Le chocolat, le secret santé dont les femmes rêvent ?

Ah, le chocolat… Ce petit carré noir qui fait battre notre cœur (et parfois grimper notre balance). Mais au-delà de son goût irrésistible, le chocolat pourrait bien cacher des vertus insoupçonnées pour votre santé. Une récente étude, issue de la prestigieuse Women’s Health Initiative, s’est penchée sur la relation entre la consommation de chocolat et la mortalité chez les femmes. 

 🍫 Alors, verdict ? Bonne ou mauvaise idée de craquer pour un carré (ou deux) ?

Bonne nouvelle ! Une consommation modérée de chocolat serait associée à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues. Vous avez bien lu : du chocolat pour vivre plus longtemps, qui aurait cru ? 

Cette découverte s’explique notamment par les flavonoïdes, ces petites molécules magiques présentes en quantité généreuse dans le chocolat noir. Elles agissent comme de puissants antioxydants et anti-inflammatoires, parfaits pour protéger notre système cardiovasculaire et améliorer la circulation sanguine.

Mais attention, tout n’est pas permis : si le chocolat noir (70 % de cacao et plus) brille par ses qualités nutritionnelles, les versions au lait et encore plus le chocolat blanc (qui, soyons honnêtes, est plus proche du bonbon que du chocolat) n’offrent pas les mêmes bénéfices.

Avant de vous ruer sur la tablette entière, un petit rappel s’impose :

l’excès de sucre et de graisses contenus dans le chocolat peut vite faire basculer la balance (au sens propre comme au figuré).

Autrement dit, oui au chocolat, mais sans abus. Les chercheurs recommandent de ne pas dépasser 10 à 20 g par jour, soit l’équivalent de deux petits carrés. Cela suffit pour profiter des bienfaits sans risquer d’annuler les effets positifs.

Et si vous pensiez que grignoter un carré de chocolat en cachette était un péché, détrompez-vous : cette petite pause gourmande pourrait même vous aider à réduire le stress. Par contre, ne transformez pas votre barre chocolatée en stratégie pour affronter les réunions stressantes ou les caprices des enfants !

Comment bien choisir son chocolat ?

Parce que tous les chocolats ne se valent pas, voici quelques astuces pour faire le bon choix :

• Privilégiez le chocolat noir, à 70 % de cacao ou plus. Plus il est riche en cacao, mieux c’est.

• Lisez les étiquettes et fuyez les tablettes pleines de sucre et d’additifs.

• Savourez-le lentement, sans culpabilité, et faites-en un moment de plaisir conscient.

Le chocolat, une histoire d’équilibre

Finalement, cette étude nous rappelle que le chocolat peut être notre allié santé… à condition de ne pas en faire notre meilleur ami (ou de lui confier toutes nos émotions). Alors, mesdames, profitez-en, mais avec modération ! Parce que oui, deux carrés suffisent pour la santé ….même si, soyons honnêtes, votre cœur en réclamera toujours un troisième.

Voici l’étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36549566/

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16 vérités que j’aurais aimé connaître plus tôt

Quand j’étais plus jeune, je pensais que prendre le temps de réfléchir était une perte de temps. Pourquoi regarder en arrière alors que tout nous pousse à avancer, à faire toujours plus ? Aujourd’hui, je vois les choses différemment. La réflexion est devenue un pilier, un moment précieux où je me dépose pour mieux me comprendre et mieux accompagner celles qui croisent ma route. C’est dans ces pauses que naissent les enseignements les plus profonds, ceux qui résonnent longtemps après.

Alors, pour 2025, je veux te partager 16 réflexions, nées de mon chemin, de mes doutes, et des enseignements que m’ont offerts les femmes que j’accompagne.

1. L’écoute du corps est la clé de toutes les transformations.

Chaque femme possède une boussole intérieure. Apprendre à entendre les signaux de son corps, c’est se reconnecter à une force intime, plus puissante que n’importe quel régime ou méthode imposée.

2. La perfection n’existe pas, et c’est une bénédiction.

Nos imperfections racontent notre humanité, notre singularité. Les accueillir, c’est se libérer du poids des attentes irréalistes et se donner la permission d’être pleinement soi.

