20 règles d’or pour une vie saine et équilibrée

Parce que je sais que tout le monde ne peut pas toujours se rendre en consultation, j’ai voulu créer ce petit guide accessible à toutes. Ces 20 règles d’or ne remplacent pas un accompagnement personnalisé, mais elles peuvent déjà vous aider à clarifier votre vision d’une vie saine et équilibrée. Mon objectif est de vous offrir des pistes simples et concrètes pour avancer à votre rythme, avec bienveillance et sans pression.

1. Privilégier des repas aux ingrédients identifiables

Consommer des aliments dont vous connaissez les ingrédients permet de contrôler leur qualité nutritionnelle et d’éviter les produits ultra-transformés. Ces derniers, souvent riches en sucres raffinés, graisses saturées, additifs, et pauvres en fibres, sont conçus pour leur rentabilité et non pour leurs bienfaits. De plus, les procédés industriels (extrusion, cuisson à haute température) dégradent leur valeur nutritive et favorisent une ingestion rapide, réduisant la satiété.

2. Augmenter la consommation de légumes

Les légumes devraient constituer au moins la moitié de l’assiette à chaque repas. Riches en fibres, antioxydants et micronutriments essentiels, ils soutiennent la santé intestinale, indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire. De plus, ils contribuent à réguler l’acidité corporelle, limitant ainsi les processus inflammatoires et les troubles métaboliques comme la glycémie instable, l’hypercholestérolémie, ou la fatigue chronique.

3. Éviter les aliments contenant des calories vides

Les aliments raffinés, dépourvus de micronutriments, comme les biscuits industriels, n’apportent que des sucres simples, graisses hydrogénées, et additifs. Remplacez ces produits par des plaisirs occasionnels faits maison, où vous pouvez contrôler la qualité des ingrédients pour limiter les effets métaboliques négatifs.

4. Réduire la consommation de sodas

Les boissons sucrées augmentent le risque de développer une stéatose hépatique non alcoolique (NASH) et perturbent la régulation de l’appétit. Le cerveau ne comptabilise pas les calories liquides, ce qui peut entraîner un apport calorique excessif. Privilégiez l’eau ou les infusions comme alternatives.

5. Consommer des bonnes graisses

Les lipides de qualité, essentiels pour la régénération cellulaire et la santé du système nerveux, doivent faire partie de l’alimentation quotidienne. Optez pour des huiles végétales de première pression à froid (olive, colza), les avocats, les noix et graines. Ces graisses influencent positivement l’état inflammatoire, la fluidité sanguine et l’équilibre hormonal.

6. Favoriser les aliments à index glycémique bas

Privilégier des aliments à faible index glycémique limite les variations brutales de la glycémie, réduisant ainsi la sollicitation excessive du pancréas. Une évaluation précise de la charge glycémique des repas est recommandée pour optimiser l’impact sur la santé métabolique.

7. Assurer une hydratation suffisante

L’eau, essentielle à la vie, doit être consommée en quantité adaptée selon l’âge, le poids, et le niveau d’activité physique. Un minimum de 1,5 litre d’eau par jour est recommandé pour maintenir l’équilibre hydrique et soutenir les fonctions métaboliques. Privilégiez les eaux faiblement minéralisées pour une consommation quotidienne.

8. Mastiquer correctement et manger en pleine présence

Une mastication adéquate améliore la digestion en facilitant l’assimilation des nutriments et favorise la satiété. Manger lentement, sans distraction, permet de mieux écouter ses signaux corporels et d’éviter la surconsommation.

9. Consommer des aliments de saison et locaux

Les produits de saison, cultivés localement, sont plus riches en nutriments, plus frais, et souvent moins contaminés par les pesticides. Ils soutiennent également une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.

10. Diversifier les sources de protéines

Une alimentation équilibrée doit inclure des protéines d’origine végétale (légumineuses, tofu, graines) pour réduire la dépendance aux protéines animales, limiter l’acidification de l’organisme, et bénéficier de fibres et micronutriments supplémentaires.

