Le jeûne dérange ceux qui ne se remettent pas en question

Quand un animal tombe malade, il ne lance pas un débat intérieur sur le nombre idéal de repas par jour. Il s’arrête spontanément de manger, se met au calme, boit un peu, dort beaucoup et laisse son organisme travailler.

Instinctivement, il applique un principe physiologique très simple: Quand la digestion est au repos, l’énergie (et donc le flux sanguin, les hormones, les enzymes) peut être redirigée vers d’autres fonctions vitales (immunité, réparation tissulaire, régulation de l’inflammation).

Chez l’être humain, c’est la même biologie, mais nous avons désappris à l’écouter. À chaque fois que nous mangeons, le corps doit mobiliser une énorme logistique.

Le système digestif s’active, le pancréas sécrète de l’insuline, le foie traite les nutriments, l’intestin filtre et trie ce qui est utile et ce qui doit être éliminé.

Cette activité demande de l’oxygène, des enzymes, des vitamines, des minéraux et une bonne partie de notre énergie disponible.

Quand on est malade, cette énergie serait bien plus utile pour

  • soutenir le système immunitaire
  • réparer les tissus
  • éliminer les toxines et les déchets produits par l’inflammation

Si, dans ces moments délicats, on ajoute des repas lourds, gras, sucrés ou ultra transformés, on détourne une partie de la force vitale vers la digestion, au lieu de la laisser entièrement disponible pour la guérison.

Sur le plan physiologique, cela a du sens de réduire (ou parfois de suspendre) les apports alimentaires pour laisser le corps se concentrer sur l’essentiel.

Le mot jeûne déclenche pourtant beaucoup de réactions émotionnelles.

Beaucoup de personnes le critiquent sans jamais l’avoir pratiqué, simplement parce qu’elles ont lu un article alarmiste dans un magazine ou parce que cela sort de ce qu’elles considèrent comme la normalité. Or, le jeûne, ce n’est pas un délire New Age. C’est un état biologique prévu par notre organisme !!

Au bout de quelques heures sans apport alimentaire, le corps commence à

  • faire baisser l’insuline
  • utiliser le glycogène stocké dans le foie
  • mobiliser progressivement les graisses de réserve
  • activer des mécanismes de nettoyage cellulaire (ce que l’on appelle l’autophagie), qui permettent de recycler et d’éliminer ce qui est abîmé ou inutile

Ce mécanisme d’autophagie est tellement central pour notre santé qu’il a été mis à l’honneur par un prix Nobel de médecine en 2016, récompensant les travaux qui ont précisément montré comment nos cellules se nettoient et se régénèrent de l’intérieur.

Je m’étonne d’ailleurs que l’on en parle si peu, alors que l’on consacre tellement de place aux « régimes ou méthodes miracles » et aux dernières modes alimentaires, en oubliant ces processus de base qui soutiennent réellement la longévité et la réparation.

Ce basculement énergétique est un mouvement naturel, prévu pour alterner avec les périodes où l’on mange. Ce qui est récent dans l’histoire, ce n’est pas le jeûne, c’est le fait de manger tout le temps, du matin au soir, sans aucun vrai repos digestif.

Un point intéressant, rarement questionné par ceux qui critiquent le jeûne, concerne justement le fameux petit déjeuner. Beaucoup défendent bec et ongles l’idée qu’il faudrait impérativement manger dès le réveil, même sans faim réelle. Pourtant, peu de gens se demandent d’où vient cette croyance.

Pendant des siècles, la plupart des populations prenaient un premier repas plus tard dans la matinée ou à la mi journée. Le “petit déjeuner” moderne, sucré, céréales prêtes à l’emploi, tartines, pâte à tartiner, jus de fruits, est largement issu

  • de l’organisation du travail (horaires fixes, journée structurée par l’usine ou le bureau)
  • du développement de produits industriels faciles à consommer rapidement
  • d’un marketing très efficace qui a martelé que « petit déjeuner est le repas le plus important de la journée »

Ce modèle ne s’est pas imposé parce que notre physiologie l’a demandé, mais parce que notre société en avait besoin et que certains secteurs y ont trouvé un intérêt économique. Pourtant, ce sont souvent les mêmes personnes qui jugent le jeûne dangereux, sans jamais interroger l’historique et la pertinence de ce premier repas chez des personnes qui n’ont simplement pas faim au réveil.

