Le jeûne dérange ceux qui ne se remettent pas en question

Quand un animal tombe malade, il ne lance pas un débat intérieur sur le nombre idéal de repas par jour. Il s’arrête spontanément de manger, se met au calme, boit un peu, dort beaucoup et laisse son organisme travailler.

Instinctivement, il applique un principe physiologique très simple: Quand la digestion est au repos, l’énergie (et donc le flux sanguin, les hormones, les enzymes) peut être redirigée vers d’autres fonctions vitales (immunité, réparation tissulaire, régulation de l’inflammation).

Chez l’être humain, c’est la même biologie, mais nous avons désappris à l’écouter. À chaque fois que nous mangeons, le corps doit mobiliser une énorme logistique.

Le système digestif s’active, le pancréas sécrète de l’insuline, le foie traite les nutriments, l’intestin filtre et trie ce qui est utile et ce qui doit être éliminé.

Cette activité demande de l’oxygène, des enzymes, des vitamines, des minéraux et une bonne partie de notre énergie disponible.

Quand on est malade, cette énergie serait bien plus utile pour

  • soutenir le système immunitaire
  • réparer les tissus
  • éliminer les toxines et les déchets produits par l’inflammation

Si, dans ces moments délicats, on ajoute des repas lourds, gras, sucrés ou ultra transformés, on détourne une partie de la force vitale vers la digestion, au lieu de la laisser entièrement disponible pour la guérison.

Sur le plan physiologique, cela a du sens de réduire (ou parfois de suspendre) les apports alimentaires pour laisser le corps se concentrer sur l’essentiel.

Le mot jeûne déclenche pourtant beaucoup de réactions émotionnelles.

Beaucoup de personnes le critiquent sans jamais l’avoir pratiqué, simplement parce qu’elles ont lu un article alarmiste dans un magazine ou parce que cela sort de ce qu’elles considèrent comme la normalité. Or, le jeûne, ce n’est pas un délire New Age. C’est un état biologique prévu par notre organisme !!

Au bout de quelques heures sans apport alimentaire, le corps commence à

  • faire baisser l’insuline
  • utiliser le glycogène stocké dans le foie
  • mobiliser progressivement les graisses de réserve
  • activer des mécanismes de nettoyage cellulaire (ce que l’on appelle l’autophagie), qui permettent de recycler et d’éliminer ce qui est abîmé ou inutile

Ce mécanisme d’autophagie est tellement central pour notre santé qu’il a été mis à l’honneur par un prix Nobel de médecine en 2016, récompensant les travaux qui ont précisément montré comment nos cellules se nettoient et se régénèrent de l’intérieur.

Je m’étonne d’ailleurs que l’on en parle si peu, alors que l’on consacre tellement de place aux « régimes ou méthodes miracles » et aux dernières modes alimentaires, en oubliant ces processus de base qui soutiennent réellement la longévité et la réparation.

Ce basculement énergétique est un mouvement naturel, prévu pour alterner avec les périodes où l’on mange. Ce qui est récent dans l’histoire, ce n’est pas le jeûne, c’est le fait de manger tout le temps, du matin au soir, sans aucun vrai repos digestif.

Un point intéressant, rarement questionné par ceux qui critiquent le jeûne, concerne justement le fameux petit déjeuner. Beaucoup défendent bec et ongles l’idée qu’il faudrait impérativement manger dès le réveil, même sans faim réelle. Pourtant, peu de gens se demandent d’où vient cette croyance.

Pendant des siècles, la plupart des populations prenaient un premier repas plus tard dans la matinée ou à la mi journée. Le “petit déjeuner” moderne, sucré, céréales prêtes à l’emploi, tartines, pâte à tartiner, jus de fruits, est largement issu

  • de l’organisation du travail (horaires fixes, journée structurée par l’usine ou le bureau)
  • du développement de produits industriels faciles à consommer rapidement
  • d’un marketing très efficace qui a martelé que « petit déjeuner est le repas le plus important de la journée »

Ce modèle ne s’est pas imposé parce que notre physiologie l’a demandé, mais parce que notre société en avait besoin et que certains secteurs y ont trouvé un intérêt économique. Pourtant, ce sont souvent les mêmes personnes qui jugent le jeûne dangereux, sans jamais interroger l’historique et la pertinence de ce premier repas chez des personnes qui n’ont simplement pas faim au réveil.

