« Vous devez maigrir »: la grossophobie en pratique médicale.

De plus en plus de femmes me confient que lors de consultations, leur obésité a été immédiatement identifiée comme la principale cause de leurs problèmes de santé. Se sentant humiliées et choquées, elles préfèrent souvent garder le silence. (Pour pleurer par la suite bien souvent).

Bien que cette approche puisse sembler logique, elle néglige souvent la complexité de la situation de la personne et peut entraîner des effets psychologiques néfastes.

Il est incontestable que l’obésité peut contribuer au développement de certaines pathologies. Cependant, réduire la santé d’un patient à son poids peut être contre-productif.

En effet, les recherches en psychologie montrent que lorsque l’on insiste sur la nécessité de perdre du poids, cela peut engendrer un stress accru chez le patient. Ce stress, à son tour, peut aggraver des comportements alimentaires désordonnés et mener à une prise de poids supplémentaire, plutôt qu’à une perte. Le patient peut se sentir accablé et perdre confiance en sa capacité à améliorer sa santé, ce qui complique encore davantage sa prise en charge.

En tant que professionnels de santé, notre responsabilité est d’adopter une approche globale, qui considère l’ensemble des facteurs pouvant influencer la santé du patient, et ce, SANS JUGEMENT !!

Plutôt que de se focaliser uniquement sur le poids, il est essentiel de prêter attention aux dimensions psychologiques, sociales et physiques de chaque personne. Une écoute attentive et bienveillante permet de construire une relation de confiance et de motiver le patient à entreprendre des changements bénéfiques pour sa santé, sans renforcer le stress ou la stigmatisation.

Pour répondre de manière adéquate aux besoins des patient(e)s en surpoids, un accompagnement pluridisciplinaire est souvent nécessaire. Un kinésithérapeute peut encourager une reprise d’activité physique en douceur, sans pression excessive sur la perte de poids. Un podologue s’occupera des pieds, souvent mis à rude épreuve. Une nutritionniste aidera à améliorer la relation avec la nourriture, sans imposer de régimes restrictifs, tandis qu’un psychologue soutiendra le patient dans la gestion du stress et l’acceptation de son corps.

En adoptant une approche inclusive et bienveillante, nous pouvons aider nos patients à atteindre un équilibre de santé qui prenne en compte non seulement leur corps, mais aussi leur esprit.

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Nutrition et confiance: soutenir l’estime de soi de nos filles.

En tant que psychonutritionniste, j’ai une approche intégrative de la santé, considérant non seulement la nutrition mais également l’impact psychologique de nos choix alimentaires. Nos actions et nos paroles influencent davantage que les conseils directs que nous pouvons donner.

Lorsque des jeunes filles voient des femmes, qui sont souvent leurs modèles, critiquer constamment leur corps ou justifier leurs choix alimentaires, cela envoie un message puissant. Elles apprennent que la valeur est associée à la minceur, et que les choix alimentaires doivent toujours être justifiés par rapport à leur impact sur le corps.

La société actuelle, amplifiée par les médias sociaux, renforce ces croyances en présentant constamment des idéaux corporels irréalistes. Mais, comme le texte le montre si bien, nous avons le pouvoir de changer cette dynamique. Chaque repas, chaque commentaire sur notre corps, chaque décision alimentaire est une occasion de modeler une attitude saine envers la nourriture et l’image corporelle.

En tant que professionnels, nous devons non seulement fournir des informations factuelles sur la nutrition, mais aussi soutenir et encourager une relation saine avec la nourriture. Cela signifie célébrer la joie de manger, écouter les signaux de faim et de satiété de notre corps et reconnaître que la nourriture est aussi une source de plaisir et de connexion sociale.

Au-delà de la nutrition, nous devons également aborder la psychologie de l’image corporelle. Les jeunes filles doivent comprendre que leur valeur ne dépend pas de leur apparence. Les compliments et les encouragements devraient concerner une multitude d’aspects de leur personnalité et de leurs réalisations, et non se concentrer uniquement sur l’apparence.

Pour mettre fin au cycle de la dévalorisation corporelle, nous devons nous engager activement dans une réflexion sur nos propres comportements, reconnaître les messages subtils que nous envoyons et être délibérés dans nos efforts pour créer un environnement positif et affirmé pour les jeunes filles.

