Les racines émotionnelles des troubles alimentaires

En tant que psychonutritionniste, j’ai malheureusement souvent l’occasion de rencontrer des femmes qui luttent avec des troubles alimentaires.

Il est essentiel de comprendre que derrière chaque comportement alimentaire désordonné se cache une histoire profondément personnelle et souvent douloureuse.

Ces comportements ne sont pas des caprices ou des choix délibérés, mais des mécanismes de survie face à des expériences traumatisantes.

La plupart des « troubles alimentaires » ne sont pas des troubles en soi. Ce sont des tentatives de reprendre le contrôle après une enfance marquée par la trahison, la violation ou la négligence émotionnelle.

Si vous avez été régulièrement violée, contrainte ou négligée, il est compréhensible que vous essayiez de reprendre le contrôle de votre corps en vous adonnant à des crises de boulimie ou en vous restreignant.

Si vous avez souvent été témoin de disputes intenses, de trahisons familiales et que vous n’avez pas reçu de soutien émotionnel durant ces moments, il est logique que la nourriture devienne un moyen de réguler vos émotions.

Les recherches montrent que les enfants qui subissent des abus sexuels ou des abus émotionnels sont 4 fois plus susceptibles de développer un trouble alimentaire.

Derrière les troubles alimentaires se cache souvent de la rage. C’est un désir de se déconnecter de notre corps parce que nous ressentons tant de honte et de dégoût.

Mais cette honte ne nous appartient pas. Elle provient de la manière dont quelqu’un nous a traités. De la façon dont nous avons été sévèrement punis physiquement. Ou du fait que nous n’avons jamais été touchés affectueusement.

Cette honte provient des avances non désirées, des limites qui ont été violées et des adultes qui nous ont montré que notre corps n’était pas en sécurité.

La suralimentation (ou le fait de se priver de nourriture) est une tentative d’enterrer cette honte, d’oublier des souvenirs douloureux ou de s’assurer que personne ne voudra plus jamais nous violer.

Le cycle de la restriction alimentaire nous offre une distraction nécessaire. Cela nous donne quelque chose sur quoi nous concentrer et obséder, pour ne pas avoir à affronter le chagrin et la douleur non résolus.

En comprenant ces dynamiques, nous pouvons commencer à guérir et à retrouver une relation plus saine avec la nourriture et avec nous-mêmes.

Sachez qu’il est possible de surmonter ces défis. Avec le bon soutien et les bonnes ressources, chacun peut trouver le chemin vers la guérison.

Il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seul dans ce parcours. Il existe des professionnels, des groupes de soutien et des proches prêts à vous aider. Chaque petit pas vers la compréhension de vous-même et de vos émotions est un pas vers la liberté et le bien-être. Ne perdez jamais espoir, car la guérison est toujours possible.

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Changer son alimentation : besoin de courage ou de motivation?

L’idée que nous avons besoin de courage plutôt que de motivation pour adopter de meilleures habitudes alimentaires peut sembler surprenante au premier abord.

Souvent, nous attendons de ressentir une poussée de motivation avant de modifier notre manière de manger ou d’adopter un nouveau mode de vie.

Cependant, cette attente peut nous conduire dans une impasse, car la motivation n’est pas toujours disponible au moment où nous en avons le plus besoin. En réalité, c’est le courage qui joue un rôle clé dans le démarrage de nos actions en matière de nutrition, et de manière intéressante, c’est souvent l’action elle-même qui engendre la motivation nécessaire pour continuer.

Le courage, à la différence de la motivation, n’est pas une force soudaine qui nous envahit avec une énergie irrésistible. C’est plutôt la détermination de faire face à l’incertitude, au doute, et parfois à la peur, pour agir malgré tout. Cela signifie d’essayer un nouvel aliment ou de changer une habitude alimentaire sans garantie de résultat immédiat, ou même de planifier un repas sain quand on ne se sent pas tout à fait prêt. Le courage, c’est d’accepter d’être vulnérable et de prendre des risques, conscient que l’échec est possible mais pas inévitable.

Une fois que nous avons franchi le pas, que nous avons dépassé notre inertie initiale grâce au courage, quelque chose de remarquable se produit. L’action elle-même commence à générer de la motivation. Chaque petit choix sain que nous faisons nous donne un sentiment d’accomplissement qui alimente notre désir de continuer. Nous découvrons que la motivation est souvent le résultat de nos actions plutôt que leur cause. En agissant, nous créons une dynamique qui entretient notre motivation, transformant ce qui pouvait sembler être une tâche ardue en une série de réussites gratifiantes.

Cela ne signifie pas que la motivation n’a pas sa place. Elle est précieuse et c’est bien de s’y connecter, mais elle est éphémère et peut être influencée par de nombreux facteurs extérieurs hors de notre contrôle. En revanche, le courage est une ressource interne sur laquelle nous pouvons nous appuyer de manière plus constante. Il ne dépend pas de nos humeurs ou de notre environnement, mais de notre décision de faire face aux défis, malgré les obstacles.

