Fatigue, sommeil et gestion du poids

Perdre du poids en dormant : rêve ou réalité ?

Ces dernières années, plusieurs recherches scientifiques ont montré qu’un sommeil de qualité est essentiel pour perdre les kilos superflus, pour maigrir. Autrement dit, il est grand temps d’inclure à votre régime minceur, en plus du bonne diététique et de l’exercice physique, un sommeil réparateur! 

1. LES GRAISSES ET LES SUCRES

Le fait de mal dormir, d’avoir du mal à s’endormir, de se réveiller constamment, de ronfler sont des signaux d’alarme qui permettent de détecter des troubles métaboliques tels que les triglycérides et l’hyperglycémie (graisses et sucres) et, par conséquent, l’excès de graisse localisé et l’hypertension.

2. DIABÈTE

La quantité de sommeil a une relation directe avec la régulation de l’insuline. Même quelques nuits de mauvais sommeil peuvent entraîner une résistance à l’insuline et donc, à long terme, vous prédisposer au diabète.

3. STRESS

Le sommeil régule le cortisol, l’hormone du stress. Un sommeil réparateur diminue le taux de cortisol, alors qu’au contraire, si ce taux reste élevé, il entraîne une augmentation de la glycémie, de l’hypertension ainsi que des sautes d’humeur, de l’irritabilité et l’envie de manger. 

4. POIDS EXCESSIF

Insuline, cortisol, comme nous l’avons vu, mais aussi ghréline et leptine.Toutes sont des hormones qui transmettent la sensation de faim et de satiété, et influencent l’appétit et le stockage des graisses.

Une étude a même montré qu’après seulement deux nuits avec seulement 4 heures de sommeil, l’hormone de la faim, ghréline, augmentait de 28 % tandis que l’hormone de la satiété, leptine, diminuait de 18 %.

5. DÉSÉQUILIBRES HORMONAUX

Le sommeil stimule la production de l’hormone de croissance. Pour les enfants, elle est essentielle au développement, tandis que pour les adultes, elle régule la relation entre la masse musculaire, osseuse et graisseuse. Un manque de cette hormone entraîne non seulement un déséquilibre de la masse corporelle, c’est-à-dire qu’elle diminue la masse musculaire et augmente la masse grasse, mais a également des effets négatifs sur l’humeur et la perception de son propre bien-être.

Moins vous dormez, plus vous mangez (et vice versa).

Peut-être est-ce dû à des déséquilibres hormonaux ou au stress, mais ce qui est certain, c’est que ceux qui dorment peu mangent plus. Non seulement le métabolisme ralentit, mais ils ont plus faim et, comme si cela ne suffisait pas, le corps a besoin de plus d’aliments énergétiques, de glucides et de graisses. 

Si le manque de sommeil entraîne des troubles alimentaires et l’obésité, l’inverse est malheureusement également vrai. Les personnes en surpoids sont certainement exposées à des troubles du sommeil tels que l’apnée du sommeil, l’une des principales causes des réveils fréquents qui empêchent un bon repos.

Que pouvez-vous faire pour bénéficier d’un sommeil de qualité ? 

Une alimentation équilibrée et saine aide à bien se reposer. Il est important de prendre des repas légers et digestes, surtout à l’heure du dîner, et si nécessaire de l’anticiper pour avoir le temps d’éliminer les graisses et les calories avant de se coucher. En outre, laisser passer plus de 8 heures entre le dîner et le petit-déjeuner stimule la lipolyse, c’est-à-dire l’élimination des graisses, car cela met l’organisme en réserve et aide alors à brûler les graisses !

Une attention particulière doit être en même temps accordée à tous les aliments qui contiennent de la mélatonine, l’hormone du sommeil qui aide à perdre du poids. Des études ont montré que la mélatonine stimule la production de « graisse beige ».

