Les 3 étapes d’un vrai pardon… qui allège plus qu’un régime

S’excuser, demander pardon…

Ce n’est pas juste balancer un petit « pardon » ou « désolé » pour faire taire le malaise, mais faire un vrai pas vers l’autre. C’est un acte de maturité émotionnelle, un signe de sécurité affective, et un vrai cadeau pour toutes tes relations ( y compris celle que l’on entretient avec soi-même)

Le souci ? On ne nous l’a pas appris.

Et beaucoup confondent « pardonner » et « cautionner »

Beaucoup d’entre nous ont grandi avec des adultes qui n’ont jamais dit “je suis désolé(e)”. Ils pensaient que c’était perdre la face. Qu’il suffisait de faire comme si de rien n’était. Résultat : on a grandi sans mode d’emploi. Et aujourd’hui, certaines portent des blessures… qu’elles continuent à manger.

Oui, tu as bien lu.

Parce que ce que tu n’exprimes pas… ton corps va le contenir.

Sous forme de tensions, de compulsions, de kilos de protection.

Voici les 3 ingrédients d’une vraie réparation émotionnelle :

1. Reconnaître ce que tu as fait

Pas besoin de se flageller. Juste reconnaître, nommer, prendre ta part, ta responsabilité sans minimiser et sans vouloir à tout prix se justifier…

2. Laisser l’autre personne ressentir ce qu’elle ressent

C’est souvent là que ça pique. Parce qu’on voudrait que l’autre dise “c’est pas grave” et qu’on passe à autre chose.

Mais non. Réparer, c’est aussi accueillir l’émotion de l’autre. Elle peut avoir besoin de temps, de dire ce qu’elle a ressenti, de pleurer ou même de se fermer un peu.

Et ce n’est pas le moment de dire : “Tu exagères”, “T’es trop sensible”, “Je t’ai dit pardon, c’est bon non ?”

Non. Là, tu respires. Tu te tais. Tu ouvres ton cœur.

Écouter ! Sans se justifier ni minimiser 

3. Expliquer comment tu vas changer

Parce qu’un pardon sans transformation, c’est une promesse vide.

Ce n’est pas la perfection qu’on cherche. C’est le mouvement, pas l’inertie.

Et maintenant… on en vient au corps.

Parce que tu le sais :

beaucoup de femmes qui n’arrivent pas à perdre du poids… ne sont pas « juste » en train de faire une erreur alimentaire.

Elles portent des fardeaux non digérés.

Des colères non dites.

Des tristesses étouffées.

Des blessures jamais reconnues.

Et parfois, des excuses jamais faites.

Certaines mangent pour faire taire une culpabilité, ou pour éviter de sentir une honte.

D’autres ne mincissent pas, car ce poids leur sert de bouclier, de rempart, d’excuse, ou… de mémoire.

Et c’est ok. C’est humain. C’est précieux même.

Mais ce n’est pas figé.

Parce que tu peux commencer à réparer ta relation à ton corps.

En t’excusant auprès de lui. En l’écoutant. En lui parlant autrement.

En lui disant, par exemple :

“Je suis désolée de t’avoir ignoré, de t’avoir pressé, de t’avoir malmené. J’étais en mode survie. Mais aujourd’hui, je veux faire autrement.”

Et tu verras… parfois, c’est cette réparation-là (la plus intime, la plus silencieuse) qui débloque enfin la perte de poids. Pas parce qu’on a “mangé mieux”. Mais parce qu’on a cessé de se fuir.

Et tout mon respect pour ton chemin de réconciliation intérieure.

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Arrêtez avec vos 10 000 pas !

C’est devenu un mantra santé universel : « Il faut faire 10 000 pas par jour ». Mais d’où vient ce chiffre ? Est-il scientifiquement fondé ? Et surtout, est-il vraiment indispensable de l’atteindre chaque jour pour être en bonne santé ? Spoiler : non.

