Le corps, un système qu’on oublie de relier.

On ne peut pas comprendre le corps si on le découpe en morceaux.

Le foie, les intestins, les glandes, le système nerveux, le microbiote, le mental… tout interagit en permanence, dans un équilibre subtil.

C’est ce qu’on appelle une vision systémique : une manière de penser la santé non pas en additionnant des organes ou des symptômes, mais en observant les connexions, les boucles de rétroaction et les mécanismes d’adaptation.

Le corps humain est une unité complexe où chaque fonction influence les autres.

Le foie, par exemple, ne se limite pas à la détoxification : il module la glycémie, intervient dans la gestion hormonale et soutient la digestion.

Le stress chronique, lui, agit comme un chef d’orchestre désaccordé : il perturbe le sommeil, l’équilibre thyroïdien, la gestion du poids et même la sensibilité à l’insuline.

Et que dire du microbiote intestinal, véritable interface entre notre alimentation, notre immunité et notre humeur ?

C’est pour cela que raisonner en « calories », « plans alimentaires » ou « régimes » ne suffit pas.

Chaque trouble fonctionnel (fatigue, désordres hormonaux, prise de poids, troubles digestifs, anxiété ) n’est jamais isolé. Il s’inscrit dans une dynamique globale qu’il faut décoder.

Les formations traditionnelles en diététique sont précieuses pour comprendre les bases : les nutriments, les besoins énergétiques, les équilibres alimentaires.

Mais elles restent souvent centrées sur une vision segmentée du corps.

Elles apprennent à corriger des symptômes nutritionnels, là où la physiologie fonctionnelle invite à comprendre les causes profondes.

La vision systémique, au contraire, offre un cadre de compréhension plus large.

Elle relie les plans biologique, psychologique et environnemental.

Elle considère que les symptômes sont des signaux, pas des erreurs à faire taire.

Et plus on développe son expertise dans cette approche, plus on affine sa lecture du corps. On perçoit les liens invisibles entre le stress oxydatif et le déséquilibre hormonal, entre le microbiote et le mental, entre le foie et l’énergie.

C’est dans cette philosophie que j’ai construit ma pratique au fil des années.

Mon accompagnement repose sur une compréhension globale du corps nutritionnelle, micronutritionnelle et psychologique.

J’observe les interactions, les carences subtiles, les déséquilibres métaboliques, mais aussi le rythme de vie, le rapport au stress, à l’alimentation, à soi.

Chaque consultation devient alors un travail d’enquête : comprendre pourquoi le corps s’est dérégulé, identifier les leviers d’action, et redonner à l’organisme la possibilité de s’autoréguler.

Je ne cherche pas à « corriger un symptôme », mais à restaurer la cohérence du système.

Car la santé ne se répare pas, elle s’harmonise.

Adopter une vision systémique et intégrative, c’est accepter que le corps est intelligent, qu’il ne ment pas, et qu’il cherche en permanence à retrouver son équilibre.

C’est aussi comprendre que les troubles que nous percevons ne sont pas des ennemis, mais des messages physiologiques et émotionnels à décoder.

Et c’est exactement là que se situe le cœur de ce métier : créer des ponts entre la science, l’émotion, la biologie et le vécu.

Pour que chacun puisse, enfin, retrouver une santé cohérente, durable et alignée.

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(Hyper)sensibles: et si votre assiette vous révélait ?

Je parle ici d’hypersensibilité, même si le terme peut être réducteur. Il donne l’impression qu’on est trop : trop sensible, trop émotive, trop fragile. En réalité, il s’agit surtout d’une sensibilité amplifiée, d’une perception plus fine du monde et des autres.

On pense souvent que cette sensibilité à fleur de peau se manifeste uniquement par des larmes faciles ou une forte émotivité. Mais en réalité, elle se niche partout : dans la peau qui frissonne face à certaines textures, dans le ventre qui se serre à la moindre tension, dans la tête qui mouline sans relâche… et dans l’assiette aussi.

La psychonutrition nous invite à faire le lien entre notre monde intérieur et notre comportement alimentaire. Et pour les personnes hypersensibles, ce lien est souvent intense, invisible… mais profondément révélateur.

