Arrêtez avec vos 10 000 pas !

C’est devenu un mantra santé universel : « Il faut faire 10 000 pas par jour ». Mais d’où vient ce chiffre ? Est-il scientifiquement fondé ? Et surtout, est-il vraiment indispensable de l’atteindre chaque jour pour être en bonne santé ? Spoiler : non.

L’idée des 10 000 pas ne vient pas d’un consensus médical, mais d’un coup marketing. En 1965, une entreprise japonaise commercialise un podomètre appelé Manpo-kei  (ce qui signifie littéralement « compteur de 10 000 pas ». ) Le chiffre est choisi pour son attrait symbolique : en japonais, le caractère pour 10 000 (万) ressemble à un petit bonhomme en train de marcher. Séduisant visuellement, mémorisable, mais sans base scientifique.

Ce que dit la science, la vraie:

Depuis, de nombreuses études ont réexaminé cette recommandation. Une étude menée par Harvard sur plus de 16 000 femmes âgées a montré que faire 4 400 pas par jour suffisait déjà à réduire la mortalité de 41 %. Les bénéfices augmentaient légèrement jusqu’à 7 500 pas, mais au-delà, l’effet plafonne (Lee et al., JAMA Internal Medicine, 2019).

Une méta-analyse de 2023, regroupant des données de plus de 226 000 personnes à travers le monde, a conclu que le risque de mortalité toutes causes confondues baisse déjà dès 3 967 pas par jour, et continue de diminuer jusqu’à environ 8 000 pas chez les plus de 60 ans (Paluch et al., European Journal of Preventive Cardiology, 2023)

D’autres travaux soulignent également qu’il ne s’agit pas seulement de nombre de pas, mais aussi d’intensité. Marcher à un rythme soutenu ou inclure des montées d’escaliers peut multiplier les bienfaits sans exploser le compteur de pas.

Ce qu’il faut vraiment viser

Plutôt que de viser un chiffre arbitraire, mieux vaut adopter une logique plus simple, mais plus fondée :

• Bouger régulièrement dans la journée, éviter la sédentarité prolongée.

• Marcher environ 30 minutes par jour à bonne allure (ce qui équivaut à ±6 000 pas dynamiques).

• Intégrer des activités modérées à intenses, comme recommandé dans les directives de santé publique (150 minutes/semaine minimum).

La pression des chiffres, un piège ?

Se fixer comme objectif les 10 000 pas peut être motivant… ou démoralisant. Certaines personnes se sentent en échec s’ils n’atteignent pas ce chiffre quotidien. C’est contre-productif : mieux vaut faire un peu que rien du tout. Marcher 4 000 pas par jour est déjà bénéfique. C’est la régularité qui fait la différence, pas l’obsession de la performance.

Oui, marcher est excellent pour la santé. Mais non, 10 000 n’est pas le chiffre magique. C’est une construction marketing reprise sans recul critique. La science nous dit aujourd’hui qu’il vaut mieux viser un mouvement régulier, adapté à son âge, son état de santé, et à son rythme de vie.

Alors, respirez… et marchez à votre pas.

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Le piège des régimes

Tu as peut-être déjà vécu cette situation : après un énième régime, tu perds du poids, avec une certaine satisfaction au départ.

Mais rapidement, ton quotidien devient rythmé par la restriction. Chaque repas est calculé, surveillé, contrôlé… jusqu’à ce que la frustration prenne le dessus. Ton corps commence à résister, ton énergie diminue, et malgré tous tes efforts, tu finis par craquer.

Cette perte de contrôle déclenche un profond sentiment d’échec et de culpabilité. Alors, pour compenser, tu recommences un régime, persuadée que cette fois, tu seras plus stricte, plus disciplinée.

Et pourtant, le cycle recommence : restriction → frustration → perte d’énergie → craquage → culpabilité → nouveau régime.

Si ces étapes te semblent familières, ce n’est pas une question de volonté. Ce n’est pas toi qui es en échec, c’est le système qui est défaillant.

Un processus physiologique et psychologique implacable

La restriction alimentaire prolongée entraîne des modifications biologiques bien documentées. Lorsqu’on impose à l’organisme un déficit calorique strict, il active des mécanismes de survie :

1. Diminution du métabolisme basal : Ton corps apprend à économiser l’énergie, ce qui rend chaque restriction de moins en moins efficace.

