Que font celles qui y arrivent ?

La perte de poids fait partie des résolutions les plus courantes, surtout au mois de janvier, souvent après les excès alimentaires des fêtes de fin d’année. Mais que ce soit en début d’année ou à tout autre moment, il existe des points communs entre les personnes qui atteignent leurs objectifs de manière durable. Voici les comportements et habitudes, validés par la science, qui permettent de mieux gérer son poids et de retrouver un équilibre.

1. Une motivation ancrée dans le personnel

Les recherches montrent que la motivation intrinsèque (celle qui provient de nos propres désirs, et non d’une pression externe) est un facteur clé de réussite. Plutôt que de se focaliser uniquement sur un chiffre sur la balance, ces personnes définissent des objectifs liés à leur bien-être : plus d’énergie, un meilleur sommeil, ou un sentiment de légèreté.

2. Le temps et la patience comme alliés

Les changements physiologiques, comme la régulation des hormones de la faim (ghréline, leptine), prennent du temps. Ces personnes acceptent que le processus soit lent et progressif, tout en comprenant que des habitudes ancrées sur le long terme produisent des résultats durables.

3. Un focus sur la qualité des aliments

Au lieu de compter des calories ou des points, elles privilégient une alimentation riche en aliments entiers : fruits, légumes, protéines de qualité, bonnes graisses, et glucides complexes. Les aliments ultra-transformés, souvent riches en sucres et additifs, sont évités car ils perturbent les signaux de satiété.

4. Une gestion des écarts sans culpabilité

Les études sur les comportements alimentaires montrent que culpabiliser après un “craquage” peut renforcer les comportements impulsifs ou compulsifs. Ces personnes analysent plutôt ce qui s’est passé, identifient les déclencheurs émotionnels ou environnementaux, et reprennent leur parcours sans s’auto-flageller.

5. La continuité des rendez-vous, même en cas de reprise de poids

Annuler un rendez-vous par honte est contre-productif. Les moments de stagnation ou de reprise de poids sont une opportunité pour le thérapeute d’analyser les habitudes, de proposer des ajustements, et de maintenir le soutien psychologique nécessaire.

6. L’écoute des signaux corporels

Apprendre à différencier la faim biologique de l’envie émotionnelle est essentiel. Cela peut inclure des pratiques comme :

• Ne pas manger en l’absence de faim.

• Respecter les périodes de digestion pour éviter le grignotage constant.

• Manger lentement, ce qui améliore les signaux de satiété (régulés par des hormones comme la leptine et le GLP-1).

7. Une lecture attentive des étiquettes

Les études nutritionnelles insistent sur l’importance de vérifier les ingrédients plutôt que de se focaliser sur les calories. Les listes longues et incompréhensibles indiquent souvent la présence d’additifs, de sucres cachés, ou de graisses de mauvaise qualité.

8. Un respect accru de soi-même

Les personnes qui réussissent cessent de se critiquer constamment et pratiquent davantage d’auto-compassion. L’auto-dénigrement augmente le stress, lequel peut à son tour perturber les hormones du poids, comme le cortisol.

9. L’intégration du jeûne intermittent

Bien qu’il ne convienne pas à tout le monde, le jeûne intermittent, lorsqu’il est bien encadré, peut améliorer la sensibilité à l’insuline, réguler les hormones de la faim, et favoriser une meilleure digestion.

10. Des activités pour réguler les émotions

Plutôt que d’utiliser la nourriture comme seul régulateur émotionnel, elles trouvent d’autres moyens de gérer le stress et les émotions : sport, méditation, écriture, ou activités créatives.

Un appel à changer de paradigme

Il est temps de sortir de la vision restrictive des régimes qui prônent la privation et les calculs incessants. Ces approches créent un cercle vicieux de frustration, de reprise de poids, et d’insatisfaction personnelle.

Investissez dans votre santé et dans une relation de confiance avec un professionnel. Ensemble, vous pourrez bâtir un plan qui respecte votre corps, vos émotions, et vos besoins individuels.

Arrêtez d’espérer des solutions miracles vendues par les médias et les réseaux sociaux. Votre bien-être ne réside pas dans une pilule magique, mais dans une compréhension profonde de votre corps, de vos émotions, et de vos habitudes.

Mon groupe de femmes

Le chocolat, le secret santé dont les femmes rêvent ?

Ah, le chocolat… Ce petit carré noir qui fait battre notre cœur (et parfois grimper notre balance). Mais au-delà de son goût irrésistible, le chocolat pourrait bien cacher des vertus insoupçonnées pour votre santé. Une récente étude, issue de la prestigieuse Women’s Health Initiative, s’est penchée sur la relation entre la consommation de chocolat et la mortalité chez les femmes. 