1. Le sentiment de décalage et le besoin de se retirer du monde

Se sentir trop stimulée, trop envahie par les bruits, les gens, les obligations… peut entraîner un repli protecteur. Ce besoin d’espace peut aussi se traduire par une relation particulière à l’alimentation : manger en cachette, sauter des repas, avoir du mal à partager un repas convivial ou, au contraire, se réfugier dans la nourriture pour se couper de l’extérieur.

En psychonutrition, on vient écouter ce comportement sans jugement : que cherche-t-il à exprimer ? De quoi protège-t-il ? Derrière un “je grignote tout le temps” ou “je n’ai plus envie de manger”, il y a souvent un besoin fondamental non entendu.

2. Une empathie intense et une difficulté à poser ses limites

Les personnes hypersensibles ressentent ce que vivent les autres, parfois plus qu’elles ne ressentent leurs propres besoins. Elles peuvent manger pour faire plaisir, pour ne pas déranger, ou s’oublier complètement dans les dynamiques familiales ou sociales.

En psychonutrition, on travaille cette reconnexion à soi, à ses signaux internes (faim, satiété, mais aussi dégoût, plaisir, envie). Ce travail aide à réapprendre à dire non, à se choisir, à retrouver une forme de souveraineté corporelle et émotionnelle.

3. Une pensée bouillonnante et une difficulté à s’ancrer dans le corps

Les hypersensibles vivent beaucoup “dans la tête” : des idées, des souvenirs, des scénarios, des émotions qui tournent en boucle. Et souvent, le corps devient un simple véhicule que l’on oublie, malmène ou contrôle excessivement.

La psychonutrition vient ramener du corps dans l’expérience : ressentir le goût, la chaleur, la texture, la mastication. Elle invite à s’ancrer dans le présent à travers le repas, à retrouver le plaisir simple, à calmer le mental par le sensoriel. Pas besoin de pleine conscience parfaite : juste d’un peu de présence à soi.

4. Une sensibilité à l’injustice, une forte exigence… et de la culpabilité

Les hypersensibles ont un sens aigu de la justesse et peuvent vivre les remarques, les critiques, ou leurs propres “écarts alimentaires” comme des blessures profondes. La culpabilité peut s’installer très vite, et avec elle, un cycle de contrôle-restriction-compulsion.

La psychonutrition apprend à dénouer ce lien entre perfectionnisme, estime de soi et comportement alimentaire. Elle propose un espace de douceur pour sortir de la tyrannie intérieure, redonner du sens aux écarts, aux envies, aux émotions, et replacer l’humain au cœur de l’assiette.

La sensibilité amplifiée, loin d’être une faiblesse, est un mode de perception unique du monde. Mais pour celles qui la vivent, elle peut compliquer la relation à la nourriture, au corps, au regard des autres.

La psychonutrition, elle, n’impose pas un modèle : elle écoute, elle relie, elle éclaire. Elle aide à comprendre ce que l’alimentation raconte de notre vécu, de nos blessures, de nos besoins profonds. Et elle permet, pas à pas, de transformer cette sensibilité en une boussole précieuse pour se nourrir… de façon plus juste, plus vivante, plus alignée.

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Le piège des régimes

Tu as peut-être déjà vécu cette situation : après un énième régime, tu perds du poids, avec une certaine satisfaction au départ.

Mais rapidement, ton quotidien devient rythmé par la restriction. Chaque repas est calculé, surveillé, contrôlé… jusqu’à ce que la frustration prenne le dessus. Ton corps commence à résister, ton énergie diminue, et malgré tous tes efforts, tu finis par craquer.

Cette perte de contrôle déclenche un profond sentiment d’échec et de culpabilité. Alors, pour compenser, tu recommences un régime, persuadée que cette fois, tu seras plus stricte, plus disciplinée.

Et pourtant, le cycle recommence : restriction → frustration → perte d’énergie → craquage → culpabilité → nouveau régime.

Si ces étapes te semblent familières, ce n’est pas une question de volonté. Ce n’est pas toi qui es en échec, c’est le système qui est défaillant.