2. Augmentation de la faim et des pensées obsessionnelles autour de la nourriture : Ton cerveau libère davantage de ghréline (hormone de la faim) et diminue la production de leptine (hormone de la satiété), augmentant ainsi ton envie de manger.

3. Modification de la dopamine et du circuit de la récompense : Plus tu te prives, plus ton cerveau recherche des aliments hautement énergétiques, ce qui explique pourquoi les “craquages” portent souvent sur des aliments sucrés ou gras.

À ces mécanismes biologiques s’ajoute un impact psychologique profond :

• L’obsession de la perte de poids finit par dominer tes pensées.

• La culpabilité et la honte s’installent dès que tu t’éloignes des règles imposées.

• Ton estime de toi fluctue en fonction du chiffre sur la balance.

• Tu te sens en décalage avec ton entourage, tiraillée entre tes efforts et la frustration sociale.

Avec le temps, cette boucle répétitive engendre une fatigue mentale et émotionnelle, amplifiant la sensation d’échec et rendant chaque nouvelle tentative encore plus éprouvante.

Pourquoi ces régimes échouent-ils sur le long terme ?

La science est formelle : 80 à 95 % des personnes qui suivent un régime restrictif reprennent leur poids initial, voire plus, dans les cinq ans. Ce phénomène est connu sous le nom de “régain pondéral compensatoire”. Ton corps n’est pas programmé pour perdre du poids de manière drastique et prolongée. Au contraire, il cherche à te protéger contre ce qu’il perçoit comme une menace : la privation.

Chaque reprise de poids est vécue comme un échec personnel, alors qu’il s’agit en réalité d’une réaction biologique normale. Pourtant, au lieu de remettre en question la méthode, on a tendance à se remettre en question soi-même : Pourquoi je n’y arrive pas ? Pourquoi les autres semblent réussir ?

C’est là que la spirale devient toxique : plus tu essaies de contrôler ton poids par la restriction, plus ton corps résiste, et plus tu entres dans un cycle de frustration et de compulsions.

Sortir de cette spirale : une approche durable et respectueuse du corps

Si tu te reconnais dans ces schémas, il est peut-être temps d’envisager une autre approche. Une approche qui ne repose pas sur le contrôle excessif, mais sur une réconciliation avec ton alimentation et ton corps.

Plutôt que d’entrer dans une logique de privation, l’enjeu est d’apprendre à :

✅ Écouter tes signaux de faim et de satiété, pour manger selon tes besoins physiologiques et non par peur ou automatisme.

✅ Comprendre les besoins de ton corps, au lieu de suivre des règles rigides dictées par l’extérieur.

✅ Développer une relation apaisée avec la nourriture, en sortant du cycle frustration-culpabilité.

✅ Travailler sur les causes profondes de tes comportements alimentaires (stress, émotions, croyances limitantes).

✅ Rétablir un équilibre hormonal et métabolique, en soutenant ton corps plutôt qu’en l’épuisant.

La perte de poids durable ne passe pas par une lutte contre ton corps, mais par une collaboration avec lui. Ce n’est pas un manque de discipline qui empêche la réussite, mais une approche trop punitive qui mène à l’épuisement.

Il est possible de sortir de cette boucle et de retrouver un rapport plus serein avec ton alimentation. Et si, au lieu de te battre contre ton corps, tu apprenais à l’écouter et à manger en suffisance (mais évidemment pas n’importe quoi)

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Détox de l’esprit : libère-toi des diktats alimentaires

Tu es là, devant ton assiette, à jongler entre ce que tu as lu dans un article, ce que disent les “experts” et ce que ton envie te dicte. 

Tu bannis certains aliments, culpabilises après en avoir mangé d’autres, et tu te demandes : 

« Est-ce que c’est bon ce que je fais ? »

« Est-ce que je fais tout de travers ? »

Si tu te reconnais dans ces questions, tu n’es pas seule. Cette petite voix critique dans ta tête n’est pas vraiment la tienne : elle a été façonnée par les injonctions alimentaires, les régimes à la mode, et la peur de “mal faire”. Mais il est temps de t’en libérer.