3. L’alimentation est un acte d’amour, pas une punition.

Manger devrait toujours être un geste de soin envers soi, jamais une contrainte ni une source de culpabilité. C’est dans le plaisir qu’on nourrit vraiment son corps et son âme.

4. Les émotions sont des alliées, pas des ennemies.

Les refuser, c’est les laisser nous contrôler. Les accueillir, c’est ouvrir la porte à une alimentation plus intuitive, à un équilibre profond et durable.

5. Le changement commence par une toute petite action.

Les grandes transformations ne naissent pas de bouleversements soudains, mais d’actions simples, répétées avec constance et alignées avec nos valeurs.

6. S’entourer d’autres femmes change tout.

Il y a une puissance unique dans un cercle de femmes bienveillantes. Ensemble, on se porte, on se révèle, et on avance avec plus de force et de courage.

7. Le stress est l’ennemi numéro un de la santé et de l’épanouissement.

Apprendre à apaiser le stress, c’est offrir à son corps et à son esprit un espace pour s’épanouir, guérir, et retrouver son énergie.

8. Se reconnecter à soi, c’est redécouvrir la vie.

Ralentir, respirer, ressentir. Ce sont ces moments simples qui nous ramènent à l’essentiel et nous rappellent qui nous sommes vraiment.

9. La comparaison est un voleur de joie.

Chaque chemin est unique, et se comparer aux autres, c’est s’éloigner de sa propre vérité et de ce qui nous rend véritablement heureuse.

10. Le plaisir est une vitamine essentielle.

Qu’il se trouve dans un repas savoureux, un éclat de rire ou un moment de détente, le plaisir nourrit autant le corps que l’âme.

11. Le mouvement est une célébration, pas une obligation.

Bouger son corps devrait être un acte de joie, une célébration de ce qu’il peut faire, et non une punition pour ce qu’on a mangé.

12. L’équilibre se crée dans la souplesse.

Trop de rigidité peut briser l’harmonie. Être flexible et s’adapter, c’est permettre à l’équilibre de s’installer avec douceur et durabilité.

13. On ne peut pas tout contrôler, et c’est une libération.

Accepter qu’on ne contrôle pas tout, c’est lâcher un poids immense et ouvrir la porte à plus de sérénité.

14. La connaissance de soi est le plus grand des super-pouvoirs.

Apprendre à connaître ses besoins, ses limites et ses envies, c’est poser les fondations d’une vie alignée et épanouie.

15. Le sommeil est le pilier oublié du bien-être.

Un sommeil de qualité transforme tout : nos émotions, nos choix alimentaires, et même notre vision du monde.

16. Il n’est jamais trop tard pour commencer.

Chaque instant est une nouvelle chance. Une opportunité d’avancer, de prendre soin de soi, et de bâtir un mieux-être durable.

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L’assiette surchargée de nos émotions 

L’alimentation occupe une place centrale dans nos vies. Elle nous nourrit, nous réconforte, nous réunit. Pourtant, au fil des années, je constate qu’elle est souvent investie d’un rôle démesuré, presque irréaliste : celui de nous apporter bonheur, équilibre et satisfaction totale.

Pour beaucoup, le plaisir gustatif est une échappatoire face aux défis du quotidien. Savourer un repas, explorer des saveurs inédites ou partager un moment convivial autour de la table est une expérience précieuse. Cependant, lorsque l’alimentation devient la source principale de réconfort ou de joie, elle se retrouve investie d’une mission qu’elle ne peut remplir seule.

En consultation, j’entends régulièrement des femmes dire :

• “Manger est le seul moment de plaisir que je m’accorde dans la journée.”

• “C’est mon petit réconfort quand tout va mal.”

• “Sans mon carré de chocolat ou mon verre de vin le soir, je ne tiendrais pas.”

Ces phrases résonnent profondément, car elles traduisent un besoin non comblé ailleurs dans la vie : un moment de détente, une reconnaissance de soi, ou simplement une pause dans un quotidien trop chargé.

La réduction de l’alimentation à un outil de compensation émotionnelle ou de plaisir systématique crée un déséquilibre.

En réalité, elle joue un rôle multifacette : nourrir notre corps, soutenir notre santé, offrir une énergie durable et être un vecteur de connexion sociale. L’alimentation est une alliée puissante, mais elle n’est qu’une pièce du puzzle du bien-être.