Cela ne signifie pas que tout le monde doit jeûner, ni que le petit déjeuner est mauvais par principe. La science nous montre surtout que

  • la qualité de ce que l’on mange compte plus que le nombre exact de repas
  • les périodes de repos digestif favorisent une meilleure sensibilité à l’insuline, un meilleur équilibre inflammatoire et un meilleur fonctionnement cellulaire chez beaucoup de personnes
  • le corps n’a pas besoin d’être “rempli” en continu pour rester en vie, bien au contraire

Évidemment, certaines situations nécessitent de la prudence (grossesse, troubles du comportement alimentaire, certaines pathologies métaboliques ou traitements médicamenteux). Le jeûne doit alors être adapté, accompagné ou parfois évité. La nuance est essentielle. Mais rejeter ce principe en bloc, uniquement parce qu’il bouscule nos habitudes, c’est passer à côté d’un outil thérapeutique puissant, ancré dans notre biologie.

L’aberration, ce n’est pas de laisser parfois son système digestif au repos. L’aberration, c’est de croire que la santé, surtout dans les grandes maladies, se construit à coups de produits gras, sucrés, ultra transformés, pauvres en nutriments et riches en molécules nocives, au seul prétexte que “il faut bien manger quelque chose”.

La vraie santé se construit

  • dans un mental solide et apaisé
  • une vision positive de soi et de sa guérison
  • une alimentation vivante, riche en nutriments, adaptée aux besoins réels du corps et prise en quantité raisonnable
  • une eau de bonne qualité pour soutenir toutes les réactions chimiques de l’organisme

Et parfois, elle passe aussi par l’acceptation de ne pas manger pendant un temps, pour laisser le corps faire ce qu’il sait faire mieux que nous. Retrouver sa propre voie d’équilibre.

Et personnellement…le jeûne me permet de décupler le plaisir des moments de repas.

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Fatigue, rides précoces, perte d’énergie… Et si vos cellules vieillissaient trop vite ?

Depuis près de 30 ans, j’accompagne les femmes dans leur santé, leur énergie et leur bien-être. Ce que j’observe souvent, c’est que beaucoup attribuent leur fatigue, leurs rides ou leur baisse de vitalité uniquement à l’âge. Pourtant, la science est claire : nos cellules ne vieillissent pas toutes au même rythme. Certaines habitudes du quotidien les abîment silencieusement et accélèrent leur vieillissement.

La bonne nouvelle, c’est que nous avons une marge de manœuvre énorme pour ralentir ce processus et garder des cellules pleines de vitalité.

Les grands ennemis de nos cellules

🔹 Le sucre

En excès, il provoque la glycation. Les molécules de sucre se fixent sur nos protéines, notamment le collagène, et les rigidifient. Résultat : peau moins élastique, rides plus visibles et organes qui fatiguent plus vite.

🔹 Les graisses trans

Très présentes dans les biscuits industriels, les plats préparés ou certaines margarines, elles favorisent l’oxydation et entretiennent une inflammation sournoise. Cette inflammation chronique use notre organisme et vieillit prématurément nos cellules.

🔹 Le stress chronique

Sous stress permanent, le corps libère trop de cortisol. À long terme, cela accélère le raccourcissement des télomères, ces petits “capuchons” protecteurs de notre ADN. Des télomères trop courts = des cellules qui se divisent moins bien = un vieillissement accéléré.

🔹 Le tabac

Véritable bombe à radicaux libres, il attaque l’ADN, les membranes cellulaires et le collagène. C’est l’une des raisons pour lesquelles la peau des fumeuses paraît plus ridée et plus terne… mais les effets touchent en réalité tout l’organisme.

🔹 Le manque de sommeil

La nuit, nos cellules réparent leur ADN et éliminent les déchets accumulés la journée. Sans sommeil suffisant, ce processus de réparation est limité : fatigue persistante, peau ternie, risques accrus de maladies métaboliques et neurologiques.

🔹 Le soleil (UV)

Les rayons UV détruisent collagène et élastine, endommagent l’ADN et favorisent l’apparition de rides, de taches pigmentaires et parfois de cancers cutanés.