11. Réduire le stress alimentaire

Manger dans un environnement calme et sans distraction améliore la digestion et permet de mieux interpréter les signaux de faim et de satiété, réduisant ainsi les comportements de surconsommation liés au stress.

12. Introduire des aliments fermentés

Les aliments fermentés comme le kéfir, la choucroute, ou le miso, riches en probiotiques, soutiennent l’équilibre du microbiote intestinal, essentiel à l’immunité, à la régulation de l’humeur, et à une digestion efficace.

13. Limiter la consommation de sel

Un apport excessif en sel peut contribuer à l’hypertension et aux maladies cardiovasculaires. Remplacez le sel par des herbes aromatiques et des épices pour relever les plats tout en préservant votre santé.

14. Augmenter l’apport en fibres

Les fibres, présentes dans les fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses, favorisent un bon transit intestinal, régulent la glycémie et le cholestérol, et nourrissent les bactéries bénéfiques du microbiote.

15. Maintenir un rythme alimentaire régulier mais à l’écoute 

Des repas espacés suis permettent de stabiliser la glycémie et d’éviter les fluctuations énergétiques et hormonales, notamment celles liées à l’insuline.

16. Optimiser la qualité du sommeil

Un sommeil de qualité est indispensable à l’équilibre métabolique. Le manque de sommeil perturbe les hormones régulant l’appétit (leptine et ghréline), favorisant la prise de poids et les troubles métaboliques.

17. Limiter l’alcool

L’alcool perturbe le métabolisme hépatique, la régulation glycémique, et le sommeil. Réservez-le à des occasions exceptionnelles et consommez-le avec modération. Et honnêtement, si vous pouvez vous en passer, c’est beaucoup mieux chaque verre consommé augmente le risque de cancer et ça, la société de consommation ne le met pas en avant.

18. Intégrer une activité physique régulière

L’exercice, même modéré, améliore la sensibilité à l’insuline, réduit l’inflammation et contribue au bien-être mental. Choisissez une activité adaptée à vos goûts pour garantir une pratique durable.

19. Essayer les pauses digestives (jeûne suffisant)

Le jeûne est physiologique, et nous en avons besoin pour permettre au système digestif de se reposer et d’améliorer la régulation hormonale, en particulier celle de l’insuline. Chaque personne doit trouver l’intervalle qui lui convient.

20. Développer une relation saine avec l’alimentation

Adoptez une approche bienveillante et équilibrée, sans culpabilité, pour que manger reste un plaisir. Écoutez vos sensations corporelles et vos envies tout en maintenant des choix éclairés.

Il y a évidemment plein d’autres choses à faire si on veut améliorer notre relation à nous et à l’alimentation. Notre principale difficulté se trouve dans les angles morts. On croit savoir mais en réalité on ne sait pas vraiment.

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Psychonutrition : faire la paix avec notre assiette.

En psychonutrition, l’un des objectifs essentiels est d’explorer et d’apaiser la relation complexe que de nombreuses femmes entretiennent avec la nourriture. 

Combien de fois t’es-tu retrouvée à culpabiliser après un repas, te reprochant de ne pas avoir été « raisonnable » ou d’avoir manqué de contrôle ? 

Peut-être connais-tu cette sensation de te juger sévèrement pour avoir cédé à une envie ou pour ne pas avoir suivi le plan parfait que tu t’étais fixé. Cette voix intérieure, souvent critique, peut devenir un fardeau au quotidien.

Ces pensées, ces jugements, ne surgissent pas par hasard. Ils sont souvent le fruit d’années de conditionnement :

– des injonctions sociales,

– des croyances familiales (« finis ton assiette », « ne mange pas trop si tu veux être mince ») ou

– des expériences personnelles qui ont façonné ta vision de l’alimentation et de ton corps. 

Ces moments où tu te dis : « Pourquoi je n’arrive jamais à m’y tenir ? » ou « Tout est ma faute », sont en réalité des manifestations d’un dialogue intérieur influencé par des schémas inconscients et émotionnels profondément enracinés.