Le lien entre alimentation et émotions s’explique en partie par la neurochimie. La consommation de certains aliments, comme le chocolat ou les glucides, stimule la libération de dopamine et de sérotonine, les hormones du plaisir et du bien-être. Cette réponse peut offrir un soulagement temporaire face au stress ou aux émotions négatives, mais elle est éphémère.

Des études montrent que l’effet de ces “boosts alimentaires” sur l’humeur diminue avec le temps, et leur répétition peut conduire à une boucle de frustration ou à une dépendance psychologique. En revanche, des pratiques telles que l’exercice physique, le sommeil de qualité ou la méditation apportent des bénéfices émotionnels plus durables en favorisant une régulation hormonale et un sentiment global d’équilibre.

L’acte de manger pour gérer ses émotions peut parfois masquer des besoins profonds. Par exemple, une envie de sucré en soirée peut être un signe de fatigue non reconnue, et non une faim réelle. De même, un grignotage compulsif peut être une réponse à une charge mentale excessive ou à un sentiment d’ennui.

Dans une perspective psychologique, reconnaître ces mécanismes est une étape essentielle pour reprendre le contrôle. Cela nécessite de cultiver une posture d’observation bienveillante : au lieu de juger, on cherche à comprendre ce qui se cache derrière l’envie alimentaire.

Quelques pistes pour alléger cette pression

1. Diversifie tes sources de plaisir

• Le cerveau est capable de produire des hormones de bien-être grâce à d’autres activités comme le sport (endorphines), la créativité (dopamine), ou le contact avec la nature (sérotonine). Une simple promenade peut souvent avoir plus d’impact qu’un grignotage.

2. Apprends à décoder tes envies alimentaires

• En identifiant si ton envie de manger provient de la faim physique ou d’une émotion (stress, ennui, tristesse), tu peux commencer à répondre à tes besoins autrement. Les outils comme le journal alimentaire émotionnel peuvent être très utiles.

3. Redonne à l’alimentation sa juste place

• Adopter une vision plus fonctionnelle de la nourriture (comme un carburant pour ton corps et ton esprit) permet de réduire sa charge émotionnelle. Elle redevient ainsi une alliée et non un refuge unique.

L’alimentation joue un rôle fondamental, mais elle ne peut pas tout résoudre. Une approche équilibrée repose sur la reconnaissance de ses besoins émotionnels et physiques, tout en diversifiant les sources de bien-être. L’objectif ? Alléger la pression exercée sur la nourriture et intégrer d’autres piliers essentiels du bien-être comme les relations sociales, le sommeil et les moments de reconnexion à soi.

En offrant à l’alimentation sa juste place, tu te libères d’attentes irréalistes et t’ouvres à une vie plus harmonieuse. Chaque élément de ton quotidien peut alors jouer son rôle, en contribuant à construire un bonheur plus global et durable.

Avec bienveillance,

Delphine

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Quand le corps d’Elsa a dit stop 

Récemment, j’ai retrouvé Elsa (*prénom d’emprunt) pour l’une de nos séances bilan semestrielles. Ces moments, précieux pour faire le point, sont l’occasion de célébrer les progrès accomplis et de réfléchir ensemble aux prochaines étapes. Pourtant, chaque fois, j’appréhende un peu. Suis-je vraiment à la hauteur de ce qu’elle attend ? Est-ce que mon approche va continuer à l’aider autant qu’elle en a besoin ?

Ces doutes, bien qu’ils me fragilisent, me rappellent que je suis aussi en chemin avec chaque personne que j’accompagne.

Qui est Elsa ?

Elsa a 45 ans et mène une vie bien remplie. Chef de projet dans une grande entreprise, elle jongle quotidiennement entre les impératifs professionnels et les responsabilités familiales. Avec deux adolescents à la maison et un rôle actif dans une association locale, ses journées sont un véritable marathon.

