore plus facile de reprendre…

Que se passe-t-il dans la tête de la personne qui a besoin de temps pour changer?

Que se passe-t-il dans la tête d’une femme qui doit suivre un traitement hormonal pour une FIV, un cancer, une thyroïde instable….

Que se passe-t-il dans la tête d’une femme qui est enceinte, qui vient d’accoucher, est en pré-ménopause ou en ménopause ?

Que se passe-t-il dans la tête d’une enfant, d’une adolescente qui prendra inéluctablement du poids durant sa croissance ?

Si on arrêtait de se peser…

Si on arrêtait de se comparer

Et si on commençait à s’accepter pour mieux avancer ? laissons les « avant-après » à d’autres professions !

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Le cholestérol: ce faux ennemi

L’une des croyances les plus ancrée en nutrition concerne le cholestérol. Quand on parle de cholestérol, on pense souvent aux « maladies cardiovasculaires ».

C’est incroyable ! Même en cherchant l’image libre de droit pour cet article, je ne trouve que des photos d’œufs…c’est d’ailleurs le premier aliment cité quand on parle du sujet!

Chaque semaine des gens me demandent comment ils peuvent baisser leur taux de cholestérol ! Ce n’est absolument pas la bonne question à se poser. Laissez-moi vous expliquer.

Qu’est-ce que le cholestérol ? C’est un lipide (graisse) principalement produit par le foie et présent dans les aliments. Le corps produit 70 à 85 % de notre cholestérol total. Si nous en produisons autant, c’est uniquement parce que nous en avons besoin.

⁃ Le cholestérol entre dans la composition des membranes cellulaires et assure leur fluidité et le bon passage des nutriments et des messagers chimiques au niveau cellulaire.

⁃ Synthèse hormonale : DHEA, cortisol, oestrogène, progestérone, testostérone

⁃ Synthèse de vitamine D

⁃ Produire les sels biliaires nécessaires à la digestion des lipides

⁃ Transfert d’informations entre les cellules et les organes

⁃ Entre dans la composition de la gaine de myéline qui facilite le passage de l’influx nerveux.

Vous comprenez dés lors, que vouloir d’emblée le baisser, n’est pas forcément la 1ère chose à faire. Et là, je précise que je parle d’un contexte où il n’y a pas encore eu de problème cardiovasculaire.

Pourquoi est-il si diabolisé ?

Cette croyance dans le lien entre le cholestérol et la crise cardiaque vient du nutritionniste renommé Ancel Keys et de son étude dans 7 pays dans les années 1950 sur les effets des graisses alimentaires sur les maladies cardiovasculaires.

Cependant, plus de sept pays ont été étudiés et seuls les résultats compatibles avec Ancel Keys, largement financé par le lobby du sucre, ont été divulgués. En Norvège, la population consomme beaucoup de graisses mais les problèmes cardiaques étaient moins présents. Au Chili ,la consommation de lipides est faible mais la population est sujette aux problèmes cardiaques. Les extrêmes disparaissent de ses conclusions…

C’est ainsi que se crée la peur du gras, au profit du sucre et de son industrie.

La pandémie d’obésité a permis de mettre en exergue que le cholestérol n’était pas le problème.

La véritable cause des crises cardiaques est un mode de vie malsain qui empêche leur élimination en altérant les transporteurs du cholestérol.

Ce n’est qu’alors que le cholestérol s’accumule dans les artères.

Quelles sont les causes des maladies cardiovasculaires ?

Intéressons-nous aux plaques d’athérosclérose : elles sont principalement composées de lipides qui se déposent sur les parois des artères et réduisent leur diamètre interne.

Par conséquent, ces plaques d’athérosclérose sont à l’origine de maladies cardiovasculaires, mais elles ne sont pas causées par un excès de cholestérol, mais par :

– L’hypertension artérielle et tout ce qui l’aggrave : tabac, stress, aliments pro-inflammatoires, substances toxiques, surpoids, diabète de type 2, etc.

– le transporteur du cholestérol, qui, une fois oxydé, n’est pas reconnu par les leucocytes. Ce transporteur de cholestérol, appelé LDL (lipoprotéine de basse densité), s’accumule dans les artères.

Que faire alors en pratique ?

1⃣ Prendre conscience que consommer du cholestérol n’est pas un problème.

2️⃣ Analyser son mode de vie, seul(e) ou en se faisant aider.

3️⃣ Différencier le HDL, du LDL et du LDL oxydé. Ils n’ont pas le même impact sur la santé.

4️⃣ Traiter les causes de l’oxydation du LDL : excès de stress endogène et exogène, manque d’antioxydants et de mouvement au quotidien, le tabagisme…

5️⃣ Améliorer son hygiène alimentaire surtout concernant la consommation de sucre et en améliorant la qualité des graisses.