Le voyage vers l’amour de soi et l’acceptation corporelle est complexe, mais en étant conscients de notre rôle en tant que modèles et éducateurs, nous pouvons commencer à influencer positivement les générations futures.

Partagez un maximum à vos amies…enseignantes…éducatrices en contact avec les filles.

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Comment j’ai accompagné Florence à retrouver son poids de forme et son énergie

Quand Florence* est venue me voir pour la première fois, elle était découragée par les régimes yo-yo qu’elle avait essayés et qui n’avaient apporté que de la frustration et des résultats temporaires. Elle cherchait une solution durable pour retrouver son poids de forme tout en boostant son énergie.

Dès notre première rencontre, qui a duré 2 heures, j’ai pris le temps de bien comprendre ses besoins, ses défis et ses attentes.

J’ai commencé par écouter attentivement les habitudes alimentaires et le mode de vie de Florence pour comprendre ses besoins spécifiques.

Sur base de la prise de sang et de l’anamnèse alimentaire, j’ai découvert que Florence était carencée en certains micronutriments. Nous avons donc ajusté son alimentation et introduit des compléments alimentaires adaptés pour pallier ces carences.

J’ai conçu un plan alimentaire adapté à son style de vie, ses préférences et ses besoins nutritionnels.

J’ai partagé à Florence l’importance de l’écoute de son corps. Au lieu de compter les calories, nous nous sommes concentrées sur les signaux de faim et de satiété de son corps.

Elle n’a rien dû peser, ni calculer.

Ensemble, nous avons créé des rituels quotidiens pour se nourrir d’amour et de sécurité, évitant ainsi le besoin de se remplir d’aliments en réponse à des émotions négatives.

Florence et moi avons également travaillé sur la réduction de son stress, car le stress peut avoir un impact sur le poids et l’énergie. Nous avons intégré des techniques de relaxation et de méditation dans son quotidien.

Au lieu de s’enfermer dans une routine d’exercices stricts, nous avons exploré différentes activités physiques qu’elle aime, comme la danse et la marche en plein air.

Suite à notre première séance, Florence est revenue pour trois suivis. En seulement quatre séances, elle a pu réaliser d’énormes progrès.

Au bout de ces rencontres, non seulement Florence a retrouvé son poids de forme, mais elle a également gagné en énergie et en confiance en elle. Sa transformation n’était pas seulement physique, mais aussi mentale. Et le plus beau dans tout cela ? Elle n’a ressenti aucune frustration et n’a suivi aucun régime restrictif.

Florence a accompli une incroyable transformation grâce à sa détermination exceptionnelle, au timing parfait, et à mes conseils basés sur mes 28 années d’expertise.

*nom d’emprunt

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Quand pleurer aide à guérir

Récemment, j’ai été témoin d’une jeune fille en train de pleurer devant ses parents. Sa mère lui a dit « non, ne pleure pas », tandis que son père a dit « Oh, cela n’en vaut pas la peine. » Ensuite, la mère a ajouté : « tu es trop jolie pour pleurer ! »

C’est hallucinant comme la plupart des gens sont mal à l’aise lorsque les gens pleurent. Cela suscite des sentiments d’impuissance, le désir de réparer les choses et la croyance que nous devons faire cesser les « mauvaises » émotions ou les réparer

Pourtant, pleurer est très régulateur du système nerveux.

Les larmes émotionnelles contiennent des hormones et des protéines qui aident à réduire le stress et à soulager les émotions désagréables. En pleurant, notre corps libère cette tension émotionnelle accumulée, ce qui permet de rétablir l’équilibre et de se sentir plus apaisé après avoir pleuré.

Après avoir pleuré, nous nous sentons toujours plus calmes et plus détendues. Le corps a traversé sa résolution naturelle d’une émotion.

Cependant, de nombreuses personnes ne permettent pas aux larmes de s’exprimer. Elles bloquent ou refoulent leurs pleurs. Certaines s’excusent même pour leurs réactions physiologiques. Il est difficile pour elles de faire face à la vulnérabilité de voir quelqu’un pleurer devant elles.