Les personnes en surpoids ont une dette de graisse beige qui peut, par conséquent, être stimulée par la prise de mélatonine. À noter que la mélatonine peut être incluse dans le régime alimentaire sous la forme d’un complément. Cette hormone est plus efficace lorsqu’elle est prise par le biais d’aliments qui en contiennent naturellement.

Pour finir, retenez que la quantité de sommeil est toujours liée à la qualité du sommeil. Nous pourrions dormir 10 heures d’affilée, mais si nous dormons mal, nous n’en tirerons aucun bénéfice, au contraire… mal dormir est très souvent la cause de nombreux troubles nerveux, alimentaires et aussi cognitifs…

Si cela vous parle et vous intéresse, j’ai créé une formation sur le sujet accompagnée des recettes pour chacun des repas de la journée.

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SLEEP

Mangez gras pour le cerveau

L’idée que pour maigrir ou être en forme, il faut supprimer les graisses est encore beaucoup trop prégnante actuellement.
Chaque fois que l’on fait des études concernant l’impact des oméga-3 sur une pathologie, un dysfonctionnement organique,…on découvre un effet positif ! C’est incroyable d’efficacité

Essayons de remettre de l’ordre dans nos idées et dans les connaissances actuelles sur les effets des oméga-3 sur le cerveau (et la moelle épinière).

Quels problèmes liés au système nerveux sont concernés ?

  • les troubles de l’humeur et l’anxiété
  • les dépressions
  • L’arrêt des antidépresseurs
  • les troubles de l’attention
  • les troubles obsessionnels compulsifs
  • les troubles de la personnalité, les psychoses, les démences, l’autisme

Quelques effets des oméga-3 sur le système nerveux: 

  • Fluidifient les membranes des cellules nerveuses, ce qui facilite le passage des informations entre les neurones.
  • Augmentent la capacité de 2 substances (dynamine et endophiline) à favoriser la transmission nerveuse et le recyclage des vésicules synaptiques (lieu de connexion entre 2 neurones).
  • Améliorent l’irrigation du cerveau: en favorisant l’oxygénation, le passage du glucose et d’autres micronutriments indispensables. De plus, ils empêchent la formation de caillot et diminuent la pression artérielle. Cerise sur le gâteau, ils diminuent le taux de triglycérides et de LDL cholestérol (le mauvais), ce qui réduit le risque d’athérosclérose (le fait qu’une artère se bouche)
  • Préservent le volume cérébral.
  • Diminuent l’inflammation du cerveau, que l’on observe notamment dans le développement de la démence, mais aussi dans la dépression.
  • Augmentent le niveau des messagers chimiques de la mémoire: essentiellement l’acétylcholine et la dopamine. Un complément d’oméga-3 peut augmenter de 40% le taux de dopamine dans le cortex préfrontal (siège des fonctions cognitives supérieures).
  • Accélèrent le traitement de l’information par le cerveau: ils augmentent le taux de P300 qui est une onde cérébrale associée à la mémoire et aux apprentissages.

Comment consommer des oméga-3 en pratique ?

  • Soit on consomme le précurseur  des acides gras à longues chaînes, c’est à dire l’acideα-linolénique dans le l’huile de colza, de lin, de noix (attention ces deux dernières rancissent vite) par exemple.
  • Soit on consomme directement des oméga-3 EPA et DHA via
    • des coquillages, crustacés, poissons gras, jaune d’oeuf de poules nourries aux graines de lin,…
    • des compléments alimentaires d’huile de poissons, de krill, d’algues…

La première chose à faire est de réduire la consommation excessive d’oméga-6 en stoppant les cuissons à l’huile de maïs, d’arachide, de tournesol…entre autre.

Petite précision importante: certaines de ces informations sont connues depuis longtemps mais les oméga-3 ne peuvent pas être brevetés ….

* Ne faites pas de l’automédication car les oméga3 fluidifient le sang (bien que le processus soit plus facilement réversible que pour l’aspirine) et l’avis de votre thérapeute est nécessaire.