La nutrition, pour beaucoup de femmes, est devenue un champ de bataille. Peut-être que toi aussi, tu te reconnais dans ces moments : tu lis un article ou regardes une vidéo qui te dit que tel aliment est mauvais pour ta santé, et soudain, tu te mets à le bannir, presque par réflexe. Mais au fond, tu te demandes : 

Est-ce vraiment ce que mon corps me demande, ou est-ce juste la peur de mal faire ? 

On finit par oublier que les aliments ne sont pas juste des listes de protéines, de vitamines ou de « dangers potentiels ». Ils ont aussi une histoire, une odeur, une saveur qui, parfois, nous rappellent qui nous sommes.

En réalité, ce qui rend un aliment bon ou mauvais dépend avant tout de toi : de ton histoire, de ta digestion, de tes pensées, et même de ton état d’esprit.

Par exemple, si tu es convaincue que le gluten est mauvais pour toi, ton cerveau risque de valider cette idée et de transformer une simple tranche de pain en cauchemar digestif. Ce n’est pas de la magie, c’est simplement la puissance de ton esprit. Tu as sûrement déjà ressenti ça, cette tension dans ton ventre ou cette culpabilité après avoir mangé quelque chose que tu pensais « interdit ».

C’est là qu’intervient une pratique comme le jeûne. Peut-être que tu l’as déjà essayé ou que l’idée t’attire, mais tu te dis : « Je ne tiendrai jamais sans manger, j’ai trop besoin de mon café au lait le matin ».

Les premiers jours sont effectivement compliqués, parce que ton cerveau, habitué à son rythme quotidien, panique et déclenche des signaux de faim. Mais si tu persévères, quelque chose de magique se produit : ton corps, ce merveilleux allié, s’adapte. Il utilise cette pause pour se nettoyer, recycler les cellules usées, et libérer une énergie que tu n’imaginais même pas avoir.

C’est un peu comme quand tu fais enfin ce grand tri dans tes placards : au début, c’est épuisant, mais une fois que tout est en ordre, tu te sens plus légère, plus libre. Et ton corps, lui aussi, adore cet équilibre. Il a juste besoin de temps pour s’ajuster.

Mais attention, comme toi, il n’aime pas les extrêmes. Si tu jeûnes trop souvent ou trop longtemps, il s’épuise, comme ce pull qu’on répare encore et encore jusqu’à ce qu’il ne tienne plus. Les régimes extrêmes, comme le cétogène, peuvent sembler miraculeux au début, mais sur le long terme, ils perdent souvent de leur magie. Ton corps aime la variété, pas la routine imposée.

C’est là qu’on se heurte à notre réalité moderne : les supermarchés nous offrent les mêmes aliments toute l’année, alors que nos ancêtres mangeaient en fonction des saisons. Imagine : ils consommaient des amandes ou des baies pendant quelques mois, puis passaient à autre chose. Leur corps avait le temps d’assimiler les bienfaits et de se débarrasser des excès. Aujourd’hui, on mange des tomates en plein hiver, sans même se demander si notre corps en a vraiment besoin.

Et puis, il y a tout le reste : pesticides, métaux lourds, polluants… Oui, c’est parfois décourageant. Mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux reprendre la main, doucement, à ton rythme. Varier ton alimentation, tester de nouvelles saveurs, écouter ce que ton corps te dit vraiment : encore une fois, ce sont des petits pas qui font une grande différence.

Alors si tu te sens parfois perdue face à tout ça: entre ce que tu veux manger, ce que tu penses devoir manger, et ce que ton corps te demande. Rappelle-toi une chose essentielle : ton corps sait. Il te parle à travers tes envies, tes inconforts, et même ton humeur. Écoute-le, fais-lui confiance, et rappelle-toi que chaque petit ajustement est une victoire pour ta santé, ton énergie et ton équilibre.

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20 règles d’or pour une vie saine et équilibrée

Parce que je sais que tout le monde ne peut pas toujours se rendre en consultation, j’ai voulu créer ce petit guide accessible à toutes. Ces 20 règles d’or ne remplacent pas un accompagnement personnalisé, mais elles peuvent déjà vous aider à clarifier votre vision d’une vie saine et équilibrée. Mon objectif est de vous offrir des pistes simples et concrètes pour avancer à votre rythme, avec bienveillance et sans pression.