Et ce n’est pas tout…

✨ D’autres accélérateurs existent :

• La pollution atmosphérique : augmente le stress oxydatif et pénètre profondément dans nos tissus.

• L’alcool : déshydrate, surcharge le foie et génère des radicaux libres.

• La sédentarité : moins de mouvement = moins d’oxygène et de nutriments aux cellules.

• Les carences en antioxydants : sans vitamines, minéraux et polyphénols, nos défenses naturelles s’effondrent.

Le vieillissement cellulaire n’est pas qu’une fatalité : il est largement influencé par nos choix de vie. Une alimentation riche en antioxydants, du mouvement régulier, un sommeil réparateur et une gestion du stress sont des clés puissantes pour ralentir l’usure cellulaire et garder vitalité et énergie longtemps.

C’est exactement ce que je partage dans mon groupe Juste ici , un espace bienveillant entre femmes où tu trouveras conseils nutritionnels, astuces de santé et éclairages scientifiques pour prendre soin de toi au quotidien. Si tu veux avancer entourée et motivée, rejoins-nous 💚.

Cerveau en crise, intestin en cause ? Un lien méconnu aux effets puissants

Il y a encore quelques années, le lien entre intestin et cerveau relevait du domaine de l’intuition plus que de la science. Aujourd’hui, les recherches explosent dans ce domaine, et les publications s’accumulent pour confirmer ce que beaucoup de cliniciens ont pressenti sur le terrain : notre microbiote intestinal joue un rôle fondamental dans la régulation de notre humeur, de notre comportement, et de notre santé mentale globale.

Dépression, anxiété, TDAH, bipolarité, troubles du spectre autistique… Autant de pathologies dont les racines biologiques ne se limitent plus à une simple dysrégulation neurochimique. Une nouvelle voie s’ouvre, passionnante et prometteuse : celle de l’axe microbiote-intestin-cerveau.

Notre intestin n’est pas qu’un organe digestif. Il est également un acteur immunitaire, hormonal et neurologique majeur. Il héberge des milliards de micro-organismes, formant un écosystème vivant appelé microbiote intestinal. Ce microbiote est capable de produire une multitude de substances actives (des neuromédiateurs comme la sérotonine ou le GABA, mais aussi des acides gras à chaîne courte (AGCC) comme le butyrate) qui influencent directement le fonctionnement cérébral.

La plupart des gens ignorent encore que 90 à 95 % de la sérotonine de notre corps est produite dans l’intestin. Et que certains métabolites issus de la fermentation des fibres alimentaires peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique pour influencer la production de dopamine, réguler le glutamate ou même moduler l’anxiété en agissant sur les récepteurs GABA.

Ce dialogue, qui passe par le nerf vague, le système immunitaire, la circulation sanguine et les systèmes endocriniens, constitue ce que l’on appelle aujourd’hui l’axe microbiote-intestin-cerveau. Ce n’est plus une hypothèse : c’est un fait physiologique mesurable.

Ce qui rend ce lien encore plus fascinant, c’est qu’il se construit très tôt dans la vie. Le microbiote se forme dès la naissance, et continue de se diversifier au fil des années, en parallèle du développement cérébral. Durant l’enfance et l’adolescence, le cerveau et le microbiote évoluent ensemble : myélinisation, élagage synaptique, maturation des circuits émotionnels… tout cela peut être influencé par la qualité de l’environnement intestinal.

Les perturbations précoces, antibiotiques à répétition, césarienne, absence d’allaitement, alimentation transformée, stress chronique, peuvent déséquilibrer cette flore naissante. On parle alors de dysbiose, un état de déséquilibre microbien associé à une perméabilité intestinale accrue, à une inflammation de bas grade et, à long terme, à une vulnérabilité accrue face aux troubles neuropsychiatriques.

L’une des découvertes les plus marquantes de ces dernières années concerne l’inflammation de bas grade, cette forme d’inflammation chronique, souvent silencieuse, qui n’entraîne pas de fièvre ni de signes évidents, mais qui agit en profondeur sur le système nerveux central.