La psychonutrition propose de libérer ces poids et de transformer ta relation avec la nourriture. Imagine pouvoir sortir de ce cercle vicieux où chaque écart se transforme en culpabilité, où chaque envie est perçue comme une faiblesse. 

La culpabilité alimentaire, par exemple, est souvent une stratégie de l’ego : elle te pousse à te définir à travers tes choix alimentaires, comme si ta valeur personnelle dépendait de ce que tu mets ( ou ne mets pas) dans ton assiette. Peut-être as-tu déjà ressenti cette pression, cette petite voix qui dit : « Si je mange sainement, je vaux quelque chose. Si je craque, je perds toute crédibilité. »

Mais voici la réalité : ce n’est pas toi qui es en faute. Ces comportements sont souvent des réponses inconscientes à des besoins émotionnels non exprimés.

Manger pour te réconforter après une journée difficile, sauter un repas pour « compenser », ou te lancer dans un régime strict pour regagner un sentiment de contrôle : tout cela reflète une tentative de ton corps et de ton esprit pour naviguer dans une vie parfois trop exigeante.

La psychonutrition, c’est t’aider à comprendre ces mécanismes et à t’en libérer. Ce n’est pas un simple programme alimentaire ou une liste de règles à suivre. C’est une démarche qui t’accompagne pour identifier ce qui te pousse à agir ainsi, pour te reconnecter à tes besoins profonds (qu’ils soient physiologiques ou émotionnels) et pour te permettre d’écouter ton corps sans jugement.

Peut-être te reconnais-tu dans ces phrases :

« Je mange parfois sans faim, juste pour me calmer, mais après, je me sens encore plus mal. »

« Je m’interdis certains aliments, mais ils finissent par me manquer tellement que je craque. »

« Je suis fatiguée de cette bataille constante avec la nourriture. Pourquoi est-ce si compliqué ? »

Ces luttes, tu n’as pas à les vivre seule. En psychonutrition, nous travaillons ensemble pour transformer ta relation à la nourriture en une source d’équilibre et de sérénité. L’objectif n’est pas de viser la perfection, mais de te permettre de dire un jour : « Je mange avec plaisir, sans culpabilité, et je me sens bien dans mon corps et dans ma tête. »

Cette approche va au-delà des repas : elle t’invite à te reconnecter à toi-même, à tes émotions, et à tes besoins. Parce que derrière chaque choix alimentaire se cache une histoire, et chaque histoire mérite d’être comprise, écoutée, et apaisée.

La psychonutrition te donne les clés pour écrire un nouveau chapitre : celui d’une relation plus libre, plus douce, et plus authentique avec toi-même et ton alimentation.

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Histoire de Rose

Ralentir le vieillissement: ça commence dans l’assiette !

Dans le tumulte du quotidien, combien de fois te surprends-tu à manger sans y penser, entre deux rendez-vous ou en te préoccupant des besoins des autres avant les tiens ?

Pourtant, ce que tu mets dans ton assiette est bien plus qu’une simple source d’énergie : c’est un outil puissant pour freiner les traces du temps, retrouver ta vitalité et révéler cette lumière intérieure qui sommeille en toi.

Beaucoup de femmes, peut-être toi aussi, ressentent le poids des années à travers une fatigue persistante, une peau moins éclatante, ou cette sensation de “ne plus être en phase avec son corps”. Ces signes ne sont pas une fatalité. Ils sont souvent l’expression d’un corps qui appelle à plus de présence, à une attention bienveillante portée à ses besoins.

Quand tu prends le temps de te reconnecter à ton corps par une nutrition consciente, quelque chose de profond se transforme. Ce n’est plus simplement une question de “bien manger”, mais d’être à l’écoute de toi-même. Les aliments que tu choisis, leur qualité, leur diversité, leur préparation deviennent des alliés pour alléger non seulement ton corps, mais aussi ton esprit.