Cela ne signifie pas que tout le monde doit jeûner, ni que le petit déjeuner est mauvais par principe. La science nous montre surtout que

  • la qualité de ce que l’on mange compte plus que le nombre exact de repas
  • les périodes de repos digestif favorisent une meilleure sensibilité à l’insuline, un meilleur équilibre inflammatoire et un meilleur fonctionnement cellulaire chez beaucoup de personnes
  • le corps n’a pas besoin d’être “rempli” en continu pour rester en vie, bien au contraire

Évidemment, certaines situations nécessitent de la prudence (grossesse, troubles du comportement alimentaire, certaines pathologies métaboliques ou traitements médicamenteux). Le jeûne doit alors être adapté, accompagné ou parfois évité. La nuance est essentielle. Mais rejeter ce principe en bloc, uniquement parce qu’il bouscule nos habitudes, c’est passer à côté d’un outil thérapeutique puissant, ancré dans notre biologie.

L’aberration, ce n’est pas de laisser parfois son système digestif au repos. L’aberration, c’est de croire que la santé, surtout dans les grandes maladies, se construit à coups de produits gras, sucrés, ultra transformés, pauvres en nutriments et riches en molécules nocives, au seul prétexte que “il faut bien manger quelque chose”.

La vraie santé se construit

  • dans un mental solide et apaisé
  • une vision positive de soi et de sa guérison
  • une alimentation vivante, riche en nutriments, adaptée aux besoins réels du corps et prise en quantité raisonnable
  • une eau de bonne qualité pour soutenir toutes les réactions chimiques de l’organisme

Et parfois, elle passe aussi par l’acceptation de ne pas manger pendant un temps, pour laisser le corps faire ce qu’il sait faire mieux que nous. Retrouver sa propre voie d’équilibre.

Et personnellement…le jeûne me permet de décupler le plaisir des moments de repas.

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Que font celles qui y arrivent ?

La perte de poids fait partie des résolutions les plus courantes, surtout au mois de janvier, souvent après les excès alimentaires des fêtes de fin d’année. Mais que ce soit en début d’année ou à tout autre moment, il existe des points communs entre les personnes qui atteignent leurs objectifs de manière durable. Voici les comportements et habitudes, validés par la science, qui permettent de mieux gérer son poids et de retrouver un équilibre.

1. Une motivation ancrée dans le personnel

Les recherches montrent que la motivation intrinsèque (celle qui provient de nos propres désirs, et non d’une pression externe) est un facteur clé de réussite. Plutôt que de se focaliser uniquement sur un chiffre sur la balance, ces personnes définissent des objectifs liés à leur bien-être : plus d’énergie, un meilleur sommeil, ou un sentiment de légèreté.

2. Le temps et la patience comme alliés

Les changements physiologiques, comme la régulation des hormones de la faim (ghréline, leptine), prennent du temps. Ces personnes acceptent que le processus soit lent et progressif, tout en comprenant que des habitudes ancrées sur le long terme produisent des résultats durables.

3. Un focus sur la qualité des aliments

Au lieu de compter des calories ou des points, elles privilégient une alimentation riche en aliments entiers : fruits, légumes, protéines de qualité, bonnes graisses, et glucides complexes. Les aliments ultra-transformés, souvent riches en sucres et additifs, sont évités car ils perturbent les signaux de satiété.

4. Une gestion des écarts sans culpabilité

Les études sur les comportements alimentaires montrent que culpabiliser après un “craquage” peut renforcer les comportements impulsifs ou compulsifs. Ces personnes analysent plutôt ce qui s’est passé, identifient les déclencheurs émotionnels ou environnementaux, et reprennent leur parcours sans s’auto-flageller.

5. La continuité des rendez-vous, même en cas de reprise de poids

Annuler un rendez-vous par honte est contre-productif. Les moments de stagnation ou de reprise de poids sont une opportunité pour le thérapeute d’analyser les habitudes, de proposer des ajustements, et de maintenir le soutien psychologique nécessaire.

