L’inflammation chronique : un pont entre corps et esprit

L’inflammation, alliée ou ennemie ?

L’inflammation est une réponse naturelle de notre corps face à une blessure, une infection ou un stress. C’est un mécanisme essentiel pour activer la réparation et renforcer nos défenses.

Mais lorsqu’elle s’installe dans la durée, l’inflammation devient problématique. Elle cesse de protéger et commence à perturber nos systèmes, favorisant l’apparition de maladies chroniques comme le diabète, les troubles cardiovasculaires ou même certains déséquilibres émotionnels comme l’anxiété et la dépression.

Prenons Sophie, 42 ans. Elle jongle entre un travail stressant, des enfants en bas âge et un mari souvent absent. Elle souffre de migraines fréquentes et de douleurs articulaires, mais elle ne fait pas le lien avec l’inflammation chronique que son mode de vie alimente.

Nous sommes des êtres profondément sociaux. La qualité de nos relations a un impact direct sur notre équilibre physique et émotionnel. Vivre dans un environnement bienveillant, où l’on se sent entendu et soutenu, réduit considérablement le stress, apaise notre système nerveux et limite l’inflammation.

Pour Caroline, 38 ans, c’est la relation tendue avec sa mère qui joue un rôle insidieux dans ses insomnies et ses problèmes digestifs. Chaque conversation se termine par un conflit ou des non-dits, laissant une tension qui s’accumule et pèse sur son corps.

En revanche, les tensions et les déséquilibres dans nos liens (que ce soit au sein du couple, de la famille ou des amitiés) peuvent créer un terrain propice au stress chronique. Ce stress invisible épuise nos ressources, affaiblit notre système immunitaire et alimente des inflammations persistantes.

Et si on reprenait les choses en main ?

Pour enrayer ce cercle vicieux, il est essentiel d’agir sur plusieurs fronts :

Apprendre à réguler ses émotions

Améliorer la communication

Développer une conscience de soi

Apaiser son système nerveux :

Se reconnecter à son corps

Quand nos relations deviennent plus équilibrées, ce ne sont pas seulement nos émotions qui en bénéficient : nos corps aussi s’apaisent. Des études montrent que des interactions bienveillantes réduisent le cortisol, limitent l’inflammation, et améliorent notre résilience face aux épreuves.

L’harmonie dans le foyer, l’harmonie dans le corps

Finalement, prendre soin de ses relations, c’est prendre soin de soi.

Plus nous cultivons des liens sains et authentiques, plus nous renforçons notre santé globale. Alors, faisons de l’harmonie dans nos foyers une priorité. C’est souvent dans les petits ajustements que naissent les grandes transformations. Car c’est aussi là, au cœur de nos relations, que se joue notre bien-être intérieur.

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1,5 l d’eau : Une règle imprécise pour s’hydrater

Le conseil classique de boire 1,5 L d’eau par jour, bien qu’utile, est trop général et ne prend pas en compte des paramètres essentiels tels que le moment de consommation, les besoins physiologiques spécifiques, et les conditions environnementales. En effet, les besoins en eau varient en fonction de nombreux facteurs comme l’âge, le niveau d’activité physique, la température ambiante, et même l’alimentation.

Le matin: Après une nuit de jeûne hydrique d’environ 7 à 8 heures, le corps entre dans un état de légère déshydratation. Durant le sommeil, il continue de perdre de l’eau par la respiration et la transpiration. Boire un verre d’eau le matin (250 à 500 ml) non seulement réhydrate l’organisme, mais aussi stimule la fonction rénale et le métabolisme. Des études ont montré que cette pratique peut augmenter le taux métabolique basal de 24 à 30 % sur une période de 30 à 40 minutes, favorisant ainsi une meilleure régulation des processus physiologiques au réveil.

Au cours de la journée: Une hydratation régulière en petites quantités est importante pour maintenir l’homéostasie corporelle. Boire par gorgées permet une meilleure absorption de l’eau au niveau cellulaire, tandis qu’une consommation excessive en une seule fois peut entraîner une diurèse rapide, limitant ainsi la rétention d’eau par les cellules. Il est recommandé de viser une consommation d’environ 150 à 250 ml toutes les 2 à 3 heures, ajustée en fonction de l’activité physique et de l’environnement (par exemple, augmenter l’apport en eau lors d’une activité sportive intense ou par temps chaud). L’eau participe également à l’équilibre électrolytique, au transport des nutriments, et à l’élimination des déchets métaboliques via les reins.