L’idée des 10 000 pas ne vient pas d’un consensus médical, mais d’un coup marketing. En 1965, une entreprise japonaise commercialise un podomètre appelé Manpo-kei  (ce qui signifie littéralement « compteur de 10 000 pas ». ) Le chiffre est choisi pour son attrait symbolique : en japonais, le caractère pour 10 000 (万) ressemble à un petit bonhomme en train de marcher. Séduisant visuellement, mémorisable, mais sans base scientifique.

Ce que dit la science, la vraie:

Depuis, de nombreuses études ont réexaminé cette recommandation. Une étude menée par Harvard sur plus de 16 000 femmes âgées a montré que faire 4 400 pas par jour suffisait déjà à réduire la mortalité de 41 %. Les bénéfices augmentaient légèrement jusqu’à 7 500 pas, mais au-delà, l’effet plafonne (Lee et al., JAMA Internal Medicine, 2019).

Une méta-analyse de 2023, regroupant des données de plus de 226 000 personnes à travers le monde, a conclu que le risque de mortalité toutes causes confondues baisse déjà dès 3 967 pas par jour, et continue de diminuer jusqu’à environ 8 000 pas chez les plus de 60 ans (Paluch et al., European Journal of Preventive Cardiology, 2023)

D’autres travaux soulignent également qu’il ne s’agit pas seulement de nombre de pas, mais aussi d’intensité. Marcher à un rythme soutenu ou inclure des montées d’escaliers peut multiplier les bienfaits sans exploser le compteur de pas.

Ce qu’il faut vraiment viser

Plutôt que de viser un chiffre arbitraire, mieux vaut adopter une logique plus simple, mais plus fondée :

• Bouger régulièrement dans la journée, éviter la sédentarité prolongée.

• Marcher environ 30 minutes par jour à bonne allure (ce qui équivaut à ±6 000 pas dynamiques).

• Intégrer des activités modérées à intenses, comme recommandé dans les directives de santé publique (150 minutes/semaine minimum).

La pression des chiffres, un piège ?

Se fixer comme objectif les 10 000 pas peut être motivant… ou démoralisant. Certaines personnes se sentent en échec s’ils n’atteignent pas ce chiffre quotidien. C’est contre-productif : mieux vaut faire un peu que rien du tout. Marcher 4 000 pas par jour est déjà bénéfique. C’est la régularité qui fait la différence, pas l’obsession de la performance.

Oui, marcher est excellent pour la santé. Mais non, 10 000 n’est pas le chiffre magique. C’est une construction marketing reprise sans recul critique. La science nous dit aujourd’hui qu’il vaut mieux viser un mouvement régulier, adapté à son âge, son état de santé, et à son rythme de vie.

Alors, respirez… et marchez à votre pas.

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Cerveau en crise, intestin en cause ? Un lien méconnu aux effets puissants

Il y a encore quelques années, le lien entre intestin et cerveau relevait du domaine de l’intuition plus que de la science. Aujourd’hui, les recherches explosent dans ce domaine, et les publications s’accumulent pour confirmer ce que beaucoup de cliniciens ont pressenti sur le terrain : notre microbiote intestinal joue un rôle fondamental dans la régulation de notre humeur, de notre comportement, et de notre santé mentale globale.

Dépression, anxiété, TDAH, bipolarité, troubles du spectre autistique… Autant de pathologies dont les racines biologiques ne se limitent plus à une simple dysrégulation neurochimique. Une nouvelle voie s’ouvre, passionnante et prometteuse : celle de l’axe microbiote-intestin-cerveau.

Notre intestin n’est pas qu’un organe digestif. Il est également un acteur immunitaire, hormonal et neurologique majeur. Il héberge des milliards de micro-organismes, formant un écosystème vivant appelé microbiote intestinal. Ce microbiote est capable de produire une multitude de substances actives (des neuromédiateurs comme la sérotonine ou le GABA, mais aussi des acides gras à chaîne courte (AGCC) comme le butyrate) qui influencent directement le fonctionnement cérébral.