6. L’écoute des signaux corporels

Apprendre à différencier la faim biologique de l’envie émotionnelle est essentiel. Cela peut inclure des pratiques comme :

• Ne pas manger en l’absence de faim.

• Respecter les périodes de digestion pour éviter le grignotage constant.

• Manger lentement, ce qui améliore les signaux de satiété (régulés par des hormones comme la leptine et le GLP-1).

7. Une lecture attentive des étiquettes

Les études nutritionnelles insistent sur l’importance de vérifier les ingrédients plutôt que de se focaliser sur les calories. Les listes longues et incompréhensibles indiquent souvent la présence d’additifs, de sucres cachés, ou de graisses de mauvaise qualité.

8. Un respect accru de soi-même

Les personnes qui réussissent cessent de se critiquer constamment et pratiquent davantage d’auto-compassion. L’auto-dénigrement augmente le stress, lequel peut à son tour perturber les hormones du poids, comme le cortisol.

9. L’intégration du jeûne intermittent

Bien qu’il ne convienne pas à tout le monde, le jeûne intermittent, lorsqu’il est bien encadré, peut améliorer la sensibilité à l’insuline, réguler les hormones de la faim, et favoriser une meilleure digestion.

10. Des activités pour réguler les émotions

Plutôt que d’utiliser la nourriture comme seul régulateur émotionnel, elles trouvent d’autres moyens de gérer le stress et les émotions : sport, méditation, écriture, ou activités créatives.

Un appel à changer de paradigme

Il est temps de sortir de la vision restrictive des régimes qui prônent la privation et les calculs incessants. Ces approches créent un cercle vicieux de frustration, de reprise de poids, et d’insatisfaction personnelle.

Investissez dans votre santé et dans une relation de confiance avec un professionnel. Ensemble, vous pourrez bâtir un plan qui respecte votre corps, vos émotions, et vos besoins individuels.

Arrêtez d’espérer des solutions miracles vendues par les médias et les réseaux sociaux. Votre bien-être ne réside pas dans une pilule magique, mais dans une compréhension profonde de votre corps, de vos émotions, et de vos habitudes.

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20 règles d’or pour une vie saine et équilibrée

Parce que je sais que tout le monde ne peut pas toujours se rendre en consultation, j’ai voulu créer ce petit guide accessible à toutes. Ces 20 règles d’or ne remplacent pas un accompagnement personnalisé, mais elles peuvent déjà vous aider à clarifier votre vision d’une vie saine et équilibrée. Mon objectif est de vous offrir des pistes simples et concrètes pour avancer à votre rythme, avec bienveillance et sans pression.

1. Privilégier des repas aux ingrédients identifiables

Consommer des aliments dont vous connaissez les ingrédients permet de contrôler leur qualité nutritionnelle et d’éviter les produits ultra-transformés. Ces derniers, souvent riches en sucres raffinés, graisses saturées, additifs, et pauvres en fibres, sont conçus pour leur rentabilité et non pour leurs bienfaits. De plus, les procédés industriels (extrusion, cuisson à haute température) dégradent leur valeur nutritive et favorisent une ingestion rapide, réduisant la satiété.

2. Augmenter la consommation de légumes

Les légumes devraient constituer au moins la moitié de l’assiette à chaque repas. Riches en fibres, antioxydants et micronutriments essentiels, ils soutiennent la santé intestinale, indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire. De plus, ils contribuent à réguler l’acidité corporelle, limitant ainsi les processus inflammatoires et les troubles métaboliques comme la glycémie instable, l’hypercholestérolémie, ou la fatigue chronique.

3. Éviter les aliments contenant des calories vides

Les aliments raffinés, dépourvus de micronutriments, comme les biscuits industriels, n’apportent que des sucres simples, graisses hydrogénées, et additifs. Remplacez ces produits par des plaisirs occasionnels faits maison, où vous pouvez contrôler la qualité des ingrédients pour limiter les effets métaboliques négatifs.