Un processus physiologique et psychologique implacable

La restriction alimentaire prolongée entraîne des modifications biologiques bien documentées. Lorsqu’on impose à l’organisme un déficit calorique strict, il active des mécanismes de survie :

1. Diminution du métabolisme basal : Ton corps apprend à économiser l’énergie, ce qui rend chaque restriction de moins en moins efficace.

2. Augmentation de la faim et des pensées obsessionnelles autour de la nourriture : Ton cerveau libère davantage de ghréline (hormone de la faim) et diminue la production de leptine (hormone de la satiété), augmentant ainsi ton envie de manger.

3. Modification de la dopamine et du circuit de la récompense : Plus tu te prives, plus ton cerveau recherche des aliments hautement énergétiques, ce qui explique pourquoi les “craquages” portent souvent sur des aliments sucrés ou gras.

À ces mécanismes biologiques s’ajoute un impact psychologique profond :

• L’obsession de la perte de poids finit par dominer tes pensées.

• La culpabilité et la honte s’installent dès que tu t’éloignes des règles imposées.

• Ton estime de toi fluctue en fonction du chiffre sur la balance.

• Tu te sens en décalage avec ton entourage, tiraillée entre tes efforts et la frustration sociale.

Avec le temps, cette boucle répétitive engendre une fatigue mentale et émotionnelle, amplifiant la sensation d’échec et rendant chaque nouvelle tentative encore plus éprouvante.

Pourquoi ces régimes échouent-ils sur le long terme ?

La science est formelle : 80 à 95 % des personnes qui suivent un régime restrictif reprennent leur poids initial, voire plus, dans les cinq ans. Ce phénomène est connu sous le nom de “régain pondéral compensatoire”. Ton corps n’est pas programmé pour perdre du poids de manière drastique et prolongée. Au contraire, il cherche à te protéger contre ce qu’il perçoit comme une menace : la privation.

Chaque reprise de poids est vécue comme un échec personnel, alors qu’il s’agit en réalité d’une réaction biologique normale. Pourtant, au lieu de remettre en question la méthode, on a tendance à se remettre en question soi-même : Pourquoi je n’y arrive pas ? Pourquoi les autres semblent réussir ?

C’est là que la spirale devient toxique : plus tu essaies de contrôler ton poids par la restriction, plus ton corps résiste, et plus tu entres dans un cycle de frustration et de compulsions.

Sortir de cette spirale : une approche durable et respectueuse du corps

Si tu te reconnais dans ces schémas, il est peut-être temps d’envisager une autre approche. Une approche qui ne repose pas sur le contrôle excessif, mais sur une réconciliation avec ton alimentation et ton corps.

Plutôt que d’entrer dans une logique de privation, l’enjeu est d’apprendre à :

✅ Écouter tes signaux de faim et de satiété, pour manger selon tes besoins physiologiques et non par peur ou automatisme.

✅ Comprendre les besoins de ton corps, au lieu de suivre des règles rigides dictées par l’extérieur.

✅ Développer une relation apaisée avec la nourriture, en sortant du cycle frustration-culpabilité.

✅ Travailler sur les causes profondes de tes comportements alimentaires (stress, émotions, croyances limitantes).

✅ Rétablir un équilibre hormonal et métabolique, en soutenant ton corps plutôt qu’en l’épuisant.

La perte de poids durable ne passe pas par une lutte contre ton corps, mais par une collaboration avec lui. Ce n’est pas un manque de discipline qui empêche la réussite, mais une approche trop punitive qui mène à l’épuisement.

Il est possible de sortir de cette boucle et de retrouver un rapport plus serein avec ton alimentation. Et si, au lieu de te battre contre ton corps, tu apprenais à l’écouter et à manger en suffisance (mais évidemment pas n’importe quoi)

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80 % des cerveaux sont dénutris 

Les données scientifiques récentes montrent qu’une part significative de la population mondiale, estimée à près de 80 %, souffre d’un apport insuffisant en oméga-3, un nutriment essentiel à la santé cérébrale et émotionnelle. En parallèle, les déficits en vitamine D, un autre élément clé, touchent également une grande majorité des humains. Ces carences nutritionnelles, trop souvent négligées, augmentent le risque de troubles comme l’anxiété, la dépression et les altérations cognitives.