Avant les repas: Boire un verre d’eau (environ 200 à 300 ml) 30 minutes avant les repas est une pratique courante pour favoriser la digestion en stimulant la sécrétion des sucs gastriques. Cette hydratation pré-prandiale a un rôle clé dans la préparation du système digestif à recevoir et métaboliser les aliments. Cependant, il est déconseillé de boire de grandes quantités d’eau pendant les repas, car cela pourrait diluer les enzymes digestives telles que l’amylase salivaire et la pepsine gastrique, retardant ainsi la dégradation des nutriments et l’absorption des macronutriments essentiels. Une hydratation excessive pendant les repas peut également ralentir la vidange gastrique.

Le soir: Il est important de maintenir une hydratation équilibrée en soirée, mais il convient de la moduler pour éviter des perturbations du sommeil dues à des réveils nocturnes fréquents. La consommation d’environ 150 à 200 ml d’eau dans les heures qui précèdent le coucher est suffisante pour éviter une déshydratation nocturne sans provoquer de surcharge liquidienne dans la vessie. Cette hydratation doit aussi être ajustée en fonction des facteurs comme la température corporelle et la prise de repas salés ou épicés, qui augmentent la soif.

L’apport hydrique recommandé ne doit pas être uniformisé pour tous. Les besoins varient selon le sexe, l’âge, l’activité physique, l’indice de masse corporelle (IMC), et même la composition alimentaire. Par exemple, une alimentation riche en fruits et légumes fournit une part non négligeable d’eau (jusqu’à 20-30 % des besoins hydriques quotidiens). Les femmes enceintes, allaitantes ou les personnes âgées, ainsi que les athlètes, doivent ajuster leur apport en eau pour compenser des pertes hydriques accrues.

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Mincir: secouez les codes !

Si vous voulez mincir ou améliorer votre santé, l’exploration et la persévérance jouent un rôle clé, surtout lorsqu’il s’agit d’adopter de meilleures habitudes. 

L’exploration, c’est cette curiosité qui vous amène à tester de nouvelles recettes, à découvrir des aliments que tu n’avais jamais envisagés ou à revoir des habitudes alimentaires sous un nouvel angle. Cela permet d’identifier ce qui fonctionne pour votre corps, de comprendre ce qui fait du bien et ce qui pourrait freiner vos objectifs. Explorer, c’est aussi accepter que chaque corps est différent et qu’il faut parfois expérimenter pour trouver ce qui marche le mieux pour soi.

Mais une fois que vous avez découvert un rythme ou un style alimentaire qui vous convient, c’est la persévérance qui va vous aider à transformer ces découvertes en habitudes durables. La persévérance, c’est ce qui vous pousse à continuer même quand les résultats ne sont pas immédiats. Elle vous encourage à maintenir une alimentation équilibrée, à ne pas baisser les bras lors des écarts ou des moments difficiles. Car mincir ou mieux manger n’est pas une course rapide, c’est un marathon où la constance est souvent plus importante que la perfection.

Alors, posez-vous la question suivante :

Est-ce le moment d’explorer davantage, de tester de nouveaux plats ou méthodes, ou plutôt de persévérer et d’affiner ce que vous avez déjà mis en place ?

Si vous avez l’impression de stagner, d’avoir besoin de nouveauté pour vous remotiver, peut-être qu’un peu d’exploration est nécessaire.

Mais si vous sentez que vous êtes sur la bonne voie, même si c’est difficile, persévérez. Les résultats finiront par suivre avec de la patience et de la régularité.

L’essentiel est d’écouter votre corps et ses besoins actuels, tout en trouvant un juste équilibre entre découverte et engagement envers ce que vous avez déjà accompli.

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La tyrannie des injonctions alimentaires

Dans notre société actuelle, l’alimentation est devenue un champ de bataille d’injonctions contradictoires : « Il faut manger keto », « Il faut consommer plus de graines », « Évitez les glucides le soir », « Ne mélangez pas les fruits avec les protéines ».

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Ces règles, souvent simplistes et décontextualisées, ne tiennent pas compte de la complexité des besoins individuels en matière de nutrition.