 🍫 Alors, verdict ? Bonne ou mauvaise idée de craquer pour un carré (ou deux) ?

Bonne nouvelle ! Une consommation modérée de chocolat serait associée à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues. Vous avez bien lu : du chocolat pour vivre plus longtemps, qui aurait cru ? 

Cette découverte s’explique notamment par les flavonoïdes, ces petites molécules magiques présentes en quantité généreuse dans le chocolat noir. Elles agissent comme de puissants antioxydants et anti-inflammatoires, parfaits pour protéger notre système cardiovasculaire et améliorer la circulation sanguine.

Mais attention, tout n’est pas permis : si le chocolat noir (70 % de cacao et plus) brille par ses qualités nutritionnelles, les versions au lait et encore plus le chocolat blanc (qui, soyons honnêtes, est plus proche du bonbon que du chocolat) n’offrent pas les mêmes bénéfices.

Avant de vous ruer sur la tablette entière, un petit rappel s’impose :

l’excès de sucre et de graisses contenus dans le chocolat peut vite faire basculer la balance (au sens propre comme au figuré).

Autrement dit, oui au chocolat, mais sans abus. Les chercheurs recommandent de ne pas dépasser 10 à 20 g par jour, soit l’équivalent de deux petits carrés. Cela suffit pour profiter des bienfaits sans risquer d’annuler les effets positifs.

Et si vous pensiez que grignoter un carré de chocolat en cachette était un péché, détrompez-vous : cette petite pause gourmande pourrait même vous aider à réduire le stress. Par contre, ne transformez pas votre barre chocolatée en stratégie pour affronter les réunions stressantes ou les caprices des enfants !

Comment bien choisir son chocolat ?

Parce que tous les chocolats ne se valent pas, voici quelques astuces pour faire le bon choix :

• Privilégiez le chocolat noir, à 70 % de cacao ou plus. Plus il est riche en cacao, mieux c’est.

• Lisez les étiquettes et fuyez les tablettes pleines de sucre et d’additifs.

• Savourez-le lentement, sans culpabilité, et faites-en un moment de plaisir conscient.

Le chocolat, une histoire d’équilibre

Finalement, cette étude nous rappelle que le chocolat peut être notre allié santé… à condition de ne pas en faire notre meilleur ami (ou de lui confier toutes nos émotions). Alors, mesdames, profitez-en, mais avec modération ! Parce que oui, deux carrés suffisent pour la santé ….même si, soyons honnêtes, votre cœur en réclamera toujours un troisième.

Voici l’étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36549566/

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Entre désir et ras-le-bol : l’étrange dualité autour du poids

Ah, le poids ! Ce sujet inépuisable qui, bien souvent, occupe une place de choix dans nos pensées. On veut mincir, s’affiner, rentrer dans ce fameux jean du fond du placard… tout en suppliant qu’on nous fiche la paix avec nos kilos. C’est presque un sport national, non ? On oscille entre la quête du “corps parfait” et un ras-le-bol total des injonctions extérieures. 

Résultat : on se retrouve avec une surcharge mentale digne d’un sac de farine de 5 kilos. Et qu’est-ce qu’on fait quand la pression monte ? Spoiler : on prend du poids. Parce que oui, cette tension interne, ce conflit entre “je veux perdre du poids” et “laissez-moi tranquille avec ça” pèse lourd. Très lourd.

Sur le plan scientifique, cette situation est presque inévitable. La charge mentale et le stress liés à cette ambivalence déclenchent souvent une réponse biologique, notamment l’augmentation du cortisol. Et devinez quoi ? Le cortisol a une passion secrète pour le stockage des graisses, particulièrement autour de la taille. Donc, au lieu de mincir, on se retrouve piégées dans un cercle vicieux où le simple fait de penser au poids contribue à l’empêcher de s’échapper. Ironique, non ?

C’est pourquoi il est grand temps de changer notre façon de penser. Le poids ? Un débat inutile.

Ce n’est pas la question qui mérite d’être au centre de nos préoccupations. Ce qui compte, c’est la santé, la vraie.

Vous avez peut-être déjà entendu parler du syndrome TOFY (Thin Outside, Fat Inside). En d’autres termes, on peut très bien afficher une silhouette mince, tout en accumulant de la graisse viscérale bien cachée autour des organes internes, et ça, c’est bien plus dangereux que quelques rondeurs visibles. Ce syndrome nous rappelle que l’apparence n’est pas toujours synonyme de bonne santé.