Lorsque la barrière intestinale devient poreuse, des fragments bactériens (notamment les lipopolysaccharides) passent dans la circulation sanguine et activent la réponse immunitaire. Le foie, les tissus adipeux et même le cerveau deviennent le théâtre d’une inflammation discrète mais durable, capable de modifier l’équilibre des neurotransmetteurs, de perturber les cycles veille-sommeil, d’inhiber la neurogenèse et d’aggraver l’anxiété ou la dépression.

Aujourd’hui, on estime que plus de 60 % des personnes souffrant de troubles mentaux présentent une inflammation de bas grade, identifiable par des marqueurs comme la CRP ultra-sensible, la ferritine ou certaines cytokines pro-inflammatoires.

Face à ces constats, la recherche s’oriente désormais vers des solutions concrètes. On parle aujourd’hui de psychobiotiques : ce terme désigne certains probiotiques et prébiotiques capables d’influencer positivement la santé mentale via le microbiote.

Certaines souches bien identifiées (Lactobacillus rhamnosus, Bifidobacterium longum, Lactobacillus helveticus) ont montré des effets mesurables sur la réduction des symptômes d’anxiété, l’amélioration de l’humeur et la résilience au stress. De leur côté, les fibres fermentescibles comme l’inuline ou les FOS (fructo-oligosaccharides) nourrissent les bonnes bactéries et stimulent la production d’AGCC, avec des effets anti-inflammatoires et neuroprotecteurs.

Mais attention : il ne s’agit pas d’ajouter un yaourt probiotique à son petit déjeuner et d’attendre des miracles. Le rééquilibrage du microbiote intestinal est un processus complexe, qui nécessite une approche globale, cohérente et durable.

C’est ici que la psychonutrition prend tout son sens. Cette discipline, à la croisée de la nutrition, des neurosciences et de la psychologie, nous apprend à regarder l’humain dans son ensemble, dans son histoire, son vécu, ses symptômes, et ses habitudes de vie. Elle permet de comprendre comment les émotions influencent l’alimentation… et comment l’alimentation influence les émotions.

Dans ce cadre, le microbiote devient bien plus qu’un acteur silencieux : il est un levier thérapeutique majeur. Restaurer son équilibre, via une alimentation adaptée, une réduction des facteurs inflammatoires, un apport ciblé en probiotiques et prébiotiques, c’est restaurer un dialogue corps-esprit qui favorise la régulation émotionnelle, la clarté mentale et la vitalité.

Mais chaque microbiote est unique. Il n’existe pas de solution générique, ni de recette universelle. D’où l’importance de se faire accompagner par un professionnel formé, capable de faire le lien entre les signes cliniques, les troubles digestifs, les troubles de l’humeur et les déséquilibres alimentaires.

Le microbiote n’est pas une mode. C’est un acteur biologique central dans notre équilibre psychique et émotionnel. En prendre soin, ce n’est pas seulement soulager des troubles digestifs : c’est prendre soin de son système nerveux, de ses pensées, de ses humeurs, et de sa capacité à faire face au stress de la vie.

Et pour cela, la psycho-nutrition offre une voie accessible, humaine et profondément efficace. Un chemin vers plus d’harmonie intérieure, où l’intestin retrouve sa juste place : celle d’un cerveau oublié, mais ô combien essentiel.

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Cinq signaux que ton corps t’envoie quand tu t’oublies

Dans la course effrénée de nos vies, il est facile de se mettre de côté, d’ignorer les besoins de son corps au profit des responsabilités, des autres ou simplement d’un quotidien trop chargé. Mais ton corps ne ment jamais. Il t’envoie des signaux, parfois subtils, parfois intenses, pour te rappeler qu’il est temps de t’arrêter, d’écouter et de prendre soin de toi. Voici cinq signes que tu as peut-être déjà remarqués sans toujours les comprendre.

1. Une fatigue écrasante malgré un sommeil “correct”

Tu te réveilles fatiguée, déjà vidée avant même que la journée commence. Tu te dis peut-être : “Mais pourtant, j’ai dormi 7 heures !”. Cette fatigue, c’est souvent ton corps qui n’arrive plus à récupérer parce qu’il est en mode survie, sous l’effet d’un stress prolongé. Lorsque ton corps produit trop de cortisol pendant trop longtemps, il finit par s’épuiser, et toi avec.