1. Privilégier des repas aux ingrédients identifiables

Consommer des aliments dont vous connaissez les ingrédients permet de contrôler leur qualité nutritionnelle et d’éviter les produits ultra-transformés. Ces derniers, souvent riches en sucres raffinés, graisses saturées, additifs, et pauvres en fibres, sont conçus pour leur rentabilité et non pour leurs bienfaits. De plus, les procédés industriels (extrusion, cuisson à haute température) dégradent leur valeur nutritive et favorisent une ingestion rapide, réduisant la satiété.

2. Augmenter la consommation de légumes

Les légumes devraient constituer au moins la moitié de l’assiette à chaque repas. Riches en fibres, antioxydants et micronutriments essentiels, ils soutiennent la santé intestinale, indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire. De plus, ils contribuent à réguler l’acidité corporelle, limitant ainsi les processus inflammatoires et les troubles métaboliques comme la glycémie instable, l’hypercholestérolémie, ou la fatigue chronique.

3. Éviter les aliments contenant des calories vides

Les aliments raffinés, dépourvus de micronutriments, comme les biscuits industriels, n’apportent que des sucres simples, graisses hydrogénées, et additifs. Remplacez ces produits par des plaisirs occasionnels faits maison, où vous pouvez contrôler la qualité des ingrédients pour limiter les effets métaboliques négatifs.

4. Réduire la consommation de sodas

Les boissons sucrées augmentent le risque de développer une stéatose hépatique non alcoolique (NASH) et perturbent la régulation de l’appétit. Le cerveau ne comptabilise pas les calories liquides, ce qui peut entraîner un apport calorique excessif. Privilégiez l’eau ou les infusions comme alternatives.

5. Consommer des bonnes graisses

Les lipides de qualité, essentiels pour la régénération cellulaire et la santé du système nerveux, doivent faire partie de l’alimentation quotidienne. Optez pour des huiles végétales de première pression à froid (olive, colza), les avocats, les noix et graines. Ces graisses influencent positivement l’état inflammatoire, la fluidité sanguine et l’équilibre hormonal.

6. Favoriser les aliments à index glycémique bas

Privilégier des aliments à faible index glycémique limite les variations brutales de la glycémie, réduisant ainsi la sollicitation excessive du pancréas. Une évaluation précise de la charge glycémique des repas est recommandée pour optimiser l’impact sur la santé métabolique.

7. Assurer une hydratation suffisante

L’eau, essentielle à la vie, doit être consommée en quantité adaptée selon l’âge, le poids, et le niveau d’activité physique. Un minimum de 1,5 litre d’eau par jour est recommandé pour maintenir l’équilibre hydrique et soutenir les fonctions métaboliques. Privilégiez les eaux faiblement minéralisées pour une consommation quotidienne.

8. Mastiquer correctement et manger en pleine présence

Une mastication adéquate améliore la digestion en facilitant l’assimilation des nutriments et favorise la satiété. Manger lentement, sans distraction, permet de mieux écouter ses signaux corporels et d’éviter la surconsommation.

9. Consommer des aliments de saison et locaux

Les produits de saison, cultivés localement, sont plus riches en nutriments, plus frais, et souvent moins contaminés par les pesticides. Ils soutiennent également une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.

10. Diversifier les sources de protéines

Une alimentation équilibrée doit inclure des protéines d’origine végétale (légumineuses, tofu, graines) pour réduire la dépendance aux protéines animales, limiter l’acidification de l’organisme, et bénéficier de fibres et micronutriments supplémentaires.

11. Réduire le stress alimentaire

Manger dans un environnement calme et sans distraction améliore la digestion et permet de mieux interpréter les signaux de faim et de satiété, réduisant ainsi les comportements de surconsommation liés au stress.

12. Introduire des aliments fermentés

Les aliments fermentés comme le kéfir, la choucroute, ou le miso, riches en probiotiques, soutiennent l’équilibre du microbiote intestinal, essentiel à l’immunité, à la régulation de l’humeur, et à une digestion efficace.

13. Limiter la consommation de sel

Un apport excessif en sel peut contribuer à l’hypertension et aux maladies cardiovasculaires. Remplacez le sel par des herbes aromatiques et des épices pour relever les plats tout en préservant votre santé.