La vitamine D est synthétisée majoritairement grâce à l’exposition solaire. Cependant, dans les régions éloignées de l’équateur, la lumière du soleil est insuffisante entre octobre et avril pour permettre une production cutanée optimale. À cela s’ajoutent des habitudes modernes, comme l’utilisation de crèmes solaires et le mode de vie intérieur, qui réduisent encore davantage la synthèse de cette vitamine essentielle. 

Les oméga-3, principalement les acides gras DHA et EPA, sont indispensables au fonctionnement optimal du cerveau. Pourtant, environ 80 % de la population mondiale ne consomme pas assez de ces nutriments, que l’organisme est incapable de produire seul. Ces lipides essentiels se trouvent dans les poissons gras, les crustacés et les algues, mais leur consommation reste trop faible dans de nombreuses régions du monde. À l’inverse, les pays comme le Japon ou la Norvège, où l’alimentation traditionnelle est riche en produits marins, présentent des taux de carence beaucoup plus faibles et bénéficient d’une meilleure santé mentale et cognitive.

Les déficits prolongés en vitamine D et en oméga-3 affectent directement les mécanismes de régulation émotionnelle, de plasticité neuronale et de fonctionnement cognitif. Un cerveau privé de ces nutriments essentiels est plus vulnérable face au stress, ce qui augmente les risques de troubles anxieux, dépressifs et même de déclin cognitif à long terme.

Pour pallier ces insuffisances, les experts s’accordent sur la nécessité de recourir à une supplémentation adaptée en vitamine D et en oméga-3.

Prendre soin de son cerveau, c’est anticiper et corriger ces déséquilibres nutritionnels pour préserver sa santé mentale et émotionnelle. Un geste simple, mais essentiel, pour améliorer sa qualité de vie et prévenir les troubles à long terme.

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Le nutritionniste: un guide, pas un maître !

Vous êtes peut-être déjà passée par là : consulter un spécialiste en espérant une solution claire, une méthode parfaite pour mieux manger ou retrouver votre équilibre. Mais parfois, ce que vous recevez ressemble davantage à des règles strictes, des « méthodes » qu’à un véritable accompagnement. Vous repartez avec un plan précis, mais sans vraiment sentir que votre histoire, vos besoins ou vos émotions ont été entendus.

En réalité, accompagner quelqu’un en nutrition, ce n’est pas imposer des solutions toutes faites. C’est accepter que chaque femme est unique, avec ses habitudes, ses envies, et son rapport à la nourriture, souvent chargé d’émotions et de vécu. En tant que thérapeute, il est facile de vouloir tout structurer, de cadrer, d’apporter des réponses immédiates. Mais cela peut parfois enfermer plus qu’aider.

Accompagner, c’est aussi savoir accueillir l’incertitude. Cela signifie ne pas toujours avoir les réponses toutes prêtes, mais laisser la place à l’échange, à l’écoute et à l’exploration. C’est reconnaître que vous avez en vous une partie des clés de votre transformation, et que le rôle du thérapeute est de vous aider à les révéler.

Un bon accompagnement ne cherche pas à vous transformer en « bonne élève » obéissante. Il vous offre au contraire un espace où vous pouvez tester, ressentir, ajuster, et apprendre à vous reconnecter à vous-même. Car une alimentation équilibrée ne se résume pas à des chiffres ou des menus parfaits : elle doit refléter qui vous êtes, vos besoins et ce qui vous fait du bien.

Le nutritionniste n’est pas là pour vous dicter quoi faire, mais pour marcher à vos côtés, en respectant votre rythme. C’est une collaboration, un cheminement, où le véritable objectif est de vous aider à retrouver une relation libre, apaisée et joyeuse avec la nourriture et avec vous-même.

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Détox de l’esprit : libère-toi des diktats alimentaires

Tu es là, devant ton assiette, à jongler entre ce que tu as lu dans un article, ce que disent les “experts” et ce que ton envie te dicte. 