2. Des douleurs et tensions que tu n’arrives pas à expliquer 

Ces crispations dans les épaules, ce nœud constant dans la gorge, ou cette mâchoire que tu serres sans t’en rendre compte… Ça te parle ? Ce sont des tensions physiques liées à un trop-plein émotionnel. Ton système nerveux est en alerte permanente, comme si ton corps te disait : “Stop, ça suffit, lâche un peu tout ça !”. Mais tu continues, et les tensions s’accumulent.

3. Un ventre “en vrac” ou des troubles digestifs réguliers

Des ballonnements après presque chaque repas, des spasmes, des inconforts… Peut-être même que tu te dis que “c’est normal” ou que “ça doit être ce que tu as mangé”. Mais en réalité, ton ventre, ce “deuxième cerveau”, est hyper connecté à tes émotions et ton stress. Quand tu es en mode pilotage automatique ou que tu te fais passer en dernier, ton système digestif réagit aussitôt.

4. Un sommeil perturbé qui te laisse à bout

Tu tombes de fatigue, mais une fois dans ton lit, impossible de t’endormir. Ou alors tu te réveilles au milieu de la nuit avec mille pensées qui tournent. Parfois, tu te réveilles aussi bien avant l’alarme, avec cette impression d’être déjà fatiguée avant même de te lever. Ces troubles du sommeil, c’est ton mental qui refuse de s’éteindre parce qu’il est en surcharge.

5. Des émotions qui te débordent facilement

Tu pleures pour un rien, tu t’énerves pour des petites choses ou tu te sens complètement à fleur de peau. Ces montagnes russes émotionnelles ne sont pas là par hasard. Elles sont le résultat d’un déséquilibre dans tes neurotransmetteurs, comme la sérotonine, souvent perturbés par le stress et une surcharge mentale. Ton corps exprime ce que tu n’oses pas toujours dire ou même reconnaître.

Et maintenant, que faire ?

Ces signaux ne sont pas là pour te punir, mais pour t’alerter, te dire qu’il est temps de t’écouter. Bien sûr, cela demande du temps, de la patience et une vraie prise de conscience. Mais chaque petit pas compte.

Si tu te reconnais dans ces descriptions et que tu ressens le besoin de faire le point pour retrouver un équilibre, je suis à ta disposition pour t’apporter des pistes concrètes et adaptées à ton quotidien. Ce cheminement prend du temps, et les délais pour démarrer un accompagnement peuvent être un peu longs, mais chaque moment dédié à toi-même est une avancée précieuse.

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Le chocolat, le secret santé dont les femmes rêvent ?

Ah, le chocolat… Ce petit carré noir qui fait battre notre cœur (et parfois grimper notre balance). Mais au-delà de son goût irrésistible, le chocolat pourrait bien cacher des vertus insoupçonnées pour votre santé. Une récente étude, issue de la prestigieuse Women’s Health Initiative, s’est penchée sur la relation entre la consommation de chocolat et la mortalité chez les femmes. 

 🍫 Alors, verdict ? Bonne ou mauvaise idée de craquer pour un carré (ou deux) ?

Bonne nouvelle ! Une consommation modérée de chocolat serait associée à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues. Vous avez bien lu : du chocolat pour vivre plus longtemps, qui aurait cru ? 

Cette découverte s’explique notamment par les flavonoïdes, ces petites molécules magiques présentes en quantité généreuse dans le chocolat noir. Elles agissent comme de puissants antioxydants et anti-inflammatoires, parfaits pour protéger notre système cardiovasculaire et améliorer la circulation sanguine.

Mais attention, tout n’est pas permis : si le chocolat noir (70 % de cacao et plus) brille par ses qualités nutritionnelles, les versions au lait et encore plus le chocolat blanc (qui, soyons honnêtes, est plus proche du bonbon que du chocolat) n’offrent pas les mêmes bénéfices.

Avant de vous ruer sur la tablette entière, un petit rappel s’impose :

l’excès de sucre et de graisses contenus dans le chocolat peut vite faire basculer la balance (au sens propre comme au figuré).