La plupart des gens ignorent encore que 90 à 95 % de la sérotonine de notre corps est produite dans l’intestin. Et que certains métabolites issus de la fermentation des fibres alimentaires peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique pour influencer la production de dopamine, réguler le glutamate ou même moduler l’anxiété en agissant sur les récepteurs GABA.

Ce dialogue, qui passe par le nerf vague, le système immunitaire, la circulation sanguine et les systèmes endocriniens, constitue ce que l’on appelle aujourd’hui l’axe microbiote-intestin-cerveau. Ce n’est plus une hypothèse : c’est un fait physiologique mesurable.

Ce qui rend ce lien encore plus fascinant, c’est qu’il se construit très tôt dans la vie. Le microbiote se forme dès la naissance, et continue de se diversifier au fil des années, en parallèle du développement cérébral. Durant l’enfance et l’adolescence, le cerveau et le microbiote évoluent ensemble : myélinisation, élagage synaptique, maturation des circuits émotionnels… tout cela peut être influencé par la qualité de l’environnement intestinal.

Les perturbations précoces, antibiotiques à répétition, césarienne, absence d’allaitement, alimentation transformée, stress chronique, peuvent déséquilibrer cette flore naissante. On parle alors de dysbiose, un état de déséquilibre microbien associé à une perméabilité intestinale accrue, à une inflammation de bas grade et, à long terme, à une vulnérabilité accrue face aux troubles neuropsychiatriques.

L’une des découvertes les plus marquantes de ces dernières années concerne l’inflammation de bas grade, cette forme d’inflammation chronique, souvent silencieuse, qui n’entraîne pas de fièvre ni de signes évidents, mais qui agit en profondeur sur le système nerveux central.

Lorsque la barrière intestinale devient poreuse, des fragments bactériens (notamment les lipopolysaccharides) passent dans la circulation sanguine et activent la réponse immunitaire. Le foie, les tissus adipeux et même le cerveau deviennent le théâtre d’une inflammation discrète mais durable, capable de modifier l’équilibre des neurotransmetteurs, de perturber les cycles veille-sommeil, d’inhiber la neurogenèse et d’aggraver l’anxiété ou la dépression.

Aujourd’hui, on estime que plus de 60 % des personnes souffrant de troubles mentaux présentent une inflammation de bas grade, identifiable par des marqueurs comme la CRP ultra-sensible, la ferritine ou certaines cytokines pro-inflammatoires.

Face à ces constats, la recherche s’oriente désormais vers des solutions concrètes. On parle aujourd’hui de psychobiotiques : ce terme désigne certains probiotiques et prébiotiques capables d’influencer positivement la santé mentale via le microbiote.

Certaines souches bien identifiées (Lactobacillus rhamnosus, Bifidobacterium longum, Lactobacillus helveticus) ont montré des effets mesurables sur la réduction des symptômes d’anxiété, l’amélioration de l’humeur et la résilience au stress. De leur côté, les fibres fermentescibles comme l’inuline ou les FOS (fructo-oligosaccharides) nourrissent les bonnes bactéries et stimulent la production d’AGCC, avec des effets anti-inflammatoires et neuroprotecteurs.

Mais attention : il ne s’agit pas d’ajouter un yaourt probiotique à son petit déjeuner et d’attendre des miracles. Le rééquilibrage du microbiote intestinal est un processus complexe, qui nécessite une approche globale, cohérente et durable.

C’est ici que la psychonutrition prend tout son sens. Cette discipline, à la croisée de la nutrition, des neurosciences et de la psychologie, nous apprend à regarder l’humain dans son ensemble, dans son histoire, son vécu, ses symptômes, et ses habitudes de vie. Elle permet de comprendre comment les émotions influencent l’alimentation… et comment l’alimentation influence les émotions.