6️⃣ Comprendre que les recommandations médicales changent lentement. La fausse problématique du cholestérol touche des millions de personnes et rapporte des milliards de bénéfices à certaines firmes…!

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L’alimentation des enfants atteints de TDA(H)

Même si les dysfonctionnements du cerveau se déterminent dès la grossesse (carence en iode ou en vit.B9 pendant la grossesse est corrélée à des TDA(H) plus importants), l’épigénétique montre que tout peut se corriger par une alimentation et une complémentation adaptées.

On retrouve des carences communes chez ces enfants (et adultes) qui sont proportionnelles à l’intensité des troubles.

Avant de mettre les enfants sous un traitement médicamenteux lourd, la modification de l’alimentation et la correction des carences et subcarences est une priorité.

Ces changements peuvent donner des résultats sur la concentration, les mouvements agités et les apprentissages en quelques semaines.

Cela demande l’adhésion de l’enfant et des parents. L’implication des frères et sœurs est un plus pour une meilleure compliance de l’enfant.

Dans les carences fréquemment mises en exergue par la biologie, on retrouve sans surprise:

la vitamine D3 qui protège, entre autres, de la neuro-inflammation présente dans cette situation.

La vitamine B9 en soutien aux neurotransmetteurs

Le zinc, très abondant dans le cerveau.

⁃ Le magnésium surtout si il y a des troubles anxieux associés

Le fer dont la carence a été une des premières à être pointée du doigt.

Les omega3 qui est la graisse la plus représentée dans notre cerveau.

Pour ne citer que les plus importants.

Attention, il ne s’agit pas de bourrer vos enfants de compléments à l’aveugle.

La première chose à faire est de modifier l’alimentation en fonction du profil initial de l’enfant. Un petit déjeuner contenant des protéines est indispensable.

La santé intestinale est également au centre de l’attention car un état inflammatoire peut avoir des répercussions sur l’activité cérébrale.

Une complémentation en acides aminés précurseurs de neurotransmetteurs peut parfois être utile.

Ensuite, selon les cas, le thérapeute formé en micronutrition, pourra sur base de l’anamnèse et de la prise de sang, proposer une complémentation.

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Résistance à l’insuline et statines: la double peine

La prise chronique de statines entretient le cercle vicieux de l’insulinorésistance. Je vais tenter de vous l’expliquer simplement.

1) Vous avez trop de cholestérol : un traitement par statines vous est proposé.

2) Un effet indésirable fréquent est l’apparition de myalgies (douleurs musculaires) parfois associée à de la rhabdomyolyse justifiée par des CPK qui montent dans la prise de sang.

3) Les douleurs musculaires ressenties avec les statines vous empêchent de pratiquer un sport, vous devenez plus sédentaire. Cela favorise et aggrave une insulinorésistance,

4) La prise de statines présente également comme effet indésirable trop peu connu: l’insulinorésistance.

5) Or, l’insulinorésistance constitue un facteur de risques cardiovasculaires: alors on vous laisse sous statines…

Bienvenue dans le cercle vicieux !

L’utilisation de statines est utile dans certains cas mais ne doit pas être systématique et, au vue de l’épidémie actuelle de résistance à l’insuline, il faudrait vraiment revoir les prescriptions « faciles ».

La prise de statines sur le court terme, pour son effet anti-inflammatoire et stabilisateur de plaque d’athérome, le temps que le patient puisse mettre en place des changements dans son hygiène de vie est probablement une bonne idée. On veillera à l’accompagner de Coenzyme Q10, d’oméga 3 et de polyphénols.

L’insulinorésistance est l’anti-chambre du diabète mais également un facteur de risque des maladies cardiovasculaires.

Ne négligeons pas les autres facteurs de risque des maladies cardiovasculaires

⁃ le stress oxydant

⁃ L’inflammation de bas grade

⁃ L’hypertension artérielle

⁃ L’hyperhomocystéinémie

⁃ L’hypertriglycéridémie

⁃ Alcool,…..

Il est important de revoir l’hygiène de vie ET l’alimentation. Pour cela, un accompagnement doit être mis en place de manière globale par un thérapeute compétent !

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Fatigue, sommeil et gestion du poids

Perdre du poids en dormant : rêve ou réalité ?

Ces dernières années, plusieurs recherches scientifiques ont montré qu’un sommeil de qualité est essentiel pour perdre les kilos superflus, pour maigrir. Autrement dit, il est grand temps d’inclure à votre régime minceur, en plus du bonne diététique et de l’exercice physique, un sommeil réparateur! 