Depuis plusieurs mois, son corps envoyait des signaux d’alerte : une fatigue persistante, des douleurs articulaires, des nuits peu réparatrices et une irritabilité croissante

Mais Elsa, fidèle à son habitude, s’efforçait de tout gérer sans se plaindre. Jusqu’au jour où son corps a dit stop. Une réunion au travail, un moment de vide intérieur, une pression dans la poitrine… Elsa a compris qu’elle ne pouvait plus continuer ainsi. Ce fut le déclencheur qui l’a amenée à me consulter encouragée par son médecin.

Quand une femme comme Elsa franchit la porte de mon cabinet, j’ai une vision en tête : un cheminement global, mais qui doit rester réaliste. Une approche qui respecte ses priorités, son rythme de vie, et surtout, sa capacité d’accueil face aux changements. J’ai appris que vouloir en faire trop, trop vite, peut parfois être contre-productif. Cela m’est arrivé avec d’autres patientes par le passé, et je m’efforce aujourd’hui d’agir différemment.

Avec Elsa, tout a commencé par une écoute attentive de ses besoins immédiats. Ses journées étaient lourdes, son corps épuisé, et ses douleurs articulaires omniprésentes. Ensemble, nous avons défini des ajustements prioritaires, tout en acceptant que tout ne serait pas parfait dès le départ. Parfois, j’ai dû la rassurer… et me rassurer moi-même.

Les petits pas qui changent tout

1️⃣Alimentation : Nous avons augmenté ses apports en oméga-3 et en protéines. Ça semble simple, mais derrière ces choix, il y a eu des tâtonnements. Comment intégrer ces changements dans son quotidien déjà surchargé ? Comment éviter qu’ils ne deviennent une contrainte supplémentaire ?

Les oméga-3 : Elsa a vite ressenti une diminution de ses douleurs articulaires et une clarté mentale bienvenue dans une période de surmenage. Mais elle m’a aussi confié que cuisiner du poisson gras ou penser aux huiles riches en oméga-3 n’était pas toujours évident. Alors, nous avons cherché des alternatives plus simples, comme des compléments.

•✅Les protéines : Là encore, augmenter légèrement ses portions n’a pas été qu’une affaire de chiffres. Elsa m’a avoué son malaise à l’idée de “trop manger”. Nous avons travaillé sur ses peurs, doucement, et aujourd’hui, elle a retrouvé un meilleur équilibre sans se forcer.

2️⃣Respiration consciente : Elsa s’est initiée à une routine de respiration simple, mais elle m’a aussi confié que certains jours, elle n’y arrivait pas. Plutôt que de culpabiliser, elle a appris à accueillir ces moments, à faire ce qu’elle pouvait. Je lui ai dit que parfois, même une seule minute suffit. C’est un message que je dois souvent me répéter à moi-même.

3️⃣Activité physique douce : La reprise du yoga n’a pas été simple non plus. Elsa craignait de “ne pas être assez souple”. Je la comprends tellement : on a toutes cette petite voix intérieure qui nous compare aux autres. Mais à force de persévérer, elle a réussi à intégrer cette pratique avec bienveillance, en respectant les limites de son corps.

4️⃣Moments de ressourcement : Peut-être l’un des plus gros défis pour elle. S’autoriser à ne rien faire, à poser ses responsabilités… ça n’a pas été automatique. Elle a eu des rechutes, des moments où elle se sentait coupable. Nous avons travaillé là-dessus, petit à petit.

En quelques semaines, Elsa a noté de belles améliorations : un sommeil plus réparateur, moins de douleurs, une meilleure énergie.

Pourtant, elle m’a confié que certains jours, tout lui semblait encore trop lourd. Ces moments de doute, où elle sentait ses anciens schémas revenir, nous ont permis de discuter de la difficulté du changement. Parce que oui, ce chemin est parfois frustrant et lent.

Et c’est là, je crois, que réside la plus belle victoire d’Elsa : elle a appris à écouter son corps, à faire la paix avec ses imperfections. Elle m’a dit récemment qu’elle n’aurait jamais imaginé pouvoir lâcher prise autant. Et moi, dans ces moments-là, je me sens touchée, vulnérable aussi. Parce que son cheminement me rappelle le mien, celui que je vis chaque jour pour mieux accompagner les autres.

Ce que je partage ici n’est qu’une partie de l’histoire d’Elsa. Chaque accompagnement est unique, comme chaque femme que je rencontre. Mais s’il y a une constante, c’est cette conviction que le changement ne se fait pas d’un coup. 