14. Augmenter l’apport en fibres

Les fibres, présentes dans les fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses, favorisent un bon transit intestinal, régulent la glycémie et le cholestérol, et nourrissent les bactéries bénéfiques du microbiote.

15. Maintenir un rythme alimentaire régulier mais à l’écoute 

Des repas espacés suis permettent de stabiliser la glycémie et d’éviter les fluctuations énergétiques et hormonales, notamment celles liées à l’insuline.

16. Optimiser la qualité du sommeil

Un sommeil de qualité est indispensable à l’équilibre métabolique. Le manque de sommeil perturbe les hormones régulant l’appétit (leptine et ghréline), favorisant la prise de poids et les troubles métaboliques.

17. Limiter l’alcool

L’alcool perturbe le métabolisme hépatique, la régulation glycémique, et le sommeil. Réservez-le à des occasions exceptionnelles et consommez-le avec modération. Et honnêtement, si vous pouvez vous en passer, c’est beaucoup mieux chaque verre consommé augmente le risque de cancer et ça, la société de consommation ne le met pas en avant.

18. Intégrer une activité physique régulière

L’exercice, même modéré, améliore la sensibilité à l’insuline, réduit l’inflammation et contribue au bien-être mental. Choisissez une activité adaptée à vos goûts pour garantir une pratique durable.

19. Essayer les pauses digestives (jeûne suffisant)

Le jeûne est physiologique, et nous en avons besoin pour permettre au système digestif de se reposer et d’améliorer la régulation hormonale, en particulier celle de l’insuline. Chaque personne doit trouver l’intervalle qui lui convient.

20. Développer une relation saine avec l’alimentation

Adoptez une approche bienveillante et équilibrée, sans culpabilité, pour que manger reste un plaisir. Écoutez vos sensations corporelles et vos envies tout en maintenant des choix éclairés.

Il y a évidemment plein d’autres choses à faire si on veut améliorer notre relation à nous et à l’alimentation. Notre principale difficulté se trouve dans les angles morts. On croit savoir mais en réalité on ne sait pas vraiment.

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Psychonutrition : faire la paix avec notre assiette.

En psychonutrition, l’un des objectifs essentiels est d’explorer et d’apaiser la relation complexe que de nombreuses femmes entretiennent avec la nourriture. 

Combien de fois t’es-tu retrouvée à culpabiliser après un repas, te reprochant de ne pas avoir été « raisonnable » ou d’avoir manqué de contrôle ? 

Peut-être connais-tu cette sensation de te juger sévèrement pour avoir cédé à une envie ou pour ne pas avoir suivi le plan parfait que tu t’étais fixé. Cette voix intérieure, souvent critique, peut devenir un fardeau au quotidien.

Ces pensées, ces jugements, ne surgissent pas par hasard. Ils sont souvent le fruit d’années de conditionnement :

– des injonctions sociales,

– des croyances familiales (« finis ton assiette », « ne mange pas trop si tu veux être mince ») ou

– des expériences personnelles qui ont façonné ta vision de l’alimentation et de ton corps. 

Ces moments où tu te dis : « Pourquoi je n’arrive jamais à m’y tenir ? » ou « Tout est ma faute », sont en réalité des manifestations d’un dialogue intérieur influencé par des schémas inconscients et émotionnels profondément enracinés.

La psychonutrition propose de libérer ces poids et de transformer ta relation avec la nourriture. Imagine pouvoir sortir de ce cercle vicieux où chaque écart se transforme en culpabilité, où chaque envie est perçue comme une faiblesse. 

La culpabilité alimentaire, par exemple, est souvent une stratégie de l’ego : elle te pousse à te définir à travers tes choix alimentaires, comme si ta valeur personnelle dépendait de ce que tu mets ( ou ne mets pas) dans ton assiette. Peut-être as-tu déjà ressenti cette pression, cette petite voix qui dit : « Si je mange sainement, je vaux quelque chose. Si je craque, je perds toute crédibilité. »

Mais voici la réalité : ce n’est pas toi qui es en faute. Ces comportements sont souvent des réponses inconscientes à des besoins émotionnels non exprimés.

Manger pour te réconforter après une journée difficile, sauter un repas pour « compenser », ou te lancer dans un régime strict pour regagner un sentiment de contrôle : tout cela reflète une tentative de ton corps et de ton esprit pour naviguer dans une vie parfois trop exigeante.