En adoptant des aliments riches en antioxydants (comme les fruits rouges, les légumes verts et les noix), en bonnes graisses (oméga-3 des poissons ou huiles végétales comme l’huile de cameline), et en nutriments essentiels, tu aides tes cellules à mieux se régénérer. Tu remarqueras alors peut-être que ta peau devient plus lumineuse, que ta digestion s’améliore, ou que ton énergie revient au fil des jours.

Et si l’idée de te retrouver piégée dans des régimes contraignants t’effraie, sache que ce n’est pas le but. Ici, il s’agit de te respecter. Écoute ces signaux subtils que ton corps t’envoie : ce creux dans l’estomac qui appelle à une collation, cette sensation de satiété qui te dit “c’est suffisant”. Ces moments d’écoute sont des clés pour apaiser la charge mentale et émotionnelle qui pèse sur toi.

Imagine-toi à 80 ans, vibrant encore d’une énergie lumineuse, car tu as choisi de nourrir ton corps et ton esprit dès aujourd’hui. La présence, cette attention portée à l’instant et à toi-même, ralentit le vieillissement, non seulement dans tes cellules, mais dans tout ce que tu es. Elle te permet d’accueillir les années avec une sérénité confiante et de montrer au monde une version de toi-même qui rayonne, bien au-delà des apparences.

Tu n’as pas besoin de tout changer en un jour. Il suffit de commencer par un petit pas, une petite décision : une assiette plus colorée, une bouchée savourée avec attention, ou un moment de pause pour ressentir ce dont ton corps a vraiment besoin.

Parce que chaque femme mérite de ralentir le temps, de nourrir la vie en elle, et de laisser transparaître cette essence intemporelle qui fait sa beauté unique.

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16 vérités que j’aurais aimé connaître plus tôt

Quand j’étais plus jeune, je pensais que prendre le temps de réfléchir était une perte de temps. Pourquoi regarder en arrière alors que tout nous pousse à avancer, à faire toujours plus ? Aujourd’hui, je vois les choses différemment. La réflexion est devenue un pilier, un moment précieux où je me dépose pour mieux me comprendre et mieux accompagner celles qui croisent ma route. C’est dans ces pauses que naissent les enseignements les plus profonds, ceux qui résonnent longtemps après.

Alors, pour 2025, je veux te partager 16 réflexions, nées de mon chemin, de mes doutes, et des enseignements que m’ont offerts les femmes que j’accompagne.

1. L’écoute du corps est la clé de toutes les transformations.

Chaque femme possède une boussole intérieure. Apprendre à entendre les signaux de son corps, c’est se reconnecter à une force intime, plus puissante que n’importe quel régime ou méthode imposée.

2. La perfection n’existe pas, et c’est une bénédiction.

Nos imperfections racontent notre humanité, notre singularité. Les accueillir, c’est se libérer du poids des attentes irréalistes et se donner la permission d’être pleinement soi.

3. L’alimentation est un acte d’amour, pas une punition.

Manger devrait toujours être un geste de soin envers soi, jamais une contrainte ni une source de culpabilité. C’est dans le plaisir qu’on nourrit vraiment son corps et son âme.

4. Les émotions sont des alliées, pas des ennemies.

Les refuser, c’est les laisser nous contrôler. Les accueillir, c’est ouvrir la porte à une alimentation plus intuitive, à un équilibre profond et durable.

5. Le changement commence par une toute petite action.

Les grandes transformations ne naissent pas de bouleversements soudains, mais d’actions simples, répétées avec constance et alignées avec nos valeurs.

6. S’entourer d’autres femmes change tout.

Il y a une puissance unique dans un cercle de femmes bienveillantes. Ensemble, on se porte, on se révèle, et on avance avec plus de force et de courage.

7. Le stress est l’ennemi numéro un de la santé et de l’épanouissement.

Apprendre à apaiser le stress, c’est offrir à son corps et à son esprit un espace pour s’épanouir, guérir, et retrouver son énergie.

8. Se reconnecter à soi, c’est redécouvrir la vie.

Ralentir, respirer, ressentir. Ce sont ces moments simples qui nous ramènent à l’essentiel et nous rappellent qui nous sommes vraiment.