Il s’installe, vacille parfois, mais finit par prendre racine. Elsa m’a appris qu’accepter les fragilités est souvent le premier pas vers une vraie transformation.🙏🏻

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Fêtes sans stress ni kilos : écoute ton corps, pas ta culpabilité

Les fêtes de fin d’année arrivent avec leur lot de traditions gourmandes. Entre le foie gras, la bûche et les discussions interminables autour de la table, il est facile de voir son assiette se remplir… et sa conscience se troubler. Mais rassure-toi, ton corps est bien plus résilient qu’un simple compteur calorique. Je te propose une relecture déculpabilisante de ces moments festifs, éclairée par la science.

1. Le cerveau adore les fêtes (et les calories)

Quand tu dégustes des aliments riches en sucre ou en matières grasses (comme le célèbre gratin dauphinois de tata Jacqueline) ton système de récompense cérébral s’active. Résultat ? Une libération de dopamine, cette hormone du plaisir qui te donne envie d’y retourner.

Mais ce mécanisme n’est pas un « bug » à corriger, c’est une relique de notre évolution. Nos ancêtres avaient besoin de ces calories pour survivre aux hivers rigoureux. Alors, si tu reprends du dessert, c’est simplement ton cerveau paléolithique qui te murmure : “Survivons à l’hiver !” Pas de culpabilité, juste de la biologie.

2. Ton métabolisme gère mieux les excès que tu ne le crois

Ton corps est équipé d’un système d’homéostasie remarquable. Des excès ponctuels – comme un festin de réveillon – ne perturbent pas durablement ton poids ni ta santé. Une étude publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition montre que l’organisme compense souvent une augmentation ponctuelle des calories en ajustant sa dépense énergétique dans les jours qui suivent.

La clé ? Ne pas transformer ces excès en une habitude quotidienne.

3. Le vrai coupable des fêtes : le stress

Ce n’est pas le morceau de bûche au chocolat qui te fait du tort, mais plutôt l’état d’esprit dans lequel tu le manges. Le stress chronique élève le taux de cortisol, une hormone qui favorise le stockage des graisses, surtout au niveau abdominal. Si tu veux éviter la “bouée de Noël”, concentre-toi sur la joie des moments partagés, plutôt que sur la composition de ton assiette.

Astuces pour savourer sans stress

1. La méthode du 80/20 :

Remplis 80 % de ton assiette avec ce que tu adores vraiment et 20 % avec des aliments équilibrants (légumes verts, fibres, protéines maigres). Par exemple, accompagne ton fromage de quelques crudités ou d’une poignée de noix.

2. Hydrate-toi intelligemment :

L’alcool déshydrate et perturbe la régulation de la faim. Alterne chaque verre de vin ou de champagne avec un verre d’eau pétillante (ajoute une tranche de citron pour le style).

Et n’oubliez pas que l’alcool n’est pas une nécessité !

3. Mange lentement :

Prends le temps de savourer. En mangeant doucement, tu permets à ton corps de coordonner les signaux entre ton système digestif et ton cerveau. La leptine, l’hormone de la satiété, met environ 20 minutes à informer ton cerveau que tu es rassasiée. Si tu te presses, tu risques de manger au-delà de tes besoins.

4. Adopte des repas intercalaires légers :

Si deux gros repas sont prévus le même jour, choisis un repas plus digeste : soupe de légumes, protéines maigres, et une portion modérée de glucides complexes (quinoa, patate douce).

5. Bouge après le repas :

Après un repas copieux, inutile de culpabiliser sur le canapé. Une simple marche de 20 minutes favorise la digestion et réduit la glycémie postprandiale (Diabetes Care, 2013). Pourquoi ne pas proposer une danse avec mamie pour faire baisser la glycémie ?

Et à après les fêtes ?

Ton corps n’a pas besoin de “détox miracle” (bon certains peut être quand même 😇) mais simplement d’un retour à une alimentation équilibrée. Soupe maison, légumes de saison, et protéines légères suffisent pour rétablir l’équilibre.

Et surtout, évite les régimes drastiques : ils perturbent ton métabolisme et ta bonne humeur. Pas besoin de bannir ton pain d’épices : il suffit de reprendre des habitudes adaptées à ton rythme de vie.