Dans ce cadre, le microbiote devient bien plus qu’un acteur silencieux : il est un levier thérapeutique majeur. Restaurer son équilibre, via une alimentation adaptée, une réduction des facteurs inflammatoires, un apport ciblé en probiotiques et prébiotiques, c’est restaurer un dialogue corps-esprit qui favorise la régulation émotionnelle, la clarté mentale et la vitalité.

Mais chaque microbiote est unique. Il n’existe pas de solution générique, ni de recette universelle. D’où l’importance de se faire accompagner par un professionnel formé, capable de faire le lien entre les signes cliniques, les troubles digestifs, les troubles de l’humeur et les déséquilibres alimentaires.

Le microbiote n’est pas une mode. C’est un acteur biologique central dans notre équilibre psychique et émotionnel. En prendre soin, ce n’est pas seulement soulager des troubles digestifs : c’est prendre soin de son système nerveux, de ses pensées, de ses humeurs, et de sa capacité à faire face au stress de la vie.

Et pour cela, la psycho-nutrition offre une voie accessible, humaine et profondément efficace. Un chemin vers plus d’harmonie intérieure, où l’intestin retrouve sa juste place : celle d’un cerveau oublié, mais ô combien essentiel.

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Comprendre nos hormones pour vivre mieux

Vous en avez assez des conseils hormonaux contradictoires et des solutions miracles qui ignorent votre individualité ? Plongeons ensemble dans l’univers complexe des hormones pour y apporter un peu de clarté.

Nos hormones ne sont pas juste une excuse pour expliquer nos sautes d’humeur ou notre fatigue passagère. Elles sont les chefs d’orchestre de notre équilibre physique, mental et émotionnel. Pourtant, on nous en parle peu… ou mal. Résultat : on finit par traiter les symptômes en oubliant les causes profondes.

Si on devait organiser nos hormones en une pyramide du pouvoir, on obtiendrait ceci :

🔹 Le cortisol et l’insuline : les grands patrons

Ces deux-là dictent les règles du jeu. Le cortisol, hormone du stress, et l’insuline, chef de la gestion du sucre, influencent directement tout le reste. S’ils s’emballent (stress chronique, alimentation déséquilibrée), c’est tout l’équilibre hormonal qui vacille.

🔹 La prégnénolone et la DHEA : les intermédiaires stratégiques

La prégnénolone est la “mère” de toutes les hormones stéroïdiennes, et la DHEA est un précurseur clé des hormones sexuelles. Si ces réserves s’épuisent (stress, vieillissement, déficits nutritionnels), les autres hormones en pâtissent.

🔹 Les hormones finales : œstrogènes, progestérone, testostérone, hormones thyroïdiennes et mélatonine

Ce sont celles qui influencent directement notre énergie, notre cycle, notre humeur et notre métabolisme. Mais leur équilibre dépend entièrement de ce qui se passe en amont.

Pourquoi c’est un problème ?

Parce qu’on nous propose trop souvent des solutions superficielles sans aller voir la source du déséquilibre.

👉 Fatigue, sautes d’humeur ? On nous parle d’un manque d’œstrogènes sans vérifier si le cortisol ne siphonne pas toutes nos réserves.

👉 Métabolisme ralenti ? On nous propose un complément thyroïdien sans regarder si l’insuline est stable.

👉 Insomnies ? On nous donne de la mélatonine sans questionner l’impact du stress ou de la lumière bleue.

Ce que tu peux en retenir

Ton corps ne fonctionne pas au hasard. Il suit une mécanique précise où chaque hormone répond à un équilibre subtil. Et comprendre ce qui se passe réellement, c’est déjà reprendre le pouvoir sur ta santé. Parce que régler un symptôme sans voir la cause, c’est comme écoper un bateau sans colmater la fuite.