Autrement dit, oui au chocolat, mais sans abus. Les chercheurs recommandent de ne pas dépasser 10 à 20 g par jour, soit l’équivalent de deux petits carrés. Cela suffit pour profiter des bienfaits sans risquer d’annuler les effets positifs.

Et si vous pensiez que grignoter un carré de chocolat en cachette était un péché, détrompez-vous : cette petite pause gourmande pourrait même vous aider à réduire le stress. Par contre, ne transformez pas votre barre chocolatée en stratégie pour affronter les réunions stressantes ou les caprices des enfants !

Comment bien choisir son chocolat ?

Parce que tous les chocolats ne se valent pas, voici quelques astuces pour faire le bon choix :

• Privilégiez le chocolat noir, à 70 % de cacao ou plus. Plus il est riche en cacao, mieux c’est.

• Lisez les étiquettes et fuyez les tablettes pleines de sucre et d’additifs.

• Savourez-le lentement, sans culpabilité, et faites-en un moment de plaisir conscient.

Le chocolat, une histoire d’équilibre

Finalement, cette étude nous rappelle que le chocolat peut être notre allié santé… à condition de ne pas en faire notre meilleur ami (ou de lui confier toutes nos émotions). Alors, mesdames, profitez-en, mais avec modération ! Parce que oui, deux carrés suffisent pour la santé ….même si, soyons honnêtes, votre cœur en réclamera toujours un troisième.

Voici l’étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36549566/

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L’inflammation chronique : un pont entre corps et esprit

L’inflammation, alliée ou ennemie ?

L’inflammation est une réponse naturelle de notre corps face à une blessure, une infection ou un stress. C’est un mécanisme essentiel pour activer la réparation et renforcer nos défenses.

Mais lorsqu’elle s’installe dans la durée, l’inflammation devient problématique. Elle cesse de protéger et commence à perturber nos systèmes, favorisant l’apparition de maladies chroniques comme le diabète, les troubles cardiovasculaires ou même certains déséquilibres émotionnels comme l’anxiété et la dépression.

Prenons Sophie, 42 ans. Elle jongle entre un travail stressant, des enfants en bas âge et un mari souvent absent. Elle souffre de migraines fréquentes et de douleurs articulaires, mais elle ne fait pas le lien avec l’inflammation chronique que son mode de vie alimente.

Nous sommes des êtres profondément sociaux. La qualité de nos relations a un impact direct sur notre équilibre physique et émotionnel. Vivre dans un environnement bienveillant, où l’on se sent entendu et soutenu, réduit considérablement le stress, apaise notre système nerveux et limite l’inflammation.

Pour Caroline, 38 ans, c’est la relation tendue avec sa mère qui joue un rôle insidieux dans ses insomnies et ses problèmes digestifs. Chaque conversation se termine par un conflit ou des non-dits, laissant une tension qui s’accumule et pèse sur son corps.

En revanche, les tensions et les déséquilibres dans nos liens (que ce soit au sein du couple, de la famille ou des amitiés) peuvent créer un terrain propice au stress chronique. Ce stress invisible épuise nos ressources, affaiblit notre système immunitaire et alimente des inflammations persistantes.

Et si on reprenait les choses en main ?

Pour enrayer ce cercle vicieux, il est essentiel d’agir sur plusieurs fronts :

Apprendre à réguler ses émotions

Améliorer la communication

Développer une conscience de soi

Apaiser son système nerveux :

Se reconnecter à son corps

Quand nos relations deviennent plus équilibrées, ce ne sont pas seulement nos émotions qui en bénéficient : nos corps aussi s’apaisent. Des études montrent que des interactions bienveillantes réduisent le cortisol, limitent l’inflammation, et améliorent notre résilience face aux épreuves.

L’harmonie dans le foyer, l’harmonie dans le corps

Finalement, prendre soin de ses relations, c’est prendre soin de soi.

Plus nous cultivons des liens sains et authentiques, plus nous renforçons notre santé globale. Alors, faisons de l’harmonie dans nos foyers une priorité. C’est souvent dans les petits ajustements que naissent les grandes transformations. Car c’est aussi là, au cœur de nos relations, que se joue notre bien-être intérieur.

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Et si le stress était notre superpouvoir ?