9. La comparaison est un voleur de joie.

Chaque chemin est unique, et se comparer aux autres, c’est s’éloigner de sa propre vérité et de ce qui nous rend véritablement heureuse.

10. Le plaisir est une vitamine essentielle.

Qu’il se trouve dans un repas savoureux, un éclat de rire ou un moment de détente, le plaisir nourrit autant le corps que l’âme.

11. Le mouvement est une célébration, pas une obligation.

Bouger son corps devrait être un acte de joie, une célébration de ce qu’il peut faire, et non une punition pour ce qu’on a mangé.

12. L’équilibre se crée dans la souplesse.

Trop de rigidité peut briser l’harmonie. Être flexible et s’adapter, c’est permettre à l’équilibre de s’installer avec douceur et durabilité.

13. On ne peut pas tout contrôler, et c’est une libération.

Accepter qu’on ne contrôle pas tout, c’est lâcher un poids immense et ouvrir la porte à plus de sérénité.

14. La connaissance de soi est le plus grand des super-pouvoirs.

Apprendre à connaître ses besoins, ses limites et ses envies, c’est poser les fondations d’une vie alignée et épanouie.

15. Le sommeil est le pilier oublié du bien-être.

Un sommeil de qualité transforme tout : nos émotions, nos choix alimentaires, et même notre vision du monde.

16. Il n’est jamais trop tard pour commencer.

Chaque instant est une nouvelle chance. Une opportunité d’avancer, de prendre soin de soi, et de bâtir un mieux-être durable.

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L’assiette surchargée de nos émotions 

L’alimentation occupe une place centrale dans nos vies. Elle nous nourrit, nous réconforte, nous réunit. Pourtant, au fil des années, je constate qu’elle est souvent investie d’un rôle démesuré, presque irréaliste : celui de nous apporter bonheur, équilibre et satisfaction totale.

Pour beaucoup, le plaisir gustatif est une échappatoire face aux défis du quotidien. Savourer un repas, explorer des saveurs inédites ou partager un moment convivial autour de la table est une expérience précieuse. Cependant, lorsque l’alimentation devient la source principale de réconfort ou de joie, elle se retrouve investie d’une mission qu’elle ne peut remplir seule.

En consultation, j’entends régulièrement des femmes dire :

• “Manger est le seul moment de plaisir que je m’accorde dans la journée.”

• “C’est mon petit réconfort quand tout va mal.”

• “Sans mon carré de chocolat ou mon verre de vin le soir, je ne tiendrais pas.”

Ces phrases résonnent profondément, car elles traduisent un besoin non comblé ailleurs dans la vie : un moment de détente, une reconnaissance de soi, ou simplement une pause dans un quotidien trop chargé.

La réduction de l’alimentation à un outil de compensation émotionnelle ou de plaisir systématique crée un déséquilibre.

En réalité, elle joue un rôle multifacette : nourrir notre corps, soutenir notre santé, offrir une énergie durable et être un vecteur de connexion sociale. L’alimentation est une alliée puissante, mais elle n’est qu’une pièce du puzzle du bien-être.

Le lien entre alimentation et émotions s’explique en partie par la neurochimie. La consommation de certains aliments, comme le chocolat ou les glucides, stimule la libération de dopamine et de sérotonine, les hormones du plaisir et du bien-être. Cette réponse peut offrir un soulagement temporaire face au stress ou aux émotions négatives, mais elle est éphémère.

Des études montrent que l’effet de ces “boosts alimentaires” sur l’humeur diminue avec le temps, et leur répétition peut conduire à une boucle de frustration ou à une dépendance psychologique. En revanche, des pratiques telles que l’exercice physique, le sommeil de qualité ou la méditation apportent des bénéfices émotionnels plus durables en favorisant une régulation hormonale et un sentiment global d’équilibre.