Prends les fêtes comme une belle occasion de célébrer les plaisirs simples, sans le poids inutile de la culpabilité. Ton corps est une merveille d’adaptation. Fais-lui confiance et profite pleinement de chaque instant.

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Oméga-3 : Pourquoi toutes les sources ne se valent pas

Les acides gras oméga-3 jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé cardiovasculaire, cérébrale et inflammatoire. 

⚠️

Toutefois, toutes les sources d’oméga-3 ne se valent pas. Bien qu’on les retrouve à la fois dans les aliments d’origine végétale et animale, ces deux types diffèrent sur le plan de leur structure chimique, de leur biodisponibilité, et de leur impact physiologique.

1. Les types d’oméga-3 : ALA, EPA, et DHA

Acide alpha-linolénique (ALA) : C’est la forme d’oméga-3 présente principalement dans les sources végétales telles que les graines de lin, de chia, et les noix.

Acide eicosapentaénoïque (EPA) et acide docosahexaénoïque (DHA) : Ces formes sont dérivées de sources animales telles que les poissons gras (saumon, maquereau, sardines) et les algues marines.

Bien que l’ALA soit un précurseur des EPA et DHA, il existe une différence significative entre ces formes en termes d’utilisation par le corps.

2. La conversion limitée de l’ALA en EPA et DHA

Le corps humain ne peut pas utiliser l’ALA directement pour les fonctions clés des oméga-3. Il doit être converti en EPA, puis en DHA, deux formes actives nécessaires pour leurs bienfaits anti-inflammatoires et neuroprotecteurs. Cette conversion est réalisée par des enzymes appelées désaturases et élongases, mais elle est notoirement inefficace.

• Le taux de conversion de l’ALA en EPA est estimé à 5-10 % chez l’adulte.

• Le taux de conversion en DHA est encore plus faible, se situant entre 0,5 et 4 %.

Plusieurs facteurs influencent cette conversion, notamment :

• La génétique : Certaines personnes, en raison de variantes génétiques, convertissent l’ALA de manière encore moins efficace.

• La présence d’autres acides gras : Les oméga-6 (abondants dans les huiles végétales comme l’huile de tournesol) peuvent entrer en compétition avec les oméga-3 pour les mêmes enzymes, réduisant encore davantage cette conversion.

• L’âge et le sexe : Les femmes en âge de procréer ont généralement une conversion plus efficace, probablement en raison de besoins accrus en DHA pendant la grossesse.

3. Les avantages des sources animales d’oméga-3

Contrairement aux sources végétales, les aliments d’origine animale fournissent directement de l’EPA et du DHA, ce qui contourne la nécessité de conversion enzymatique. Ces formes bioactives sont immédiatement disponibles et facilement utilisées par l’organisme pour :

• Réduire l’inflammation systémique,

• Maintenir la fluidité des membranes cellulaires,

• Soutenir la santé cérébrale et le développement cognitif,

• Prévenir les maladies cardiovasculaires.

Par exemple, des études montrent que la supplémentation en EPA et DHA (plutôt qu’en ALA) est associée à une diminution du risque d’accident vasculaire cérébral et de déclin cognitif.

4. Les limites des oméga-3 végétaux dans certaines conditions

Pour les personnes suivant un régime végétalien ou végétarien, les sources d’ALA sont souvent les seules disponibles. Cependant, elles ne suffisent généralement pas à atteindre les apports optimaux d’EPA et de DHA, surtout dans des situations où les besoins sont augmentés, comme 

• Pendant la grossesse ou l’allaitement,

• Lors de maladies inflammatoires chroniques,

• Chez les personnes âgées, où la conversion enzymatique est réduite.

Dans ces cas, l’utilisation de compléments à base d’algues, riches en DHA et EPA, est une alternative intéressante pour garantir des apports suffisants.

5. Conséquences d’une carence en EPA et DHA

Un apport insuffisant en EPA et DHA peut entraîner des conséquences importantes sur la santé :

• Cerveau : Les oméga-3 sont essentiels pour le développement cérébral et la prévention des troubles neurodégénératifs (comme la maladie d’Alzheimer).