D’un point de vue scientifique, il est essentiel de reconnaître que chaque organisme possède un métabolisme unique influencé par une multitude de facteurs, tels que la génétique, l’âge, le niveau d’activité physique, et même le microbiote intestinal.

Des études montrent que le microbiote, cette flore intestinale propre à chaque individu, joue un rôle clé dans la manière dont nous digérons et métabolisons les aliments. Ce qui peut être bénéfique pour une personne pourrait être inefficace, voire nuisible, pour une autre.

Sur le plan psychologique, la rigidité des règles alimentaires peut engendrer une relation malsaine avec la nourriture, créant de l’anxiété et de la culpabilité autour des choix alimentaires. Les comportements alimentaires restrictifs, dictés par des règles extérieures plutôt que par des sensations internes de faim et de satiété, peuvent perturber notre connexion naturelle avec notre corps et mener à des troubles alimentaires.

Il est donc essentiel de prôner une approche individualisée qui repose sur l’écoute attentive des signaux internes du corps. Des indicateurs tels qu’un bon transit intestinal, un sommeil de qualité, et l’absence de douleurs ou d’inconfort digestif sont des signes que l’alimentation est bien adaptée à notre physiologie unique. 

Ces ressentis corporels sont des guides plus fiables que n’importe quelle règle alimentaire universelle.

Je vous invite à vous écouter davantage, à vous faire confiance, et à vous affranchir des diktats alimentaires. 

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Forte de près de 30 ans d’expérience dans le domaine de la psycho-nutrition, je suis convaincue que c’est en écoutant notre propre corps que nous pouvons véritablement trouver un équilibre alimentaire qui nous convient.

L’anti-âge naturel: le muscle

✅Vous êtes en préménopause ? 

✅Vous traversez la ménopause ? 

✅Vous avez l’impression que votre corps ne répond plus de la même manière qu’avant ? 

✅Vous ressentez une baisse d’énergie, de la fatigue, ou vous remarquez que vos muscles se relâchent malgré vos efforts ? 

✅Vous avez du mal à contrôler votre poids, ou vos articulations semblent plus fragiles qu’auparavant ?

Si vous vous reconnaissez dans l’une de ces situations, sachez que vous n’êtes pas seule.

La ménopause est une étape naturelle de la vie, mais elle est souvent entourée de confusion, de désinformation, et malheureusement, d’une pénurie de connaissances même parmi les professionnels de santé. 

Beaucoup d’entre nous n’ont jamais reçu les bons conseils pour bien vivre cette transition. Pourtant, une approche naturelle et efficace existe pour contrer les effets du vieillissement : maintenir et développer le muscle.

La nutrition est un pilier essentiel mais non suffisant.

À partir de 30 ans, nous perdons environ 3 à 8 % de notre masse musculaire chaque décennie. Ce processus, appelé sarcopénie, s’accélère drastiquement à la ménopause, avec une perte pouvant atteindre jusqu’à 1 % par an après 50 ans. Il est donc inévitable que notre masse musculaire diminue avec l’âge, mais cette réalité ne doit pas être une fatalité. En comprenant mieux les mécanismes de cette perte musculaire, vous pouvez ralentir ce processus et préserver votre force, votre vitalité et votre santé globale.

Pourquoi le muscle est-il essentiel ?

Le muscle n’est pas seulement une question d’apparence physique. Il joue un rôle central dans la santé globale, surtout à la ménopause :

  • Préservation de la densité osseuse : Après la ménopause, la perte osseuse s’accélère, augmentant le risque d’ostéoporose. Des muscles forts aident à soutenir et à protéger vos os.
  • Gestion du poids : Chaque kilogramme de muscle brûle plus de calories au repos que le tissu adipeux. Plus vous avez de muscle, plus votre métabolisme de base est élevé, facilitant le contrôle du poids.
  • Énergie et vitalité : Des muscles bien entretenus augmentent votre endurance, réduisent la fatigue et améliorent la qualité de vie.
  • Protection contre les maladies chroniques : Les études montrent que la sarcopénie est associée à un risque accru de maladies métaboliques, telles que le diabète de type 2, et de maladies cardiovasculaires.

Un programme conçu pour vous par deux expertes dans leur domaine !