L’acte de manger pour gérer ses émotions peut parfois masquer des besoins profonds. Par exemple, une envie de sucré en soirée peut être un signe de fatigue non reconnue, et non une faim réelle. De même, un grignotage compulsif peut être une réponse à une charge mentale excessive ou à un sentiment d’ennui.

Dans une perspective psychologique, reconnaître ces mécanismes est une étape essentielle pour reprendre le contrôle. Cela nécessite de cultiver une posture d’observation bienveillante : au lieu de juger, on cherche à comprendre ce qui se cache derrière l’envie alimentaire.

Quelques pistes pour alléger cette pression

1. Diversifie tes sources de plaisir

• Le cerveau est capable de produire des hormones de bien-être grâce à d’autres activités comme le sport (endorphines), la créativité (dopamine), ou le contact avec la nature (sérotonine). Une simple promenade peut souvent avoir plus d’impact qu’un grignotage.

2. Apprends à décoder tes envies alimentaires

• En identifiant si ton envie de manger provient de la faim physique ou d’une émotion (stress, ennui, tristesse), tu peux commencer à répondre à tes besoins autrement. Les outils comme le journal alimentaire émotionnel peuvent être très utiles.

3. Redonne à l’alimentation sa juste place

• Adopter une vision plus fonctionnelle de la nourriture (comme un carburant pour ton corps et ton esprit) permet de réduire sa charge émotionnelle. Elle redevient ainsi une alliée et non un refuge unique.

L’alimentation joue un rôle fondamental, mais elle ne peut pas tout résoudre. Une approche équilibrée repose sur la reconnaissance de ses besoins émotionnels et physiques, tout en diversifiant les sources de bien-être. L’objectif ? Alléger la pression exercée sur la nourriture et intégrer d’autres piliers essentiels du bien-être comme les relations sociales, le sommeil et les moments de reconnexion à soi.

En offrant à l’alimentation sa juste place, tu te libères d’attentes irréalistes et t’ouvres à une vie plus harmonieuse. Chaque élément de ton quotidien peut alors jouer son rôle, en contribuant à construire un bonheur plus global et durable.

Avec bienveillance,

Delphine

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Quand le corps d’Elsa a dit stop 

Récemment, j’ai retrouvé Elsa (*prénom d’emprunt) pour l’une de nos séances bilan semestrielles. Ces moments, précieux pour faire le point, sont l’occasion de célébrer les progrès accomplis et de réfléchir ensemble aux prochaines étapes. Pourtant, chaque fois, j’appréhende un peu. Suis-je vraiment à la hauteur de ce qu’elle attend ? Est-ce que mon approche va continuer à l’aider autant qu’elle en a besoin ?

Ces doutes, bien qu’ils me fragilisent, me rappellent que je suis aussi en chemin avec chaque personne que j’accompagne.

Qui est Elsa ?

Elsa a 45 ans et mène une vie bien remplie. Chef de projet dans une grande entreprise, elle jongle quotidiennement entre les impératifs professionnels et les responsabilités familiales. Avec deux adolescents à la maison et un rôle actif dans une association locale, ses journées sont un véritable marathon.

Depuis plusieurs mois, son corps envoyait des signaux d’alerte : une fatigue persistante, des douleurs articulaires, des nuits peu réparatrices et une irritabilité croissante

Mais Elsa, fidèle à son habitude, s’efforçait de tout gérer sans se plaindre. Jusqu’au jour où son corps a dit stop. Une réunion au travail, un moment de vide intérieur, une pression dans la poitrine… Elsa a compris qu’elle ne pouvait plus continuer ainsi. Ce fut le déclencheur qui l’a amenée à me consulter encouragée par son médecin.

Quand une femme comme Elsa franchit la porte de mon cabinet, j’ai une vision en tête : un cheminement global, mais qui doit rester réaliste. Une approche qui respecte ses priorités, son rythme de vie, et surtout, sa capacité d’accueil face aux changements. J’ai appris que vouloir en faire trop, trop vite, peut parfois être contre-productif. Cela m’est arrivé avec d’autres patientes par le passé, et je m’efforce aujourd’hui d’agir différemment.