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80 % des cerveaux sont dénutris 

Les données scientifiques récentes montrent qu’une part significative de la population mondiale, estimée à près de 80 %, souffre d’un apport insuffisant en oméga-3, un nutriment essentiel à la santé cérébrale et émotionnelle. En parallèle, les déficits en vitamine D, un autre élément clé, touchent également une grande majorité des humains. Ces carences nutritionnelles, trop souvent négligées, augmentent le risque de troubles comme l’anxiété, la dépression et les altérations cognitives.

La vitamine D est synthétisée majoritairement grâce à l’exposition solaire. Cependant, dans les régions éloignées de l’équateur, la lumière du soleil est insuffisante entre octobre et avril pour permettre une production cutanée optimale. À cela s’ajoutent des habitudes modernes, comme l’utilisation de crèmes solaires et le mode de vie intérieur, qui réduisent encore davantage la synthèse de cette vitamine essentielle. 

Les oméga-3, principalement les acides gras DHA et EPA, sont indispensables au fonctionnement optimal du cerveau. Pourtant, environ 80 % de la population mondiale ne consomme pas assez de ces nutriments, que l’organisme est incapable de produire seul. Ces lipides essentiels se trouvent dans les poissons gras, les crustacés et les algues, mais leur consommation reste trop faible dans de nombreuses régions du monde. À l’inverse, les pays comme le Japon ou la Norvège, où l’alimentation traditionnelle est riche en produits marins, présentent des taux de carence beaucoup plus faibles et bénéficient d’une meilleure santé mentale et cognitive.

Les déficits prolongés en vitamine D et en oméga-3 affectent directement les mécanismes de régulation émotionnelle, de plasticité neuronale et de fonctionnement cognitif. Un cerveau privé de ces nutriments essentiels est plus vulnérable face au stress, ce qui augmente les risques de troubles anxieux, dépressifs et même de déclin cognitif à long terme.

Pour pallier ces insuffisances, les experts s’accordent sur la nécessité de recourir à une supplémentation adaptée en vitamine D et en oméga-3.

Prendre soin de son cerveau, c’est anticiper et corriger ces déséquilibres nutritionnels pour préserver sa santé mentale et émotionnelle. Un geste simple, mais essentiel, pour améliorer sa qualité de vie et prévenir les troubles à long terme.

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Cinq signaux que ton corps t’envoie quand tu t’oublies

Dans la course effrénée de nos vies, il est facile de se mettre de côté, d’ignorer les besoins de son corps au profit des responsabilités, des autres ou simplement d’un quotidien trop chargé. Mais ton corps ne ment jamais. Il t’envoie des signaux, parfois subtils, parfois intenses, pour te rappeler qu’il est temps de t’arrêter, d’écouter et de prendre soin de toi. Voici cinq signes que tu as peut-être déjà remarqués sans toujours les comprendre.

1. Une fatigue écrasante malgré un sommeil “correct”

Tu te réveilles fatiguée, déjà vidée avant même que la journée commence. Tu te dis peut-être : “Mais pourtant, j’ai dormi 7 heures !”. Cette fatigue, c’est souvent ton corps qui n’arrive plus à récupérer parce qu’il est en mode survie, sous l’effet d’un stress prolongé. Lorsque ton corps produit trop de cortisol pendant trop longtemps, il finit par s’épuiser, et toi avec.

2. Des douleurs et tensions que tu n’arrives pas à expliquer 

Ces crispations dans les épaules, ce nœud constant dans la gorge, ou cette mâchoire que tu serres sans t’en rendre compte… Ça te parle ? Ce sont des tensions physiques liées à un trop-plein émotionnel. Ton système nerveux est en alerte permanente, comme si ton corps te disait : “Stop, ça suffit, lâche un peu tout ça !”. Mais tu continues, et les tensions s’accumulent.