Alors, arrêtons de nous faire du mal avec ce non-débat qu’est le poids. Le vrai sujet, c’est la santé globale, l’énergie, le bien-être. Une alimentation équilibrée, un mode de vie actif, et surtout, la paix mentale, c’est ça qui compte. Bref, on prend soin de soi, et on arrête de faire de la balance la juge suprême de notre bonheur. Après tout, qui a besoin de plus de stress quand on a déjà une tonne de choses à gérer au quotidien ?

Allez, on respire, on dépose ce fardeau mental, et on met la santé au centre de nos priorités. Parce qu’après tout, c’est la seule vraie victoire qui en vaille la peine ! …et on profite des contenus de ce groupe 😄

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Nutrition et confiance: soutenir l’estime de soi de nos filles.

En tant que psychonutritionniste, j’ai une approche intégrative de la santé, considérant non seulement la nutrition mais également l’impact psychologique de nos choix alimentaires. Nos actions et nos paroles influencent davantage que les conseils directs que nous pouvons donner.

Lorsque des jeunes filles voient des femmes, qui sont souvent leurs modèles, critiquer constamment leur corps ou justifier leurs choix alimentaires, cela envoie un message puissant. Elles apprennent que la valeur est associée à la minceur, et que les choix alimentaires doivent toujours être justifiés par rapport à leur impact sur le corps.

La société actuelle, amplifiée par les médias sociaux, renforce ces croyances en présentant constamment des idéaux corporels irréalistes. Mais, comme le texte le montre si bien, nous avons le pouvoir de changer cette dynamique. Chaque repas, chaque commentaire sur notre corps, chaque décision alimentaire est une occasion de modeler une attitude saine envers la nourriture et l’image corporelle.

En tant que professionnels, nous devons non seulement fournir des informations factuelles sur la nutrition, mais aussi soutenir et encourager une relation saine avec la nourriture. Cela signifie célébrer la joie de manger, écouter les signaux de faim et de satiété de notre corps et reconnaître que la nourriture est aussi une source de plaisir et de connexion sociale.

Au-delà de la nutrition, nous devons également aborder la psychologie de l’image corporelle. Les jeunes filles doivent comprendre que leur valeur ne dépend pas de leur apparence. Les compliments et les encouragements devraient concerner une multitude d’aspects de leur personnalité et de leurs réalisations, et non se concentrer uniquement sur l’apparence.

Pour mettre fin au cycle de la dévalorisation corporelle, nous devons nous engager activement dans une réflexion sur nos propres comportements, reconnaître les messages subtils que nous envoyons et être délibérés dans nos efforts pour créer un environnement positif et affirmé pour les jeunes filles.

Le voyage vers l’amour de soi et l’acceptation corporelle est complexe, mais en étant conscients de notre rôle en tant que modèles et éducateurs, nous pouvons commencer à influencer positivement les générations futures.

Partagez un maximum à vos amies…enseignantes…éducatrices en contact avec les filles.

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Du stress à la sérénité: comment freiner l’envol du poids ?

La prise de poids est un peu comme un feuilleton à suspense, avec de nombreux acteurs sur scène:

🎬 la Sédentarité, le vilain stress, et le mystérieux microbiote.

Chacun joue son rôle dans cette saga corporelle où les kilos s’invitent sans vraiment demander la permission.

🥣Les régimes, souvent perçus comme les super-héros de cette histoire, débarquent avec la promesse de sauver la situation, mais se retrouvent parfois à court de super-pouvoirs face à des adversaires coriaces.

🧠Puis, entrent en scène des soutiens psychologiques, un peu comme des mentors bienveillants, qui nous enseignent la gestion du stress, histoire de ne pas céder à l’appel du cookie à chaque embûche. Ils nous rappellent que rire et se détendre, c’est un peu comme offrir des vacances à nos hormones du stress. Et qui sait, peut-être qu’en riant, on brûle assez de calories pour compenser ce cookie de toute façon !

🐌Pour sortir de la sédentarité, rien de tel que quelques exercices, pas forcément besoin de se transformer en Hulk, une petite marche et quelques étirements peuvent faire des miracles. Et pour ceux qui ont la bougeotte, une danse endiablée dans le salon en écoutant du disco peut faire office de séance de cardio !

💊 Ensuite, nous avons les compléments alimentaires, ces petites aides discrètes mais potentielles. Parmi eux, les probiotiques sont comme les jardiniers du ventre, ils s’occupent de notre flore intestinale, rendant le terrain moins propice à la rébellion des kilos. Cependant, attention aux promesses de perte de poids miraculeuse, certaines ressemblent plus à des contes de fées qu’à de la science. Tous les compléments n’ont pas un diplôme en « aide-minceur ».