Avec Elsa, tout a commencé par une écoute attentive de ses besoins immédiats. Ses journées étaient lourdes, son corps épuisé, et ses douleurs articulaires omniprésentes. Ensemble, nous avons défini des ajustements prioritaires, tout en acceptant que tout ne serait pas parfait dès le départ. Parfois, j’ai dû la rassurer… et me rassurer moi-même.

Les petits pas qui changent tout

1️⃣Alimentation : Nous avons augmenté ses apports en oméga-3 et en protéines. Ça semble simple, mais derrière ces choix, il y a eu des tâtonnements. Comment intégrer ces changements dans son quotidien déjà surchargé ? Comment éviter qu’ils ne deviennent une contrainte supplémentaire ?

Les oméga-3 : Elsa a vite ressenti une diminution de ses douleurs articulaires et une clarté mentale bienvenue dans une période de surmenage. Mais elle m’a aussi confié que cuisiner du poisson gras ou penser aux huiles riches en oméga-3 n’était pas toujours évident. Alors, nous avons cherché des alternatives plus simples, comme des compléments.

•✅Les protéines : Là encore, augmenter légèrement ses portions n’a pas été qu’une affaire de chiffres. Elsa m’a avoué son malaise à l’idée de “trop manger”. Nous avons travaillé sur ses peurs, doucement, et aujourd’hui, elle a retrouvé un meilleur équilibre sans se forcer.

2️⃣Respiration consciente : Elsa s’est initiée à une routine de respiration simple, mais elle m’a aussi confié que certains jours, elle n’y arrivait pas. Plutôt que de culpabiliser, elle a appris à accueillir ces moments, à faire ce qu’elle pouvait. Je lui ai dit que parfois, même une seule minute suffit. C’est un message que je dois souvent me répéter à moi-même.

3️⃣Activité physique douce : La reprise du yoga n’a pas été simple non plus. Elsa craignait de “ne pas être assez souple”. Je la comprends tellement : on a toutes cette petite voix intérieure qui nous compare aux autres. Mais à force de persévérer, elle a réussi à intégrer cette pratique avec bienveillance, en respectant les limites de son corps.

4️⃣Moments de ressourcement : Peut-être l’un des plus gros défis pour elle. S’autoriser à ne rien faire, à poser ses responsabilités… ça n’a pas été automatique. Elle a eu des rechutes, des moments où elle se sentait coupable. Nous avons travaillé là-dessus, petit à petit.

En quelques semaines, Elsa a noté de belles améliorations : un sommeil plus réparateur, moins de douleurs, une meilleure énergie.

Pourtant, elle m’a confié que certains jours, tout lui semblait encore trop lourd. Ces moments de doute, où elle sentait ses anciens schémas revenir, nous ont permis de discuter de la difficulté du changement. Parce que oui, ce chemin est parfois frustrant et lent.

Et c’est là, je crois, que réside la plus belle victoire d’Elsa : elle a appris à écouter son corps, à faire la paix avec ses imperfections. Elle m’a dit récemment qu’elle n’aurait jamais imaginé pouvoir lâcher prise autant. Et moi, dans ces moments-là, je me sens touchée, vulnérable aussi. Parce que son cheminement me rappelle le mien, celui que je vis chaque jour pour mieux accompagner les autres.

Ce que je partage ici n’est qu’une partie de l’histoire d’Elsa. Chaque accompagnement est unique, comme chaque femme que je rencontre. Mais s’il y a une constante, c’est cette conviction que le changement ne se fait pas d’un coup. 

Il s’installe, vacille parfois, mais finit par prendre racine. Elsa m’a appris qu’accepter les fragilités est souvent le premier pas vers une vraie transformation.🙏🏻

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Fêtes sans stress ni kilos : écoute ton corps, pas ta culpabilité

Les fêtes de fin d’année arrivent avec leur lot de traditions gourmandes. Entre le foie gras, la bûche et les discussions interminables autour de la table, il est facile de voir son assiette se remplir… et sa conscience se troubler. Mais rassure-toi, ton corps est bien plus résilient qu’un simple compteur calorique. Je te propose une relecture déculpabilisante de ces moments festifs, éclairée par la science.