4. Réduire la consommation de sodas

Les boissons sucrées augmentent le risque de développer une stéatose hépatique non alcoolique (NASH) et perturbent la régulation de l’appétit. Le cerveau ne comptabilise pas les calories liquides, ce qui peut entraîner un apport calorique excessif. Privilégiez l’eau ou les infusions comme alternatives.

5. Consommer des bonnes graisses

Les lipides de qualité, essentiels pour la régénération cellulaire et la santé du système nerveux, doivent faire partie de l’alimentation quotidienne. Optez pour des huiles végétales de première pression à froid (olive, colza), les avocats, les noix et graines. Ces graisses influencent positivement l’état inflammatoire, la fluidité sanguine et l’équilibre hormonal.

6. Favoriser les aliments à index glycémique bas

Privilégier des aliments à faible index glycémique limite les variations brutales de la glycémie, réduisant ainsi la sollicitation excessive du pancréas. Une évaluation précise de la charge glycémique des repas est recommandée pour optimiser l’impact sur la santé métabolique.

7. Assurer une hydratation suffisante

L’eau, essentielle à la vie, doit être consommée en quantité adaptée selon l’âge, le poids, et le niveau d’activité physique. Un minimum de 1,5 litre d’eau par jour est recommandé pour maintenir l’équilibre hydrique et soutenir les fonctions métaboliques. Privilégiez les eaux faiblement minéralisées pour une consommation quotidienne.

8. Mastiquer correctement et manger en pleine présence

Une mastication adéquate améliore la digestion en facilitant l’assimilation des nutriments et favorise la satiété. Manger lentement, sans distraction, permet de mieux écouter ses signaux corporels et d’éviter la surconsommation.

9. Consommer des aliments de saison et locaux

Les produits de saison, cultivés localement, sont plus riches en nutriments, plus frais, et souvent moins contaminés par les pesticides. Ils soutiennent également une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.

10. Diversifier les sources de protéines

Une alimentation équilibrée doit inclure des protéines d’origine végétale (légumineuses, tofu, graines) pour réduire la dépendance aux protéines animales, limiter l’acidification de l’organisme, et bénéficier de fibres et micronutriments supplémentaires.

11. Réduire le stress alimentaire

Manger dans un environnement calme et sans distraction améliore la digestion et permet de mieux interpréter les signaux de faim et de satiété, réduisant ainsi les comportements de surconsommation liés au stress.

12. Introduire des aliments fermentés

Les aliments fermentés comme le kéfir, la choucroute, ou le miso, riches en probiotiques, soutiennent l’équilibre du microbiote intestinal, essentiel à l’immunité, à la régulation de l’humeur, et à une digestion efficace.

13. Limiter la consommation de sel

Un apport excessif en sel peut contribuer à l’hypertension et aux maladies cardiovasculaires. Remplacez le sel par des herbes aromatiques et des épices pour relever les plats tout en préservant votre santé.

14. Augmenter l’apport en fibres

Les fibres, présentes dans les fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses, favorisent un bon transit intestinal, régulent la glycémie et le cholestérol, et nourrissent les bactéries bénéfiques du microbiote.

15. Maintenir un rythme alimentaire régulier mais à l’écoute 

Des repas espacés suis permettent de stabiliser la glycémie et d’éviter les fluctuations énergétiques et hormonales, notamment celles liées à l’insuline.

16. Optimiser la qualité du sommeil

Un sommeil de qualité est indispensable à l’équilibre métabolique. Le manque de sommeil perturbe les hormones régulant l’appétit (leptine et ghréline), favorisant la prise de poids et les troubles métaboliques.

17. Limiter l’alcool

L’alcool perturbe le métabolisme hépatique, la régulation glycémique, et le sommeil. Réservez-le à des occasions exceptionnelles et consommez-le avec modération. Et honnêtement, si vous pouvez vous en passer, c’est beaucoup mieux chaque verre consommé augmente le risque de cancer et ça, la société de consommation ne le met pas en avant.

18. Intégrer une activité physique régulière

L’exercice, même modéré, améliore la sensibilité à l’insuline, réduit l’inflammation et contribue au bien-être mental. Choisissez une activité adaptée à vos goûts pour garantir une pratique durable.