C’est pourquoi je suis en train de construire une nouvelle formation, et cette fois-ci, en co-création avec une experte médicale spécialisée dans ce domaine. Cette formation s’adressera à toutes les femmes dès la préménopause, et surtout à celles qui ne pratiquent pas le sport ou qui ne l’aiment pas particulièrement.

Nous comprenons que l’idée de faire du sport peut être décourageante, voire intimidante, surtout si ce n’est pas quelque chose que vous avez l’habitude de faire ou que vous appréciez. 

C’est pour cela que cette formation est spécialement conçue pour vous : elle vous montrera comment intégrer des gestes simples et des habitudes efficaces dans votre quotidien, sans pour autant vous transformer en athlète.

Cette formation, qui sera organisée dans les prochains mois (semaines), est née d’un constat : les femmes sont mal informées sur la ménopause et ses conséquences, et nous voulons changer cela. 

Notre objectif est de vous fournir les outils et les connaissances nécessaires pour vous sentir forte, confiante et prête à affronter cette nouvelle phase de votre vie, même si vous n’avez jamais aimé le sport.

Restez à l’écoute pour plus d’informations sur cette opportunité unique qui fera du muscle votre véritable garantie anti-âge.

On y travaille avec passion !

Toutes les informations seront données dans le groupe : https://www.facebook.com/groups/453745628296735/?ref=share_group_link

Flocons d’avoine: superaliment ou source de problèmes?

Il est indéniable que les flocons d’avoine jouissent d’une popularité croissante en tant que superaliment dans l’alimentation moderne. Cependant, il est important de rappeler que cette notoriété ne signifie pas qu’ils sont adaptés à tout le monde.

Alors pour qui ?

Les flocons d’avoine sont particulièrement bénéfiques pour les sportifs en raison de leur teneur élevée en glucides complexes, fournissant une source d’énergie durable. Ils contiennent également du bêta-glucane, une fibre soluble qui peut aider à réduire le cholestérol sanguin et à stabiliser la glycémie. Cependant, la majorité des personnes n’a pas nécessairement besoin d’une telle quantité de glucides complexes, surtout si elles ne mènent pas une vie active ou sportive.

L’avenine : Une protéine controversée

L’avenine est une lectine présente dans l’avoine. Les lectines sont des protéines qui se lient aux glucides et peuvent interagir avec les cellules de la paroi intestinale. Cette interaction peut provoquer une réponse inflammatoire chez certaines personnes, entraînant des symptômes digestifs tels que des ballonnements, des douleurs abdominales et des diarrhées. Ces effets sont particulièrement préoccupants pour les personnes souffrant de troubles gastro-intestinaux tels que le syndrome de l’intestin irritable (SII).

Les mécanismes exacts par lesquels l’avenine peut provoquer ces réactions ne sont pas entièrement compris, mais il est suggéré que cette lectine pourrait altérer la perméabilité intestinale, un phénomène souvent désigné comme « leaky gut » ou intestin perméable. Une perméabilité intestinale accrue peut permettre le passage de substances indésirables dans la circulation sanguine, ce qui peut déclencher des réponses immunitaires et inflammatoires. Bien que l’avoine soit souvent tolérée par les personnes sensibles au gluten, il est crucial de noter que l’avenine peut encore poser des problèmes similaires.

Autres inconvénients potentiels

1. Allergie : Bien que rare, certaines personnes peuvent être allergiques à l’avoine, avec des symptômes tels que des éruptions cutanées, des démangeaisons, des troubles respiratoires et des douleurs abdominales.

2. « Contamination » croisée : L’avoine est naturellement sans gluten, mais elle est souvent cultivée, transportée et transformée à proximité de céréales contenant du gluten comme le blé, l’orge et le seigle. Cela peut entraîner une « contamination » croisée, ce qui est particulièrement problématique pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque ou sensibles au gluten.

3. Phytates : L’avoine contient des acides phytiques (phytates), qui peuvent se lier à certains minéraux comme le fer, le zinc et le calcium, et en réduire l’absorption. Bien que cela soit rarement un problème pour ceux qui consomment une alimentation variée, cela pourrait affecter les personnes ayant des besoins nutritionnels spécifiques ou des régimes alimentaires limités.