La psychonutrition, c’est t’aider à comprendre ces mécanismes et à t’en libérer. Ce n’est pas un simple programme alimentaire ou une liste de règles à suivre. C’est une démarche qui t’accompagne pour identifier ce qui te pousse à agir ainsi, pour te reconnecter à tes besoins profonds (qu’ils soient physiologiques ou émotionnels) et pour te permettre d’écouter ton corps sans jugement.

Peut-être te reconnais-tu dans ces phrases :

« Je mange parfois sans faim, juste pour me calmer, mais après, je me sens encore plus mal. »

« Je m’interdis certains aliments, mais ils finissent par me manquer tellement que je craque. »

« Je suis fatiguée de cette bataille constante avec la nourriture. Pourquoi est-ce si compliqué ? »

Ces luttes, tu n’as pas à les vivre seule. En psychonutrition, nous travaillons ensemble pour transformer ta relation à la nourriture en une source d’équilibre et de sérénité. L’objectif n’est pas de viser la perfection, mais de te permettre de dire un jour : « Je mange avec plaisir, sans culpabilité, et je me sens bien dans mon corps et dans ma tête. »

Cette approche va au-delà des repas : elle t’invite à te reconnecter à toi-même, à tes émotions, et à tes besoins. Parce que derrière chaque choix alimentaire se cache une histoire, et chaque histoire mérite d’être comprise, écoutée, et apaisée.

La psychonutrition te donne les clés pour écrire un nouveau chapitre : celui d’une relation plus libre, plus douce, et plus authentique avec toi-même et ton alimentation.

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Histoire de Rose

Ralentir le vieillissement: ça commence dans l’assiette !

Dans le tumulte du quotidien, combien de fois te surprends-tu à manger sans y penser, entre deux rendez-vous ou en te préoccupant des besoins des autres avant les tiens ?

Pourtant, ce que tu mets dans ton assiette est bien plus qu’une simple source d’énergie : c’est un outil puissant pour freiner les traces du temps, retrouver ta vitalité et révéler cette lumière intérieure qui sommeille en toi.

Beaucoup de femmes, peut-être toi aussi, ressentent le poids des années à travers une fatigue persistante, une peau moins éclatante, ou cette sensation de “ne plus être en phase avec son corps”. Ces signes ne sont pas une fatalité. Ils sont souvent l’expression d’un corps qui appelle à plus de présence, à une attention bienveillante portée à ses besoins.

Quand tu prends le temps de te reconnecter à ton corps par une nutrition consciente, quelque chose de profond se transforme. Ce n’est plus simplement une question de “bien manger”, mais d’être à l’écoute de toi-même. Les aliments que tu choisis, leur qualité, leur diversité, leur préparation deviennent des alliés pour alléger non seulement ton corps, mais aussi ton esprit.

En adoptant des aliments riches en antioxydants (comme les fruits rouges, les légumes verts et les noix), en bonnes graisses (oméga-3 des poissons ou huiles végétales comme l’huile de cameline), et en nutriments essentiels, tu aides tes cellules à mieux se régénérer. Tu remarqueras alors peut-être que ta peau devient plus lumineuse, que ta digestion s’améliore, ou que ton énergie revient au fil des jours.

Et si l’idée de te retrouver piégée dans des régimes contraignants t’effraie, sache que ce n’est pas le but. Ici, il s’agit de te respecter. Écoute ces signaux subtils que ton corps t’envoie : ce creux dans l’estomac qui appelle à une collation, cette sensation de satiété qui te dit “c’est suffisant”. Ces moments d’écoute sont des clés pour apaiser la charge mentale et émotionnelle qui pèse sur toi.

Imagine-toi à 80 ans, vibrant encore d’une énergie lumineuse, car tu as choisi de nourrir ton corps et ton esprit dès aujourd’hui. La présence, cette attention portée à l’instant et à toi-même, ralentit le vieillissement, non seulement dans tes cellules, mais dans tout ce que tu es. Elle te permet d’accueillir les années avec une sérénité confiante et de montrer au monde une version de toi-même qui rayonne, bien au-delà des apparences.