19. Essayer les pauses digestives (jeûne suffisant)

Le jeûne est physiologique, et nous en avons besoin pour permettre au système digestif de se reposer et d’améliorer la régulation hormonale, en particulier celle de l’insuline. Chaque personne doit trouver l’intervalle qui lui convient.

20. Développer une relation saine avec l’alimentation

Adoptez une approche bienveillante et équilibrée, sans culpabilité, pour que manger reste un plaisir. Écoutez vos sensations corporelles et vos envies tout en maintenant des choix éclairés.

Il y a évidemment plein d’autres choses à faire si on veut améliorer notre relation à nous et à l’alimentation. Notre principale difficulté se trouve dans les angles morts. On croit savoir mais en réalité on ne sait pas vraiment.

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L’assiette surchargée de nos émotions 

L’alimentation occupe une place centrale dans nos vies. Elle nous nourrit, nous réconforte, nous réunit. Pourtant, au fil des années, je constate qu’elle est souvent investie d’un rôle démesuré, presque irréaliste : celui de nous apporter bonheur, équilibre et satisfaction totale.

Pour beaucoup, le plaisir gustatif est une échappatoire face aux défis du quotidien. Savourer un repas, explorer des saveurs inédites ou partager un moment convivial autour de la table est une expérience précieuse. Cependant, lorsque l’alimentation devient la source principale de réconfort ou de joie, elle se retrouve investie d’une mission qu’elle ne peut remplir seule.

En consultation, j’entends régulièrement des femmes dire :

• “Manger est le seul moment de plaisir que je m’accorde dans la journée.”

• “C’est mon petit réconfort quand tout va mal.”

• “Sans mon carré de chocolat ou mon verre de vin le soir, je ne tiendrais pas.”

Ces phrases résonnent profondément, car elles traduisent un besoin non comblé ailleurs dans la vie : un moment de détente, une reconnaissance de soi, ou simplement une pause dans un quotidien trop chargé.

La réduction de l’alimentation à un outil de compensation émotionnelle ou de plaisir systématique crée un déséquilibre.

En réalité, elle joue un rôle multifacette : nourrir notre corps, soutenir notre santé, offrir une énergie durable et être un vecteur de connexion sociale. L’alimentation est une alliée puissante, mais elle n’est qu’une pièce du puzzle du bien-être.

Le lien entre alimentation et émotions s’explique en partie par la neurochimie. La consommation de certains aliments, comme le chocolat ou les glucides, stimule la libération de dopamine et de sérotonine, les hormones du plaisir et du bien-être. Cette réponse peut offrir un soulagement temporaire face au stress ou aux émotions négatives, mais elle est éphémère.

Des études montrent que l’effet de ces “boosts alimentaires” sur l’humeur diminue avec le temps, et leur répétition peut conduire à une boucle de frustration ou à une dépendance psychologique. En revanche, des pratiques telles que l’exercice physique, le sommeil de qualité ou la méditation apportent des bénéfices émotionnels plus durables en favorisant une régulation hormonale et un sentiment global d’équilibre.

L’acte de manger pour gérer ses émotions peut parfois masquer des besoins profonds. Par exemple, une envie de sucré en soirée peut être un signe de fatigue non reconnue, et non une faim réelle. De même, un grignotage compulsif peut être une réponse à une charge mentale excessive ou à un sentiment d’ennui.

Dans une perspective psychologique, reconnaître ces mécanismes est une étape essentielle pour reprendre le contrôle. Cela nécessite de cultiver une posture d’observation bienveillante : au lieu de juger, on cherche à comprendre ce qui se cache derrière l’envie alimentaire.

Quelques pistes pour alléger cette pression

1. Diversifie tes sources de plaisir

• Le cerveau est capable de produire des hormones de bien-être grâce à d’autres activités comme le sport (endorphines), la créativité (dopamine), ou le contact avec la nature (sérotonine). Une simple promenade peut souvent avoir plus d’impact qu’un grignotage.

2. Apprends à décoder tes envies alimentaires

• En identifiant si ton envie de manger provient de la faim physique ou d’une émotion (stress, ennui, tristesse), tu peux commencer à répondre à tes besoins autrement. Les outils comme le journal alimentaire émotionnel peuvent être très utiles.