Le mot stress évoque souvent des images négatives : tensions, fatigue, ou même épuisement. Pourtant, le stress est avant tout une réponse naturelle et essentielle à notre survie. De son rôle primordial dans l’évolution humaine à ses implications dans notre fonctionnement quotidien, le stress, lorsqu’il est bien compris, peut devenir un précieux allié.

Le stress est une réaction biologique orchestrée par notre système nerveux autonome face à une situation perçue comme une menace ou un défi. Ce mécanisme, appelé réponse “fight or flight” (combattre ou fuir), est déclenché par la libération d’hormones comme l’adrénaline et le cortisol. Historiquement, ces réactions permettaient à nos ancêtres de survivre face à des prédateurs ou à des dangers immédiats.

Mais cette réponse n’est pas réservée aux situations extrêmes. Aujourd’hui, elle nous mobilise pour des défis modernes : un entretien d’embauche, un examen, ou même une performance sportive. Une dose modérée de stress aigu active les fonctions cognitives, améliore la concentration, et augmente l’énergie nécessaire pour surmonter un obstacle.

On parle d’eustress pour désigner le stress bénéfique. Contrairement au distress (stress négatif), l’eustress motive, inspire et renforce la résilience. Des études montrent que les personnes confrontées à des niveaux modérés de stress dans leur vie développent souvent une meilleure capacité d’adaptation face aux difficultés futures. Ce stress contrôlé stimule également la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à se remodeler, favorisant ainsi l’apprentissage et la croissance personnelle.

Par exemple, se préparer pour un événement important peut être source d’eustress : l’anticipation et l’activation du système de récompense dans le cerveau boostent la motivation. Après avoir surmonté le défi, la dopamine (l’hormone du plaisir) vient renforcer notre sentiment d’accomplissement.

Si le stress est bénéfique, il devient nocif lorsqu’il devient chronique. Un excès de cortisol peut perturber le sommeil, affaiblir le système immunitaire, et altérer les fonctions cognitives. C’est ici que réside le paradoxe : le stress est nécessaire pour évoluer, mais il doit être ponctuel et suivi de phases de récupération.

La psychologie du stress met l’accent sur la perception des situations. Ce qui compte, ce n’est pas tant la situation stressante elle-même, mais la manière dont nous l’interprétons. Une personne qui perçoit le stress comme une opportunité de croissance active des circuits neuronaux différents de ceux d’une personne qui le perçoit comme une menace insurmontable.

Le stress et la nutrition entretiennent une relation réciproque et complexe. Lorsqu’une personne est soumise à un stress, son organisme mobilise davantage de ressources énergétiques, ce qui peut influencer directement ses besoins nutritionnels.

1. Cortisol et glycémie : Lors d’un épisode de stress, le cortisol stimule la libération de glucose dans le sang pour fournir de l’énergie immédiate. Cependant, un stress chronique peut entraîner une perturbation de la régulation glycémique, augmentant le risque de fringales sucrées ou d’hypoglycémies réactionnelles. Une alimentation équilibrée, riche en fibres et en protéines, aide à stabiliser ces variations.

2. Micronutriments et système nerveux : Le stress chronique épuise certains nutriments essentiels comme le magnésium, les vitamines B et le zinc. Ces éléments jouent un rôle clé dans la régulation du système nerveux et dans la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine. Une carence peut aggraver les symptômes de stress, créant un cercle vicieux.

3. Le rôle des oméga-3 : Les acides gras oméga-3 ont des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent atténuer les effets négatifs du stress sur le cerveau. Ils favorisent également la résilience en soutenant la plasticité neuronale et la régulation de l’humeur.

4. Le microbiote et l’axe intestin-cerveau : Un microbiote intestinale déséquilibrée peut amplifier les réponses au stress via l’axe intestin-cerveau grâce au nerf vague (que l’on peut vraiment améliorer en y travaillant au quotidien).

Le stress est donc un indicateur précieux de ce qui compte pour nous. Il signale nos aspirations, nos valeurs, et parfois même nos besoins non satisfaits. Lorsqu’il est accueilli avec bienveillance, accompagné d’une alimentation adaptée et géré avec des outils appropriés, il devient un moteur de transformation personnelle. Plutôt que de le fuir, apprenons à l’écouter et à en faire un allié dans notre quête d’épanouissement et de réussite.

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