Tu bannis certains aliments, culpabilises après en avoir mangé d’autres, et tu te demandes : 

« Est-ce que c’est bon ce que je fais ? »

« Est-ce que je fais tout de travers ? »

Si tu te reconnais dans ces questions, tu n’es pas seule. Cette petite voix critique dans ta tête n’est pas vraiment la tienne : elle a été façonnée par les injonctions alimentaires, les régimes à la mode, et la peur de “mal faire”. Mais il est temps de t’en libérer.

La nutrition, pour beaucoup de femmes, est devenue un champ de bataille. Peut-être que toi aussi, tu te reconnais dans ces moments : tu lis un article ou regardes une vidéo qui te dit que tel aliment est mauvais pour ta santé, et soudain, tu te mets à le bannir, presque par réflexe. Mais au fond, tu te demandes : 

Est-ce vraiment ce que mon corps me demande, ou est-ce juste la peur de mal faire ? 

On finit par oublier que les aliments ne sont pas juste des listes de protéines, de vitamines ou de « dangers potentiels ». Ils ont aussi une histoire, une odeur, une saveur qui, parfois, nous rappellent qui nous sommes.

En réalité, ce qui rend un aliment bon ou mauvais dépend avant tout de toi : de ton histoire, de ta digestion, de tes pensées, et même de ton état d’esprit.

Par exemple, si tu es convaincue que le gluten est mauvais pour toi, ton cerveau risque de valider cette idée et de transformer une simple tranche de pain en cauchemar digestif. Ce n’est pas de la magie, c’est simplement la puissance de ton esprit. Tu as sûrement déjà ressenti ça, cette tension dans ton ventre ou cette culpabilité après avoir mangé quelque chose que tu pensais « interdit ».

C’est là qu’intervient une pratique comme le jeûne. Peut-être que tu l’as déjà essayé ou que l’idée t’attire, mais tu te dis : « Je ne tiendrai jamais sans manger, j’ai trop besoin de mon café au lait le matin ».

Les premiers jours sont effectivement compliqués, parce que ton cerveau, habitué à son rythme quotidien, panique et déclenche des signaux de faim. Mais si tu persévères, quelque chose de magique se produit : ton corps, ce merveilleux allié, s’adapte. Il utilise cette pause pour se nettoyer, recycler les cellules usées, et libérer une énergie que tu n’imaginais même pas avoir.

C’est un peu comme quand tu fais enfin ce grand tri dans tes placards : au début, c’est épuisant, mais une fois que tout est en ordre, tu te sens plus légère, plus libre. Et ton corps, lui aussi, adore cet équilibre. Il a juste besoin de temps pour s’ajuster.

Mais attention, comme toi, il n’aime pas les extrêmes. Si tu jeûnes trop souvent ou trop longtemps, il s’épuise, comme ce pull qu’on répare encore et encore jusqu’à ce qu’il ne tienne plus. Les régimes extrêmes, comme le cétogène, peuvent sembler miraculeux au début, mais sur le long terme, ils perdent souvent de leur magie. Ton corps aime la variété, pas la routine imposée.

C’est là qu’on se heurte à notre réalité moderne : les supermarchés nous offrent les mêmes aliments toute l’année, alors que nos ancêtres mangeaient en fonction des saisons. Imagine : ils consommaient des amandes ou des baies pendant quelques mois, puis passaient à autre chose. Leur corps avait le temps d’assimiler les bienfaits et de se débarrasser des excès. Aujourd’hui, on mange des tomates en plein hiver, sans même se demander si notre corps en a vraiment besoin.

Et puis, il y a tout le reste : pesticides, métaux lourds, polluants… Oui, c’est parfois décourageant. Mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux reprendre la main, doucement, à ton rythme. Varier ton alimentation, tester de nouvelles saveurs, écouter ce que ton corps te dit vraiment : encore une fois, ce sont des petits pas qui font une grande différence.

Alors si tu te sens parfois perdue face à tout ça: entre ce que tu veux manger, ce que tu penses devoir manger, et ce que ton corps te demande. Rappelle-toi une chose essentielle : ton corps sait. Il te parle à travers tes envies, tes inconforts, et même ton humeur. Écoute-le, fais-lui confiance, et rappelle-toi que chaque petit ajustement est une victoire pour ta santé, ton énergie et ton équilibre.

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Que font celles qui y arrivent ?