3. Redonne à l’alimentation sa juste place

• Adopter une vision plus fonctionnelle de la nourriture (comme un carburant pour ton corps et ton esprit) permet de réduire sa charge émotionnelle. Elle redevient ainsi une alliée et non un refuge unique.

L’alimentation joue un rôle fondamental, mais elle ne peut pas tout résoudre. Une approche équilibrée repose sur la reconnaissance de ses besoins émotionnels et physiques, tout en diversifiant les sources de bien-être. L’objectif ? Alléger la pression exercée sur la nourriture et intégrer d’autres piliers essentiels du bien-être comme les relations sociales, le sommeil et les moments de reconnexion à soi.

En offrant à l’alimentation sa juste place, tu te libères d’attentes irréalistes et t’ouvres à une vie plus harmonieuse. Chaque élément de ton quotidien peut alors jouer son rôle, en contribuant à construire un bonheur plus global et durable.

Avec bienveillance,

Delphine

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Et si mincir commençait par ressentir ?

Ce matin, au cœur d’une conversation sincère et profonde avec une patiente, nous avons exploré ensemble les émotions qu’elle vit actuellement. Ces échanges, authentiques et chargés d’émotion, sont un témoignage puissant de la complexité et de la beauté de l’expérience humaine.

Les émotions, ces vagues intérieures, sont le reflet de notre être. Souvent, nous aspirons à les effacer, à les repousser dans l’ombre de notre esprit, croyant à tort que c’est la voie vers la paix intérieure.

Or, effacer nos émotions, c’est comme effacer une partie de nous-même !

La stabilité émotionnelle n’est pas l’absence d’émotions, mais l’art de les accueillir, de les comprendre. C’est un voyage intérieur où chaque émotion devient un guide, un messager qui nous parle de nos besoins, de nos peurs, de nos joies.

Écouter nos émotions, c’est s’ouvrir à la richesse de notre monde intérieur. C’est apprendre le langage subtil de notre cœur. Chaque sentiment, chaque frémissement est une invitation à la découverte de soi. C’est dans cette écoute attentive que réside la vraie force. Car comprendre ses émotions, c’est se comprendre soi-même. C’est bâtir un pont entre le cœur et l’esprit, où règnent l’équilibre et l’harmonie.

Les émotions ne sont pas nos ennemies. Elles sont les couleurs de notre âme, les nuances de notre existence. Elles nous rendent vivantes, authentiques, uniques. Alors, au lieu de chercher à les effacer, apprenons à les vivre, à les réguler, à les chérir. Car c’est dans leur étreinte que se trouve la véritable sagesse du cœur.

En intégrant cette compréhension profonde des émotions et de leur résonance dans le corps, nous apprenons aussi à transformer notre relation avec la nourriture. Plutôt que de manger pour anesthésier une émotion, pour masquer un inconfort, nous commençons à manger parce que nous en avons envie et parce que cela nous procure du plaisir. Cette approche consciente et attentive nous permet de savourer les aliments, non pas comme un moyen d’échapper à nos sentiments, mais comme une expérience enrichissante et joyeuse en soi.

Ce changement de perspective marque un tournant significatif. Lorsque nous mangeons en pleine présence, en écoutant les signaux de notre corps et en respectant nos émotions, nous échappons au cycle de l’alimentation compulsive. Nous apprenons à reconnaître les vraies faims (qu’elles soient physiques ou émotionnelles) et à y répondre de manière saine. Ainsi, chaque bouchée devient une célébration de l’instant présent, une affirmation de notre choix de prendre soin de nous avec amour et respect.

En somme, cette approche holistique, qui englobe les émotions, le corps et nos habitudes alimentaires, nous guide vers une vie plus équilibrée et épanouie, où manger n’est plus un acte irrépressible pour effacer un inconfort, mais un choix conscient de plaisir et de bien-être.

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Plaisirs coupables: La réalité quotidienne des femmes.

Dans un monde où l’image corporelle règne en maître, chaque femme se trouve au cœur d’une lutte intime et émotionnellement chargée. C’est une bataille qui se joue quotidiennement, oscillant entre l’envie de se laisser aller aux plaisirs culinaires et la nécessité de préserver une silhouette conforme aux standards sociétaux.