3. Un ventre “en vrac” ou des troubles digestifs réguliers

Des ballonnements après presque chaque repas, des spasmes, des inconforts… Peut-être même que tu te dis que “c’est normal” ou que “ça doit être ce que tu as mangé”. Mais en réalité, ton ventre, ce “deuxième cerveau”, est hyper connecté à tes émotions et ton stress. Quand tu es en mode pilotage automatique ou que tu te fais passer en dernier, ton système digestif réagit aussitôt.

4. Un sommeil perturbé qui te laisse à bout

Tu tombes de fatigue, mais une fois dans ton lit, impossible de t’endormir. Ou alors tu te réveilles au milieu de la nuit avec mille pensées qui tournent. Parfois, tu te réveilles aussi bien avant l’alarme, avec cette impression d’être déjà fatiguée avant même de te lever. Ces troubles du sommeil, c’est ton mental qui refuse de s’éteindre parce qu’il est en surcharge.

5. Des émotions qui te débordent facilement

Tu pleures pour un rien, tu t’énerves pour des petites choses ou tu te sens complètement à fleur de peau. Ces montagnes russes émotionnelles ne sont pas là par hasard. Elles sont le résultat d’un déséquilibre dans tes neurotransmetteurs, comme la sérotonine, souvent perturbés par le stress et une surcharge mentale. Ton corps exprime ce que tu n’oses pas toujours dire ou même reconnaître.

Et maintenant, que faire ?

Ces signaux ne sont pas là pour te punir, mais pour t’alerter, te dire qu’il est temps de t’écouter. Bien sûr, cela demande du temps, de la patience et une vraie prise de conscience. Mais chaque petit pas compte.

Si tu te reconnais dans ces descriptions et que tu ressens le besoin de faire le point pour retrouver un équilibre, je suis à ta disposition pour t’apporter des pistes concrètes et adaptées à ton quotidien. Ce cheminement prend du temps, et les délais pour démarrer un accompagnement peuvent être un peu longs, mais chaque moment dédié à toi-même est une avancée précieuse.

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Le nutritionniste: un guide, pas un maître !

Vous êtes peut-être déjà passée par là : consulter un spécialiste en espérant une solution claire, une méthode parfaite pour mieux manger ou retrouver votre équilibre. Mais parfois, ce que vous recevez ressemble davantage à des règles strictes, des « méthodes » qu’à un véritable accompagnement. Vous repartez avec un plan précis, mais sans vraiment sentir que votre histoire, vos besoins ou vos émotions ont été entendus.

En réalité, accompagner quelqu’un en nutrition, ce n’est pas imposer des solutions toutes faites. C’est accepter que chaque femme est unique, avec ses habitudes, ses envies, et son rapport à la nourriture, souvent chargé d’émotions et de vécu. En tant que thérapeute, il est facile de vouloir tout structurer, de cadrer, d’apporter des réponses immédiates. Mais cela peut parfois enfermer plus qu’aider.

Accompagner, c’est aussi savoir accueillir l’incertitude. Cela signifie ne pas toujours avoir les réponses toutes prêtes, mais laisser la place à l’échange, à l’écoute et à l’exploration. C’est reconnaître que vous avez en vous une partie des clés de votre transformation, et que le rôle du thérapeute est de vous aider à les révéler.

Un bon accompagnement ne cherche pas à vous transformer en « bonne élève » obéissante. Il vous offre au contraire un espace où vous pouvez tester, ressentir, ajuster, et apprendre à vous reconnecter à vous-même. Car une alimentation équilibrée ne se résume pas à des chiffres ou des menus parfaits : elle doit refléter qui vous êtes, vos besoins et ce qui vous fait du bien.

Le nutritionniste n’est pas là pour vous dicter quoi faire, mais pour marcher à vos côtés, en respectant votre rythme. C’est une collaboration, un cheminement, où le véritable objectif est de vous aider à retrouver une relation libre, apaisée et joyeuse avec la nourriture et avec vous-même.

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