1. Le cerveau adore les fêtes (et les calories)

Quand tu dégustes des aliments riches en sucre ou en matières grasses (comme le célèbre gratin dauphinois de tata Jacqueline) ton système de récompense cérébral s’active. Résultat ? Une libération de dopamine, cette hormone du plaisir qui te donne envie d’y retourner.

Mais ce mécanisme n’est pas un « bug » à corriger, c’est une relique de notre évolution. Nos ancêtres avaient besoin de ces calories pour survivre aux hivers rigoureux. Alors, si tu reprends du dessert, c’est simplement ton cerveau paléolithique qui te murmure : “Survivons à l’hiver !” Pas de culpabilité, juste de la biologie.

2. Ton métabolisme gère mieux les excès que tu ne le crois

Ton corps est équipé d’un système d’homéostasie remarquable. Des excès ponctuels – comme un festin de réveillon – ne perturbent pas durablement ton poids ni ta santé. Une étude publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition montre que l’organisme compense souvent une augmentation ponctuelle des calories en ajustant sa dépense énergétique dans les jours qui suivent.

La clé ? Ne pas transformer ces excès en une habitude quotidienne.

3. Le vrai coupable des fêtes : le stress

Ce n’est pas le morceau de bûche au chocolat qui te fait du tort, mais plutôt l’état d’esprit dans lequel tu le manges. Le stress chronique élève le taux de cortisol, une hormone qui favorise le stockage des graisses, surtout au niveau abdominal. Si tu veux éviter la “bouée de Noël”, concentre-toi sur la joie des moments partagés, plutôt que sur la composition de ton assiette.

Astuces pour savourer sans stress

1. La méthode du 80/20 :

Remplis 80 % de ton assiette avec ce que tu adores vraiment et 20 % avec des aliments équilibrants (légumes verts, fibres, protéines maigres). Par exemple, accompagne ton fromage de quelques crudités ou d’une poignée de noix.

2. Hydrate-toi intelligemment :

L’alcool déshydrate et perturbe la régulation de la faim. Alterne chaque verre de vin ou de champagne avec un verre d’eau pétillante (ajoute une tranche de citron pour le style).

Et n’oubliez pas que l’alcool n’est pas une nécessité !

3. Mange lentement :

Prends le temps de savourer. En mangeant doucement, tu permets à ton corps de coordonner les signaux entre ton système digestif et ton cerveau. La leptine, l’hormone de la satiété, met environ 20 minutes à informer ton cerveau que tu es rassasiée. Si tu te presses, tu risques de manger au-delà de tes besoins.

4. Adopte des repas intercalaires légers :

Si deux gros repas sont prévus le même jour, choisis un repas plus digeste : soupe de légumes, protéines maigres, et une portion modérée de glucides complexes (quinoa, patate douce).

5. Bouge après le repas :

Après un repas copieux, inutile de culpabiliser sur le canapé. Une simple marche de 20 minutes favorise la digestion et réduit la glycémie postprandiale (Diabetes Care, 2013). Pourquoi ne pas proposer une danse avec mamie pour faire baisser la glycémie ?

Et à après les fêtes ?

Ton corps n’a pas besoin de “détox miracle” (bon certains peut être quand même 😇) mais simplement d’un retour à une alimentation équilibrée. Soupe maison, légumes de saison, et protéines légères suffisent pour rétablir l’équilibre.

Et surtout, évite les régimes drastiques : ils perturbent ton métabolisme et ta bonne humeur. Pas besoin de bannir ton pain d’épices : il suffit de reprendre des habitudes adaptées à ton rythme de vie.

Prends les fêtes comme une belle occasion de célébrer les plaisirs simples, sans le poids inutile de la culpabilité. Ton corps est une merveille d’adaptation. Fais-lui confiance et profite pleinement de chaque instant.

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