En psychonutrition, l’un des objectifs essentiels est d’explorer et d’apaiser la relation complexe que de nombreuses femmes entretiennent avec la nourriture.
Combien de fois t’es-tu retrouvée à culpabiliser après un repas, te reprochant de ne pas avoir été « raisonnable » ou d’avoir manqué de contrôle ?
Peut-être connais-tu cette sensation de te juger sévèrement pour avoir cédé à une envie ou pour ne pas avoir suivi le plan parfait que tu t’étais fixé. Cette voix intérieure, souvent critique, peut devenir un fardeau au quotidien.
Ces pensées, ces jugements, ne surgissent pas par hasard. Ils sont souvent le fruit d’années de conditionnement :
– des injonctions sociales,
– des croyances familiales (« finis ton assiette », « ne mange pas trop si tu veux être mince ») ou
– des expériences personnelles qui ont façonné ta vision de l’alimentation et de ton corps.
Ces moments où tu te dis : « Pourquoi je n’arrive jamais à m’y tenir ? » ou « Tout est ma faute », sont en réalité des manifestations d’un dialogue intérieur influencé par des schémas inconscients et émotionnels profondément enracinés.
La psychonutrition propose de libérer ces poids et de transformer ta relation avec la nourriture. Imagine pouvoir sortir de ce cercle vicieux où chaque écart se transforme en culpabilité, où chaque envie est perçue comme une faiblesse.
La culpabilité alimentaire, par exemple, est souvent une stratégie de l’ego : elle te pousse à te définir à travers tes choix alimentaires, comme si ta valeur personnelle dépendait de ce que tu mets ( ou ne mets pas) dans ton assiette. Peut-être as-tu déjà ressenti cette pression, cette petite voix qui dit : « Si je mange sainement, je vaux quelque chose. Si je craque, je perds toute crédibilité. »
Mais voici la réalité : ce n’est pas toi qui es en faute. Ces comportements sont souvent des réponses inconscientes à des besoins émotionnels non exprimés.
Manger pour te réconforter après une journée difficile, sauter un repas pour « compenser », ou te lancer dans un régime strict pour regagner un sentiment de contrôle : tout cela reflète une tentative de ton corps et de ton esprit pour naviguer dans une vie parfois trop exigeante.
La psychonutrition, c’est t’aider à comprendre ces mécanismes et à t’en libérer. Ce n’est pas un simple programme alimentaire ou une liste de règles à suivre. C’est une démarche qui t’accompagne pour identifier ce qui te pousse à agir ainsi, pour te reconnecter à tes besoins profonds (qu’ils soient physiologiques ou émotionnels) et pour te permettre d’écouter ton corps sans jugement.
Peut-être te reconnais-tu dans ces phrases :
« Je mange parfois sans faim, juste pour me calmer, mais après, je me sens encore plus mal. »
« Je m’interdis certains aliments, mais ils finissent par me manquer tellement que je craque. »
« Je suis fatiguée de cette bataille constante avec la nourriture. Pourquoi est-ce si compliqué ? »
Ces luttes, tu n’as pas à les vivre seule. En psychonutrition, nous travaillons ensemble pour transformer ta relation à la nourriture en une source d’équilibre et de sérénité. L’objectif n’est pas de viser la perfection, mais de te permettre de dire un jour : « Je mange avec plaisir, sans culpabilité, et je me sens bien dans mon corps et dans ma tête. »
Cette approche va au-delà des repas : elle t’invite à te reconnecter à toi-même, à tes émotions, et à tes besoins. Parce que derrière chaque choix alimentaire se cache une histoire, et chaque histoire mérite d’être comprise, écoutée, et apaisée.
La psychonutrition te donne les clés pour écrire un nouveau chapitre : celui d’une relation plus libre, plus douce, et plus authentique avec toi-même et ton alimentation.
Si cela t’intéresse, tu peux lire l’histoire de Rose