• Cœur : Ils jouent un rôle clé dans la prévention des maladies cardiovasculaires en régulant les niveaux de triglycérides et en réduisant l’inflammation.

• Système immunitaire : Les EPA et DHA sont impliqués dans la production de résolvines et de protectines, des molécules anti-inflammatoires qui favorisent la résolution des inflammations chroniques.

Bien que les oméga-3 d’origine végétale et animale partagent une structure chimique commune, leurs effets physiologiques diffèrent en raison des limites de conversion enzymatique de l’ALA en EPA et DHA. Les sources animales sont supérieures pour garantir un apport direct et efficace des formes bioactives.

Pour les personnes consommant peu ou pas de produits d’origine animale, il est important de considérer des compléments à base d’algues marines pour répondre aux besoins en EPA et DHA. Ainsi, une alimentation équilibrée en oméga-3, adaptée aux besoins individuels et aux contraintes alimentaires, demeure un pilier incontournable pour la santé globale.

Références

1. Brenna JT, et al. “The influence of diet on the conversion of alpha-linolenic acid to eicosapentaenoic and docosahexaenoic acids.” Prostaglandins, Leukotrienes and Essential Fatty Acids (2009).

2. Calder PC. “Omega-3 fatty acids and inflammatory processes: from molecules to man.” Biochemical Society Transactions (2017).

3. Plourde M, Cunnane SC. “Extremely limited synthesis of long-chain polyunsaturates in adults: implications for their dietary essentiality and use as supplements.” Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism (2007).

L’inflammation chronique : un pont entre corps et esprit

L’inflammation, alliée ou ennemie ?

L’inflammation est une réponse naturelle de notre corps face à une blessure, une infection ou un stress. C’est un mécanisme essentiel pour activer la réparation et renforcer nos défenses.

Mais lorsqu’elle s’installe dans la durée, l’inflammation devient problématique. Elle cesse de protéger et commence à perturber nos systèmes, favorisant l’apparition de maladies chroniques comme le diabète, les troubles cardiovasculaires ou même certains déséquilibres émotionnels comme l’anxiété et la dépression.

Prenons Sophie, 42 ans. Elle jongle entre un travail stressant, des enfants en bas âge et un mari souvent absent. Elle souffre de migraines fréquentes et de douleurs articulaires, mais elle ne fait pas le lien avec l’inflammation chronique que son mode de vie alimente.

Nous sommes des êtres profondément sociaux. La qualité de nos relations a un impact direct sur notre équilibre physique et émotionnel. Vivre dans un environnement bienveillant, où l’on se sent entendu et soutenu, réduit considérablement le stress, apaise notre système nerveux et limite l’inflammation.

Pour Caroline, 38 ans, c’est la relation tendue avec sa mère qui joue un rôle insidieux dans ses insomnies et ses problèmes digestifs. Chaque conversation se termine par un conflit ou des non-dits, laissant une tension qui s’accumule et pèse sur son corps.

En revanche, les tensions et les déséquilibres dans nos liens (que ce soit au sein du couple, de la famille ou des amitiés) peuvent créer un terrain propice au stress chronique. Ce stress invisible épuise nos ressources, affaiblit notre système immunitaire et alimente des inflammations persistantes.

Et si on reprenait les choses en main ?

Pour enrayer ce cercle vicieux, il est essentiel d’agir sur plusieurs fronts :

Apprendre à réguler ses émotions

Améliorer la communication

Développer une conscience de soi

Apaiser son système nerveux :

Se reconnecter à son corps

Quand nos relations deviennent plus équilibrées, ce ne sont pas seulement nos émotions qui en bénéficient : nos corps aussi s’apaisent. Des études montrent que des interactions bienveillantes réduisent le cortisol, limitent l’inflammation, et améliorent notre résilience face aux épreuves.

L’harmonie dans le foyer, l’harmonie dans le corps

Finalement, prendre soin de ses relations, c’est prendre soin de soi.

Plus nous cultivons des liens sains et authentiques, plus nous renforçons notre santé globale. Alors, faisons de l’harmonie dans nos foyers une priorité. C’est souvent dans les petits ajustements que naissent les grandes transformations. Car c’est aussi là, au cœur de nos relations, que se joue notre bien-être intérieur.

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