1. LES GRAISSES ET LES SUCRES

Le fait de mal dormir, d’avoir du mal à s’endormir, de se réveiller constamment, de ronfler sont des signaux d’alarme qui permettent de détecter des troubles métaboliques tels que les triglycérides et l’hyperglycémie (graisses et sucres) et, par conséquent, l’excès de graisse localisé et l’hypertension.

2. DIABÈTE

La quantité de sommeil a une relation directe avec la régulation de l’insuline. Même quelques nuits de mauvais sommeil peuvent entraîner une résistance à l’insuline et donc, à long terme, vous prédisposer au diabète.

3. STRESS

Le sommeil régule le cortisol, l’hormone du stress. Un sommeil réparateur diminue le taux de cortisol, alors qu’au contraire, si ce taux reste élevé, il entraîne une augmentation de la glycémie, de l’hypertension ainsi que des sautes d’humeur, de l’irritabilité et l’envie de manger. 

4. POIDS EXCESSIF

Insuline, cortisol, comme nous l’avons vu, mais aussi ghréline et leptine.Toutes sont des hormones qui transmettent la sensation de faim et de satiété, et influencent l’appétit et le stockage des graisses.

Une étude a même montré qu’après seulement deux nuits avec seulement 4 heures de sommeil, l’hormone de la faim, ghréline, augmentait de 28 % tandis que l’hormone de la satiété, leptine, diminuait de 18 %.

5. DÉSÉQUILIBRES HORMONAUX

Le sommeil stimule la production de l’hormone de croissance. Pour les enfants, elle est essentielle au développement, tandis que pour les adultes, elle régule la relation entre la masse musculaire, osseuse et graisseuse. Un manque de cette hormone entraîne non seulement un déséquilibre de la masse corporelle, c’est-à-dire qu’elle diminue la masse musculaire et augmente la masse grasse, mais a également des effets négatifs sur l’humeur et la perception de son propre bien-être.

Moins vous dormez, plus vous mangez (et vice versa).

Peut-être est-ce dû à des déséquilibres hormonaux ou au stress, mais ce qui est certain, c’est que ceux qui dorment peu mangent plus. Non seulement le métabolisme ralentit, mais ils ont plus faim et, comme si cela ne suffisait pas, le corps a besoin de plus d’aliments énergétiques, de glucides et de graisses. 

Si le manque de sommeil entraîne des troubles alimentaires et l’obésité, l’inverse est malheureusement également vrai. Les personnes en surpoids sont certainement exposées à des troubles du sommeil tels que l’apnée du sommeil, l’une des principales causes des réveils fréquents qui empêchent un bon repos.

Que pouvez-vous faire pour bénéficier d’un sommeil de qualité ? 

Une alimentation équilibrée et saine aide à bien se reposer. Il est important de prendre des repas légers et digestes, surtout à l’heure du dîner, et si nécessaire de l’anticiper pour avoir le temps d’éliminer les graisses et les calories avant de se coucher. En outre, laisser passer plus de 8 heures entre le dîner et le petit-déjeuner stimule la lipolyse, c’est-à-dire l’élimination des graisses, car cela met l’organisme en réserve et aide alors à brûler les graisses !

Une attention particulière doit être en même temps accordée à tous les aliments qui contiennent de la mélatonine, l’hormone du sommeil qui aide à perdre du poids. Des études ont montré que la mélatonine stimule la production de « graisse beige ».

Les personnes en surpoids ont une dette de graisse beige qui peut, par conséquent, être stimulée par la prise de mélatonine. À noter que la mélatonine peut être incluse dans le régime alimentaire sous la forme d’un complément. Cette hormone est plus efficace lorsqu’elle est prise par le biais d’aliments qui en contiennent naturellement.

Pour finir, retenez que la quantité de sommeil est toujours liée à la qualité du sommeil. Nous pourrions dormir 10 heures d’affilée, mais si nous dormons mal, nous n’en tirerons aucun bénéfice, au contraire… mal dormir est très souvent la cause de nombreux troubles nerveux, alimentaires et aussi cognitifs…

Si cela vous parle et vous intéresse, j’ai créé une formation sur le sujet accompagnée des recettes pour chacun des repas de la journée.

Vous pouvez accéder au programme de la formation en cliquant ici. Lien vers le programme

La formation SLEEP ou mieux manger pour mieux dormir travaille sur 3 axes:

– nourrir le cerveau correctement afin de favoriser la production de neurotransmetteurs.

– une alimentation anti-inflammatoire

– un équilibre du microbiote intestinal.

Vous recevez également des recettes, des conseils généraux, une liste d’huiles essentielles pour soutenir le sommeil, une respiration guidée….

La formation est accessible 24h/24 à vie

Le tarif préférentiel est temporaire.

Actuellement 70€ et 99€ dès novembre

SLEEP