Imaginez un instant : un plat délicieux devant vous, une tentation presque tangible. C’est le plaisir à l’état pur, une évasion momentanée, un réconfort pour l’âme. Mais à peine ce plaisir est-il savouré qu’un sentiment de culpabilité s’installe. C’est la voix de la discipline, rappelant les normes de beauté strictes et parfois irréalistes qui pèsent sur nos épaules.

Cette voix intérieure est un murmure constant, un rappel des « devrais-je » et des « ne devrais-je pas ». Elle transforme chaque bouchée en un acte chargé de significations, en une décision qui dépasse largement le simple acte de manger. C’est une lutte entre le désir de se faire plaisir et celui de correspondre à un idéal.

Trouver l’équilibre entre ces deux extrêmes est une quête personnelle, un chemin semé d’embûches et de réconciliations. Il ne s’agit pas simplement de choisir entre manger et ne pas manger, mais de naviguer dans les eaux complexes de l’acceptation de soi et de la résistance aux pressions extérieures.

Ce voyage est marqué par la résilience et la vulnérabilité. Chaque femme qui entreprend ce périple se confronte à ses propres démons, tout en cherchant à s’épanouir et à trouver la paix avec elle-même. C’est un récit de force, d’amour-propre et de la découverte que, finalement, le véritable bonheur réside dans l’harmonie entre nos désirs et nos besoins.

En tant que nutritionniste, ma passion réside dans l’accompagnement bienveillant et empathique des femmes sur leur voyage personnel vers la découverte de soi et la sérénité. Avec cœur et dévouement, je m’engage à être votre guide, éclairant le chemin vers un équilibre où vos désirs culinaires et vos aspirations corporelles se rencontrent en harmonie. Ensemble, nous explorerons bien plus que la nutrition et le bien-être physique; nous plongerons dans les profondeurs de l’acceptation et de l’amour de soi, transformant chaque petit pas en une avancée ressentie avec gratitude.

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L’énergie au féminin: la part négligée

Dans chaque femme réside une flamme sacrée, un éclat d’énergie et de lumière, qui habite un sanctuaire nécessitant affection et égards. La nourriture se mélange avec les éléments, et harmonise les énergies vives parcourant son être.

Se nourrir devient pour la femme un geste sacré, bien au-delà de l’apaisement d’une faim corporelle ; c’est une cérémonie qui enrichit son aura, ces ondulations énergétiques qui la drapent, échos de ses expériences, de ses joies et de ses chagrins.

Chaque bouchée est une invitation à retrouver l’harmonie, à se reconnecter avec sa véritable nature.

Le rapport qu’entretient la femme avec la nourriture est imprégné d’une complexité émotionnelle, nourri par les traditions culturelles et familiales. Des ombres peuvent parfois obscurcir son champ énergétique, des voiles de honte et de culpabilité qui influencent ses choix alimentaires et la perception de son corps.

Mais la guérison est à sa portée, lui offrant l’opportunité d’identifier ces barrières, de les accueillir avec douceur et de les transformer en éclats de lumière. En prenant conscience de ses corps subtils, elle fait des choix alimentaires qui résonnent avec elle.

L’acte de se nourrir devient une pratique méditative, un rituel empreint de conscience.

À l’écoute des murmures de son corps, elle interprète les signaux de son énergie et choisit des aliments qui vibrent en accord avec sa fréquence personnelle. Elle comprend que chaque aliment détient une force énergétique qui influence son équilibre intime.

En harmonisant sa relation avec la nourriture, la femme entreprend un parcours de métamorphose profonde. Elle renoue avec le savoir ancestral inscrit dans son corps, rend hommage à la terre qui la sustente et célèbre l’existence avec une gratitude ravivée. Son aura se pare de lumière, révélant l’éclat intérieur de son âme, et elle devient un vecteur de guérison, pour elle-même et pour les autres.

Dans cet équilibre retrouvé, la femme ne se contente pas de vivre : elle rayonne, elle inspire, et chaque pas vers son essence est un coup de tonnerre qui résonne avec la force des éléments, proclamant sa renaissance énergétique au monde.

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