Pleurer est un moyen sain de libérer les émotions accumulées, de soulager le stress et de réguler notre système nerveux. C’est une façon naturelle pour notre corps de faire face aux défis émotionnels de la vie. Autoriser nos larmes à s’exprimer nous permet de mieux nous comprendre, de prendre soin de notre bien-être émotionnel et d’établir une connexion plus profonde avec nous-mêmes et avec les autres. Il est important de se rappeler que pleurer ne fait pas de nous des personnes faibles, mais témoigne plutôt de notre humanité et de notre capacité à ressentir et à exprimer nos émotions de manière authentique.

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Quand tu penses trop à ton poids…

Si tu veux perdre du poids, imagine ta relation avec la nourriture comme une danse improvisée. se fixer un objectif précis de perdre X kilos d’ici X délai crée une montagne imposante et décourageante devant toi. Tu te précipites pour l’escalader, tu te laisses emporter par l’effort intense et… tu te rends compte que tu n’es toujours pas heureuse, car tu n’as pas pansé les blessures de ton estime de toi ni réparé les pas de cette danse déséquilibrée avec la nourriture.

Lorsque la perte de poids devient ta priorité absolue, tu t’auto-sabotes et restes prise dans un tourbillon de restriction et de compulsions. Les vagues de boulimie, les tempêtes de pensées négatives persistent. Ce que tu souhaites véritablement éliminer, ce sont ces tempêtes intérieures… pas seulement le poids qui pèse sur toi.

Imagine que tu te tiens face à un miroir magique et que tu n’aimes pas la silhouette qui te regarde. Deux scénarios se déploient alors :

1️⃣Tu tentes de réduire ce chiffre en te restreignant et en privant ton corps.

2️⃣Tu cèdes à la tentation de la compulsion en te disant : « Peu importe, pourquoi me priver ? Je vais manger davantage, car je suis déjà déçue de ce que je vois. »

De la même façon, si tu observes une photo de toi et que ton cœur se serre d’insatisfaction, tu risques de tomber dans le même schéma. Tu te prives de plaisirs culinaires tout au long de la semaine, mais à la fin, tu te jettes dans une frénésie bien plus dévastatrice que si tu t’étais simplement permis de savourer avec modération. Parfois, tu cèdes à cette frénésie de toute façon, peut-être parce que tu doutes d’atteindre le corps dans lequel tu te sentiras enfin en confiance.

Je sais que tu désires ardemment perdre du poids, et tu en es capable, mais curieusement, cela ne se produit pas lorsque tu te focalises uniquement sur cet objectif. Ce que tu cherches réellement, c’est un amour-propre resplendissant, une harmonie avec toi-même, une sérénité face à la nourriture et une danse équilibrée avec elle. Ce trésor ne se dévoile pas simplement en voyant les chiffres sur la balance diminuer.

Ce que tu veux sincèrement, c’est d’abord guérir ta relation avec la nourriture, réarranger les mots que tu te murmures et cicatriser ton image corporelle meurtrie. La perte de poids ne guérira pas une mauvaise perception de toi-même ou une relation déséquilibrée avec la nourriture. Tu dois entreprendre un voyage intérieur qui te permettra de comprendre cette pression et ce besoin de perdre du poids, sinon… cela deviendra un fardeau insoutenable.

Il est possible de perdre du poids, et tu as le droit d’aspirer à une santé et une forme physique optimales. Cependant, je t’encourage à explorer d’autres horizons, à envisager de redéfinir ta relation avec la nourriture. Il est temps d’effectuer des pas de danse différents si tu veux goûter à une mélodie différente de celle que tu entends actuellement.

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Dernier espoir pour maigrir ?

La plupart des patientes que je rencontre viennent après des années de régimes ou réclament un régime.

Elles ont enchaîné restrictions et craquages. Ces femmes sont épuisées, frustrées, découragées.

Elles voudraient abandonner mais se sentent tellement mal à l’aise dans leur corps, qu’abandonner n’est pas une option envisageable.

Elles m’expliquent alors que je suis le dernier recours…le dernier espoir. Quelle pression sur mes frêles épaules 😊

A quoi pensent ces femmes ?

Obnubilées par la perte de graisse, elles pensent constamment à la nourriture, aux aliments à éviter.