Tu n’as pas besoin de tout changer en un jour. Il suffit de commencer par un petit pas, une petite décision : une assiette plus colorée, une bouchée savourée avec attention, ou un moment de pause pour ressentir ce dont ton corps a vraiment besoin.

Parce que chaque femme mérite de ralentir le temps, de nourrir la vie en elle, et de laisser transparaître cette essence intemporelle qui fait sa beauté unique.

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16 vérités que j’aurais aimé connaître plus tôt

Quand j’étais plus jeune, je pensais que prendre le temps de réfléchir était une perte de temps. Pourquoi regarder en arrière alors que tout nous pousse à avancer, à faire toujours plus ? Aujourd’hui, je vois les choses différemment. La réflexion est devenue un pilier, un moment précieux où je me dépose pour mieux me comprendre et mieux accompagner celles qui croisent ma route. C’est dans ces pauses que naissent les enseignements les plus profonds, ceux qui résonnent longtemps après.

Alors, pour 2025, je veux te partager 16 réflexions, nées de mon chemin, de mes doutes, et des enseignements que m’ont offerts les femmes que j’accompagne.

1. L’écoute du corps est la clé de toutes les transformations.

Chaque femme possède une boussole intérieure. Apprendre à entendre les signaux de son corps, c’est se reconnecter à une force intime, plus puissante que n’importe quel régime ou méthode imposée.

2. La perfection n’existe pas, et c’est une bénédiction.

Nos imperfections racontent notre humanité, notre singularité. Les accueillir, c’est se libérer du poids des attentes irréalistes et se donner la permission d’être pleinement soi.

3. L’alimentation est un acte d’amour, pas une punition.

Manger devrait toujours être un geste de soin envers soi, jamais une contrainte ni une source de culpabilité. C’est dans le plaisir qu’on nourrit vraiment son corps et son âme.

4. Les émotions sont des alliées, pas des ennemies.

Les refuser, c’est les laisser nous contrôler. Les accueillir, c’est ouvrir la porte à une alimentation plus intuitive, à un équilibre profond et durable.

5. Le changement commence par une toute petite action.

Les grandes transformations ne naissent pas de bouleversements soudains, mais d’actions simples, répétées avec constance et alignées avec nos valeurs.

6. S’entourer d’autres femmes change tout.

Il y a une puissance unique dans un cercle de femmes bienveillantes. Ensemble, on se porte, on se révèle, et on avance avec plus de force et de courage.

7. Le stress est l’ennemi numéro un de la santé et de l’épanouissement.

Apprendre à apaiser le stress, c’est offrir à son corps et à son esprit un espace pour s’épanouir, guérir, et retrouver son énergie.

8. Se reconnecter à soi, c’est redécouvrir la vie.

Ralentir, respirer, ressentir. Ce sont ces moments simples qui nous ramènent à l’essentiel et nous rappellent qui nous sommes vraiment.

9. La comparaison est un voleur de joie.

Chaque chemin est unique, et se comparer aux autres, c’est s’éloigner de sa propre vérité et de ce qui nous rend véritablement heureuse.

10. Le plaisir est une vitamine essentielle.

Qu’il se trouve dans un repas savoureux, un éclat de rire ou un moment de détente, le plaisir nourrit autant le corps que l’âme.

11. Le mouvement est une célébration, pas une obligation.

Bouger son corps devrait être un acte de joie, une célébration de ce qu’il peut faire, et non une punition pour ce qu’on a mangé.

12. L’équilibre se crée dans la souplesse.

Trop de rigidité peut briser l’harmonie. Être flexible et s’adapter, c’est permettre à l’équilibre de s’installer avec douceur et durabilité.

13. On ne peut pas tout contrôler, et c’est une libération.

Accepter qu’on ne contrôle pas tout, c’est lâcher un poids immense et ouvrir la porte à plus de sérénité.

14. La connaissance de soi est le plus grand des super-pouvoirs.

Apprendre à connaître ses besoins, ses limites et ses envies, c’est poser les fondations d’une vie alignée et épanouie.

15. Le sommeil est le pilier oublié du bien-être.

Un sommeil de qualité transforme tout : nos émotions, nos choix alimentaires, et même notre vision du monde.

16. Il n’est jamais trop tard pour commencer.

Chaque instant est une nouvelle chance. Une opportunité d’avancer, de prendre soin de soi, et de bâtir un mieux-être durable.

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