En définitive, adopter une approche axée sur le courage plutôt que sur la recherche incessante de motivation peut transformer notre manière d’aborder nos objectifs nutritionnels et nos choix alimentaires quotidiens. Cela nous incite à agir, à prendre des initiatives et à nous engager pleinement dans notre parcours vers une meilleure santé, avec la confiance que la motivation suivra. Le courage nous pousse à commencer, et la motivation nous aide à persévérer.

Au quotidien, je fais tout pour entretenir votre motivation depuis plus de 4 ans, je suis présente quotidiennement dans mon groupe Facebook avec cette intention

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C’est dans la tête, madame !

Vous avez déjà entendu l’expression « c’est dans la tête » ? Cela résume bien le scepticisme auquel de nombreuses personnes sont confrontées lorsqu’elles cherchent de l’aide pour des symptômes inexpliqués. Mais ce que nous comprenons de plus en plus, c’est que notre corps et notre esprit sont étroitement liés, et nos expériences, bonnes ou mauvaises, affectent directement notre santé physique.

La psychoneuroimmunologie est une branche scientifique qui explore comment le stress et nos émotions influencent notre santé. Elle montre comment le stress prolongé ou un trauma peut déclencher des réactions dans notre corps similaires à celles que nous aurions en cas d’infection. En réponse, notre corps produit des cytokines pour combattre l’inflammation, mais en excès, ces mêmes cytokines peuvent causer des maladies auto-immunes ou des douleurs chroniques.

Ce qui est frustrant, c’est que malgré ces découvertes, beaucoup sont encore vite jugés et leurs symptômes, attribués à leur imagination. Cette incompréhension peut ajouter au stress et à l’impuissance de ne pas être pris au sérieux, alimentant un cercle vicieux de détérioration de la santé.

Nos expériences, surtout les traumatismes de l’enfance, ont un impact profond. Des études montrent que les personnes ayant vécu beaucoup de stress ou de trauma durant l’enfance ont plus de risques de développer des maladies comme l’arthrite, la dépression, ou même le cancer. Même des événements historiques traumatisants, comme l’Holocauste, ont des répercussions sur la santé physique des générations suivantes.

Il est également prouvé que les femmes ayant subi des violences ont un risque accru de développer un cancer, lié à des niveaux élevés de protéine C-réactive, un indicateur d’inflammation dans le corps.

Notre corps fait de son mieux pour nous protéger et maintenir l’équilibre, répondant à nos vécus souvent douloureux. Il n’est pas notre ennemi, mais plutôt un témoin de notre parcours, qui mérite d’être écouté et compris.

L’important est de reconnaître la sagesse de notre corps et l’importance de notre vécu. Les symptômes physiques ne sont pas simplement « dans la tête ». Ils sont réels, significatifs et méritent toute notre attention et notre compassion.

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Finis ton assiette et reste mince : Le diktat imposé aux femmes

Dans notre société, les femmes sont constamment soumises à des injonctions paradoxales épuisantes, en particulier en ce qui concerne leur poids, leur alimentation et leur silhouette. On leur demande d’afficher une minceur presque irréelle, tout en célébrant la gourmandise et le plaisir de bien manger. Les publicités et les médias sociaux les bombardent de messages contradictoires : elles doivent savourer des repas riches et délicieux, mais en même temps, elles sont pressées de maintenir un corps parfaitement sculpté.

Le culte de la silhouette idéale les pousse vers des régimes restrictifs, mais simultanément, elles sont encouragées à s’accepter telles qu’elles sont. Cette dualité crée un conflit intérieur constant. La pression de paraître toujours en forme, tout en profitant de la vie, est une source de stress et d’anxiété. Chaque bouchée de nourriture devient un choix lourd de conséquences, et chaque variation de poids est scrutée et souvent jugée. Ce raz-le-bol émotionnel est un appel désespéré à la libération de ces attentes contradictoires, à la reconnaissance de la diversité corporelle et à l’acceptation de soi.

En tant que psycho nutritionniste, mon travail va au-delà de la simple gestion du poids ou de l’optimisation alimentaire. J’accompagne les femmes à se libérer de ces injonctions paradoxales qui pèsent lourdement sur elles. Ma mission est de les aider à trouver un équilibre sain et durable, où la nourriture n’est plus une source de stress mais un plaisir et un moyen de prendre soin de soi.

Je les guide depuis 28 ans vers une relation apaisée avec leur corps, en mettant l’accent sur l’écoute de leurs besoins réels plutôt que de se conformer à des idéaux inatteignables. Ensemble, nous travaillons à déconstruire les mythes autour de la « perfection » corporelle, en favorisant une approche bienveillante et personnalisée. Mon objectif est de les voir épanouies et libres de choisir leur propre voie vers le bien-être, loin des contraintes et des jugements extérieurs.