En naviguant à travers la marée des produits qui promettent monts et merveilles, mieux vaut garder son sens de l’humour et peut-être consulter un professionnel qui saura distinguer les aides-minceur dignes d’un Oscar de celles qui ne méritent qu’un Razzie Award.

En somme, le chemin vers un poids sain est une aventure épique, avec ses hauts, ses bas et beaucoup d’auto-dérision ! Entre une séance de méditation, une marche au grand air, un fou rire et un probiotique bien choisi, chaque jour est une nouvelle scène dans notre comédie corporelle personnelle.

Aborder la perte de poids peut sembler une montagne à escalader, mais avec un sens de l’humour, une approche équilibrée et un accompagnement en psychonutrition, ce défi peut devenir une aventure enrichissante. La psychonutrition offre une perspective unique, liant notre mental et notre assiette, facilitant ainsi le chemin vers une meilleure santé globale. Avec le soutien adéquat, chaque étape vers la minceur peut s’inscrire dans un parcours équilibré et gratifiant vers le bien-être.

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Quand les kilos reviennent : le poids des émotions et la quête de soi

Dans notre société où l’image est reine, reprendre du poids est souvent vécu comme un échec personnel. Les miroirs semblent nous juger, les vêtements rétrécir, et notre propre regard sur nous-mêmes se durcit.

Le découragement qui s’ensuit est loin d’être superficiel. Il est le reflet d’une souffrance intérieure, d’un dialogue intime perturbé. Cette reprise de poids n’est pas simplement un changement physique. Elle est, pour beaucoup, une perte de reconnaissance, une trahison de soi.

Ce que nous oublions souvent, c’est que le poids, qu’il soit en hausse ou en baisse, est l’expression de notre relation avec nous-mêmes. Derrière cette prise ou perte de poids, se cachent souvent des besoins non satisfaits, des émotions refoulées, des blessures non cicatrisées.

Face à ce découragement, il est essentiel d’apprendre à s’écouter, à se comprendre. Plutôt que de s’enfermer dans une culpabilité stérile, pourquoi ne pas interroger cette reprise de poids ? Que cherche-t-elle à nous dire sur notre état émotionnel, sur nos besoins profonds ?

En reprenant le chemin vers soi, en se parlant avec bienveillance et en reconnaissant nos besoins intérieurs, il est possible de transformer cette expérience de découragement en une opportunité de croissance. Il s’agit de « Cesser de se faire violence, pour enfin vivre en paix avec soi-même ».

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Nutrition & Émotions: Le combat silencieux des femmes.

Il est courant de rencontrer des femmes qui semblent “avoir tout” en surface, mais qui, au fond, se sentent insatisfaites ou même dégoûtées de leurs vies. Ces femmes ont souvent atteint des sommets dans leurs carrières, acquis une certaine prospérité matérielle, et pourtant, elles éprouvent un vide existentiel. Et souvent, ce malaise se traduit par un rapport compliqué avec l’alimentation. Pourquoi une telle contradiction ?

La quête d’objectifs externes

L’une des embûches les plus courantes pour ces femmes est de se concentrer uniquement sur des réalisations extérieures. L’argent, le succès professionnel peuvent offrir une satisfaction temporaire, mais ils n’apportent pas nécessairement un équilibre intérieur. Ce déséquilibre peut se manifester par des troubles alimentaires, où la nourriture devient soit une source de réconfort soit un ennemi.

La culture de la comparaison

À l’ère des réseaux sociaux, comparer constamment son physique et son assiette à celles des autres est devenu une seconde nature pour beaucoup. Cette comparaison incessante peut nourrir un sentiment d’insuffisance, conduisant à des comportements alimentaires malsains.

La quête de sens

Atteindre des sommets sans trouver de sens véritable à ses actions peut laisser un sentiment de vide. Certaines femmes compensent ce manque en se tournant vers la nourriture, cherchant un apaisement émotionnel à travers elle.

L’adaptation hédonique

Ce phénomène psychologique décrit la tendance humaine à revenir à un niveau de bonheur stable, peu importe les hauts et les bas de la vie. Les plaisirs initiaux d’une gourmandise peuvent s’estomper avec le temps, incitant à une surconsommation pour retrouver ce sentiment initial.

La peur de la perte

La crainte de perdre ce que l’on a accumulé peut aussi influencer le rapport à la nourriture. Pour certaines, manger devient un moyen de contrôle lorsque tout le reste semble incertain.

Face à ces défis, ces femmes doivent redéfinir leur relation à la nourriture, tout en cherchant un équilibre entre leurs réalisations extérieures et leur bien-être intérieur. La clé réside peut-être dans la compréhension que la véritable harmonie ne vient pas seulement des succès visibles, mais aussi d’une nutrition saine et d’une paix intérieure.

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