On peut dire qu’elles sont au régime 24h/24h.

Les conséquences psychologiques du régime ne peuvent être sous-estimées. Quand vous essayez de manipuler votre corps, cela vous impacte inéluctablement le mental.

Toute poursuite active d’un but s’accompagne intrinsèquement d’un tribut mental.

Maintenant, imaginez que ce prix mental se paie depuis des années …

Avec un « régime » sans accompagnement sur les racines du comportement, combien de temps avant de créer des épisodes de compulsions/boulimie/gavage ?

Pas longtemps !

Le cycle restriction et de prise de poids est un parfait exemple de régime mental et de gain physique.

Ce régime mental de longue durée est la vraie raison pour laquelle un régime ne fonctionne pas.

Pour remédier à cela, je privilégie une approche différente.

On commence par reformater certaines croyances et comportements. (Après les avoir mises en évidence)

Cela prend un peu de temps mais c’est primordial.

Il sera également conseillé de stopper tout contrôle du poids.

En résumé: faire une pause régime.

On alimente le corps avec une intention différente:

Lui apporter plus d’énergie

Lui offrir plus de respect

Je peux t’assurer que changer de vision sur tes objectifs est une clé de la réussite.

Malgré cela, de nombreuses femmes continuent à verbaliser le fait qu’elles vont faire régime et qu’elles doivent perdre des kilos….

Je veux dire… si elles ont essayé sans succès depuis des années, alors je pense qu’il est temps de reconnaître qu’un changement de vision est nécessaire.

La pause mentale est « le » moment de construire les fondations. Une habitude et une étape à la fois. Travailler les bases comme la qualité de la nourriture, le mouvement, l’environnement des repas, le sommeil, la récupération, la maîtrise du système nerveux,…

Et arrêter de vouloir en faire plus. Arrêter de chercher la pièce manquante.

Vous en avez déjà assez fait et vous en savez déjà assez.

Il est temps de briser le cycle.

On vise une santé pérenne.

La partie « régime » ne l’est pas ! Elle est une déflexion de l’homéostasie.

C’est invivable !

Il est important de mettre l’importance sur les fondations afin d’être une personne épanouie.

Le 11 avril prochain, je t’invite à participer à une masterclass gratuite intitulée : Silhouette, assiette & mindset.

Pour obtenir le code zoom, tu dois être dans mon groupe Facebook

Les astuces de Delphine et ses copines

Un replay sera proposé.

N’essaie pas !

Une des stratégies les plus courantes de notre saboteur intérieur qui semble si inoffensive et innocente: c’est cette petite phrase « Je vais essayer » !

On l’a tous prononcée un jour…

On le dit pour:

– Prendre un rendez-vous

– Dire quelque chose d’important

– Pour se mettre au sport

– Pour changer d’habitudes alimentaires

– Pour trouver l’amour

S’il te plaît : n’essaie pas. Essayer ne fonctionne pas !

Essayer est la stratégie de votre saboteur qui sous-entend:

« Je vais voir comment ça évolue » …

„Je vais voir comment l’autre personne va s’engager  » …

„ Je vais voir comment le traitement, cette thérapie, cette alimentation va marcher pour moi » …

Essayer est l’illusion que tu t’impliques et que tu agis. Mais c’est un leurre !

Par conséquent : tu ne vis pas, tu essaies juste de vivre.

Ce n’est pas agir, c’est partir à la dérive !

Tu ne t’impliques pas, tu laisses juste les autres, le destin, le hasard… décider pour toi.

Si quelque chose est important pour toi, alors implique-toi à 100% !

Promets-toi que tu feras tout ce que tu peux et que tu passeras tout le temps nécessaire pour

(Par exemple):

Manger plus sainement

T’investir dans une relation qui compte

Te libérer de tes peurs et tes blocages

Améliorer tes finances.

Ta vie n’a pas de prix.

La clarification vient de l’engagement et de l’action.

Ce n’est que lorsque tu es pleinement engagée que tu pourras voir si cela fonctionne.

Sinon, tu erres sans but en perdant ton temps, ton énergie, ton argent et ton estime de soi.

Il n’est jamaise trop tard pour s’améliorer. Quel que soit ton âge ou ton passé.

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