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Quand votre cerveau refuse de mincir

Lorsque nous parlons de changement, spécifiquement en matière de nutrition et d’alimentation saine, la résistance que nous ressentons est un phénomène courant. Imaginons que vous ayez l’habitude de manger des aliments sucrés et gras tous les jours, et que vous décidiez soudainement d’adopter une alimentation saine. Votre subconscient, habitué à ces plaisirs gustatifs instantanés, va résister à ce changement.

Pourquoi? Ces aliments sucrés et gras activent les centres de plaisir dans notre cerveau, nous donnant une sensation immédiate de satisfaction. Votre subconscient associe donc ces aliments à une récompense. Lorsque vous tentez de remplacer ces aliments par, disons, des légumes et des fruits, même si cela est bénéfique pour votre santé à long terme, votre subconscient le perçoit comme la perte d’une récompense.

Prenons l’exemple de vouloir manger une salade au lieu d’une pizza. Votre cerveau, cherchant le chemin de la moindre résistance, pourrait vous rappeler combien la pizza est délicieuse et combien la salade pourrait être fade en comparaison. Cette tentation peut devenir si forte qu’elle pourrait même vous pousser à mentir sur vos habitudes alimentaires, en prétendant avoir mangé sainement alors que ce n’était pas le cas.

En fin de compte, pour adopter une alimentation saine, il faut reconnaître et comprendre ces résistances subconscientes. Il faut également être prêt à faire face à l’inconfort initial, sachant que le résultat à long terme – une meilleure santé – vaut bien cet effort.

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À toi qui en a marre des régimes !

Chère toi,

Je sais, le monde de la nutrition semble parfois aussi compliqué qu’assembler un meuble IKEA sans la notice. Mais rassure-toi, chaque jour est une nouvelle occasion de faire des choix aimants pour toi et ton estomac, qui, entre nous, mérite bien quelques câlins culinaires.

Commence par écouter ce bidou qui gargouille ou qui te dit « stop, j’en ai eu assez ! ». C’est ton GPS interne qui essaie de te guider. N’oublions pas que le ventre a ses raisons que la raison ignore… surtout quand il s’agit de chocolat.

Dans ce voyage gustatif, pense aux aliments entiers comme aux super-héros de ta cuisine. Les légumes, colorés comme une garde-robe d’été ; les fruits, doux et sucrés comme des bonbons naturels ; et les céréales complètes, tes partenaires pour affronter la journée. Et oui, manger équilibré ne signifie pas forcément dire adieu à la gourmandise !

Ah, et l’eau ! Imagine-la comme ton cocktail préféré, mais sans la gueule de bois. Elle désaltère, purifie, et te garde en forme. Alors, pourquoi se priver ?

Quant à la planification de tes repas, pense-y comme à un rendez-vous Tinder avec tes aliments préférés. Swipe à droite pour les légumes croquants, les protéines maigres, et ce morceau de chocolat noir qui te fait de l’œil.

Si parfois le chemin te semble semé d’embûches (ou de cookies), rappelle-toi que chaque petit pas, même le plus hésitant, te rapproche de ton épanouissement. Et si tu fais un écart, dis-toi que c’était juste un petit détour gourmand.

Nourris-toi avec amour, humour, et un soupçon de folie.

Avec une pincée de malice,

Delphine

Psychonutritionniste

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Décodez vos émotions pour mincir

Vivre pleinement nos émotions est sain et surtout utile pour une vie enrichissante et équilibrée.

Voici quelques explications qui font le lien entre la manière de vivre nos émotions et le désir de mincir.

Régulation Comportementale

Les neurosciences nous indiquent que le cerveau limbique, notamment l’amygdale, joue un rôle crucial dans la gestion des émotions. En être conscient permet de réguler les comportements impulsifs.

Exemple: Sarah ressent de la tristesse et se tourne vers la nourriture pour du réconfort, c’est peut-être parce que son cerveau cherche à libérer des endorphines, qui sont des « hormones du bonheur ». En reconnaissant cette tendance, elle peut chercher d’autres moyens plus sains pour stimuler la libération d’endorphines, comme l’exercice physique.

Santé Physique

Des études montrent que le stress chronique peut augmenter les niveaux de cortisol, une hormone qui favorise le stockage des graisses.

Exemple: Emily réprime constamment ses émotions, elle peut entraîner son corps dans un état de stress chronique. Ce stress augmente les niveaux de cortisol, qui sont associés à un métabolisme plus lent et au stockage des graisses, rendant la minceur plus difficile.

Bien-être Psychologique

La psychologie positive suggère que les émotions positives peuvent renforcer la motivation et l’engagement, des facteurs clés dans la réussite à long terme de tout objectif de minceur.

Exemple: Laura ressent de la fierté après un choix alimentaire sain ou une séance d’exercice, cela active des circuits neuronaux associés à la récompense et au renforcement positif. Cela peut à son tour augmenter sa motivation et son engagement envers ses objectifs de minceur.

Les bases scientifiques nous montrent que vivre pleinement ses émotions et ne pas les réfréner peut avoir des avantages substantiels dans la quête pour une minceur saine et durable.

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