Les flocons d’avoine précuits: vigilance

Il est également important de signaler que la consommation de flocons d’avoine précuits, couramment trouvés dans les produits instantanés, peut être problématique pour les personnes ayant des troubles de la régulation de la glycémie, comme le diabète ou la résistance à l’insuline. Les flocons d’avoine précuits ont un indice glycémique plus élevé en raison de leur processus de précuisson, ce qui peut entraîner des augmentations rapides et importantes de la glycémie. Ces fluctuations peuvent être particulièrement préjudiciables pour les individus qui ont des difficultés à gérer leur glycémie, exacerbant ainsi les complications métaboliques.

Individualisation de l’alimentation : une nécessité

Il est essentiel de souligner que l’alimentation doit être personnalisée. Les flocons d’avoine, bien que bénéfiques pour certains, peuvent ne pas convenir à d’autres en raison de leurs effets sur la glycémie ou des réactions à l’avenine.

Chaque individu a des besoins nutritionnels spécifiques qui doivent être pris en compte pour une alimentation saine et équilibrée. Pour cette raison, il est recommandé de consulter un professionnel de la nutrition (un vrai, pas un/une pseudo coach auto proclamé qui a perdu du poids avec des produits « miracles ») pour déterminer les aliments les plus adaptés à votre situation personnelle.

En conclusion, il est essentiel de reconnaître que la nutrition, à l’instar de bien d’autres domaines, n’est pas régie par une vérité unique et universelle.

Chaque individu possède des besoins spécifiques et réagit différemment aux aliments, rendant illusoire l’idée d’un régime alimentaire parfait pour tous.

En somme, la nutrition est une science de nuances, où l’écoute de son propre corps et le recours à des conseils professionnels jouent un rôle fondamental pour atteindre un bien-être optimal.

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Les racines émotionnelles des troubles alimentaires

En tant que psychonutritionniste, j’ai malheureusement souvent l’occasion de rencontrer des femmes qui luttent avec des troubles alimentaires.

Il est essentiel de comprendre que derrière chaque comportement alimentaire désordonné se cache une histoire profondément personnelle et souvent douloureuse.

Ces comportements ne sont pas des caprices ou des choix délibérés, mais des mécanismes de survie face à des expériences traumatisantes.

La plupart des « troubles alimentaires » ne sont pas des troubles en soi. Ce sont des tentatives de reprendre le contrôle après une enfance marquée par la trahison, la violation ou la négligence émotionnelle.

Si vous avez été régulièrement violée, contrainte ou négligée, il est compréhensible que vous essayiez de reprendre le contrôle de votre corps en vous adonnant à des crises de boulimie ou en vous restreignant.

Si vous avez souvent été témoin de disputes intenses, de trahisons familiales et que vous n’avez pas reçu de soutien émotionnel durant ces moments, il est logique que la nourriture devienne un moyen de réguler vos émotions.

Les recherches montrent que les enfants qui subissent des abus sexuels ou des abus émotionnels sont 4 fois plus susceptibles de développer un trouble alimentaire.

Derrière les troubles alimentaires se cache souvent de la rage. C’est un désir de se déconnecter de notre corps parce que nous ressentons tant de honte et de dégoût.

Mais cette honte ne nous appartient pas. Elle provient de la manière dont quelqu’un nous a traités. De la façon dont nous avons été sévèrement punis physiquement. Ou du fait que nous n’avons jamais été touchés affectueusement.

Cette honte provient des avances non désirées, des limites qui ont été violées et des adultes qui nous ont montré que notre corps n’était pas en sécurité.

La suralimentation (ou le fait de se priver de nourriture) est une tentative d’enterrer cette honte, d’oublier des souvenirs douloureux ou de s’assurer que personne ne voudra plus jamais nous violer.

Le cycle de la restriction alimentaire nous offre une distraction nécessaire. Cela nous donne quelque chose sur quoi nous concentrer et obséder, pour ne pas avoir à affronter le chagrin et la douleur non résolus.

En comprenant ces dynamiques, nous pouvons commencer à guérir et à retrouver une relation plus saine avec la nourriture et avec nous-mêmes.

Sachez qu’il est possible de surmonter ces défis. Avec le bon soutien et les bonnes ressources, chacun peut trouver le chemin vers la guérison.

Il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seul dans ce parcours. Il existe des professionnels, des groupes de soutien et des proches prêts à vous aider. Chaque petit pas vers la compréhension de vous-même et de vos émotions est un pas vers la liberté et le bien-être. Ne perdez jamais espoir, car la guérison est toujours possible.

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