La perte de poids fait partie des résolutions les plus courantes, surtout au mois de janvier, souvent après les excès alimentaires des fêtes de fin d’année. Mais que ce soit en début d’année ou à tout autre moment, il existe des points communs entre les personnes qui atteignent leurs objectifs de manière durable. Voici les comportements et habitudes, validés par la science, qui permettent de mieux gérer son poids et de retrouver un équilibre.

1. Une motivation ancrée dans le personnel

Les recherches montrent que la motivation intrinsèque (celle qui provient de nos propres désirs, et non d’une pression externe) est un facteur clé de réussite. Plutôt que de se focaliser uniquement sur un chiffre sur la balance, ces personnes définissent des objectifs liés à leur bien-être : plus d’énergie, un meilleur sommeil, ou un sentiment de légèreté.

2. Le temps et la patience comme alliés

Les changements physiologiques, comme la régulation des hormones de la faim (ghréline, leptine), prennent du temps. Ces personnes acceptent que le processus soit lent et progressif, tout en comprenant que des habitudes ancrées sur le long terme produisent des résultats durables.

3. Un focus sur la qualité des aliments

Au lieu de compter des calories ou des points, elles privilégient une alimentation riche en aliments entiers : fruits, légumes, protéines de qualité, bonnes graisses, et glucides complexes. Les aliments ultra-transformés, souvent riches en sucres et additifs, sont évités car ils perturbent les signaux de satiété.

4. Une gestion des écarts sans culpabilité

Les études sur les comportements alimentaires montrent que culpabiliser après un “craquage” peut renforcer les comportements impulsifs ou compulsifs. Ces personnes analysent plutôt ce qui s’est passé, identifient les déclencheurs émotionnels ou environnementaux, et reprennent leur parcours sans s’auto-flageller.

5. La continuité des rendez-vous, même en cas de reprise de poids

Annuler un rendez-vous par honte est contre-productif. Les moments de stagnation ou de reprise de poids sont une opportunité pour le thérapeute d’analyser les habitudes, de proposer des ajustements, et de maintenir le soutien psychologique nécessaire.

6. L’écoute des signaux corporels

Apprendre à différencier la faim biologique de l’envie émotionnelle est essentiel. Cela peut inclure des pratiques comme :

• Ne pas manger en l’absence de faim.

• Respecter les périodes de digestion pour éviter le grignotage constant.

• Manger lentement, ce qui améliore les signaux de satiété (régulés par des hormones comme la leptine et le GLP-1).

7. Une lecture attentive des étiquettes

Les études nutritionnelles insistent sur l’importance de vérifier les ingrédients plutôt que de se focaliser sur les calories. Les listes longues et incompréhensibles indiquent souvent la présence d’additifs, de sucres cachés, ou de graisses de mauvaise qualité.

8. Un respect accru de soi-même

Les personnes qui réussissent cessent de se critiquer constamment et pratiquent davantage d’auto-compassion. L’auto-dénigrement augmente le stress, lequel peut à son tour perturber les hormones du poids, comme le cortisol.

9. L’intégration du jeûne intermittent

Bien qu’il ne convienne pas à tout le monde, le jeûne intermittent, lorsqu’il est bien encadré, peut améliorer la sensibilité à l’insuline, réguler les hormones de la faim, et favoriser une meilleure digestion.

10. Des activités pour réguler les émotions

Plutôt que d’utiliser la nourriture comme seul régulateur émotionnel, elles trouvent d’autres moyens de gérer le stress et les émotions : sport, méditation, écriture, ou activités créatives.

Un appel à changer de paradigme

Il est temps de sortir de la vision restrictive des régimes qui prônent la privation et les calculs incessants. Ces approches créent un cercle vicieux de frustration, de reprise de poids, et d’insatisfaction personnelle.

Investissez dans votre santé et dans une relation de confiance avec un professionnel. Ensemble, vous pourrez bâtir un plan qui respecte votre corps, vos émotions, et vos besoins individuels.

Arrêtez d’espérer des solutions miracles vendues par les médias et les réseaux sociaux. Votre bien-être ne réside pas dans une pilule magique, mais dans une compréhension profonde de votre corps, de vos émotions, et de vos habitudes.

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