Addiction au sucre : un signal, pas un problème

Dans ma pratique, l’addiction au sucre est celle que je rencontre le plus fréquemment. Pourtant, bien qu’elle soit souvent perçue comme un problème en soi, il est essentiel de comprendre qu’elle n’est en réalité qu’une solution (parfois inconsciente) que la personne a trouvée pour faire face à une difficulté plus profonde.

Le sucre, comme d’autres substances addictives (alcool, tabac, drogues, mais aussi écrans ou achats compulsifs), joue un rôle bien précis dans la régulation des émotions et du stress. Il active des circuits neurobiologiques impliqués dans le système de récompense, notamment la libération de dopamine.

Ce neurotransmetteur est associé au plaisir immédiat, à la motivation et à la réduction temporaire du stress ou de l’anxiété. Ainsi, la consommation de sucre n’est pas anodine : elle répond à un besoin profond, qu’il soit physiologique (fatigue, carences) ou psychologique (manque affectif, stress, angoisse, vide émotionnel).

Lorsqu’une personne décide d’arrêter brutalement une addiction sans adresser la cause sous-jacente, elle s’expose à un phénomène bien connu en psychologie : la substitution. 

En d’autres termes, elle remplacera l’addiction initiale par une autre, parfois plus insidieuse. C’est ainsi que l’arrêt brutal du sucre peut mener à une compensation par des compulsions alimentaires, une hyperactivité, une addiction au sport, ou même des comportements obsessionnels autour du contrôle alimentaire.

Les comportements addictifs ne sont jamais gratuits : ils permettent de masquer un inconfort intérieur ou une difficulté à gérer certaines émotions. De nombreuses études en neurosciences et en psychotraumatologie montrent que l’addiction est souvent liée à des expériences de stress chronique, de carences affectives précoces ou de traumatismes non résolus. Elle devient alors un mécanisme de survie. C’est pourquoi vouloir supprimer une addiction sans en comprendre la fonction revient à retirer une béquille à une personne sans lui avoir réappris à marcher.

La meilleure approche pour gérer une addiction, qu’elle soit au sucre ou à toute autre substance, est de travailler sur les besoins non satisfaits et les émotions sous-jacentes. Cela implique :

Un travail sur la régulation émotionnelle : apprendre à identifier et exprimer ses émotions de manière saine réduit le besoin de chercher un apaisement extérieur.

Une prise en charge du stress et de l’anxiété : techniques de respiration, méditation, thérapie cognitive et comportementale (TCC) ou encore ACT (Thérapie d’Acceptation et d’Engagement) peuvent être des outils puissants.

Un soutien nutritionnel : certains déséquilibres micronutritionnels sont connus pour accentuer les compulsions sucrées.

Un travail sur les croyances limitantes : beaucoup de personnes entretiennent des pensées négatives sur elles-mêmes qui alimentent l’addiction (ex. : “Je ne suis pas assez bien”, “Je n’ai pas de valeur sans ça”).

Une thérapie adaptée : lorsqu’un trauma ou une blessure psychique est à l’origine de l’addiction, il est essentiel d’aller à la source du problème plutôt que de combattre uniquement le comportement de surface.

Il est essentiel de comprendre que l’addiction, y compris celle au sucre, n’est pas un échec personnel, ni un manque de volonté. C’est une tentative (imparfaite, certes) de trouver du réconfort face à une souffrance interne. Se focaliser uniquement sur l’élimination de la substance est une erreur, car cela ne fait que déplacer le problème ailleurs. L’objectif ne doit pas être de “sevrer” sans accompagnement, mais d’apprendre à répondre autrement aux besoins que l’addiction tente maladroitement de combler. Une approche globale est la clé pour sortir durablement des comportements addictifs et retrouver un équilibre intérieur.

Mon groupe Facebook

Comprendre nos hormones pour vivre mieux

Vous en avez assez des conseils hormonaux contradictoires et des solutions miracles qui ignorent votre individualité ? Plongeons ensemble dans l’univers complexe des hormones pour y apporter un peu de clarté.

Nos hormones ne sont pas juste une excuse pour expliquer nos sautes d’humeur ou notre fatigue passagère. Elles sont les chefs d’orchestre de notre équilibre physique, mental et émotionnel. Pourtant, on nous en parle peu… ou mal. Résultat : on finit par traiter les symptômes en oubliant les causes profondes.

Si on devait organiser nos hormones en une pyramide du pouvoir, on obtiendrait ceci :

🔹 Le cortisol et l’insuline : les grands patrons

Ces deux-là dictent les règles du jeu. Le cortisol, hormone du stress, et l’insuline, chef de la gestion du sucre, influencent directement tout le reste. S’ils s’emballent (stress chronique, alimentation déséquilibrée), c’est tout l’équilibre hormonal qui vacille.

🔹 La prégnénolone et la DHEA : les intermédiaires stratégiques

La prégnénolone est la “mère” de toutes les hormones stéroïdiennes, et la DHEA est un précurseur clé des hormones sexuelles. Si ces réserves s’épuisent (stress, vieillissement, déficits nutritionnels), les autres hormones en pâtissent.

🔹 Les hormones finales : œstrogènes, progestérone, testostérone, hormones thyroïdiennes et mélatonine

Ce sont celles qui influencent directement notre énergie, notre cycle, notre humeur et notre métabolisme. Mais leur équilibre dépend entièrement de ce qui se passe en amont.

Pourquoi c’est un problème ?

Parce qu’on nous propose trop souvent des solutions superficielles sans aller voir la source du déséquilibre.

👉 Fatigue, sautes d’humeur ? On nous parle d’un manque d’œstrogènes sans vérifier si le cortisol ne siphonne pas toutes nos réserves.

👉 Métabolisme ralenti ? On nous propose un complément thyroïdien sans regarder si l’insuline est stable.

👉 Insomnies ? On nous donne de la mélatonine sans questionner l’impact du stress ou de la lumière bleue.

Ce que tu peux en retenir

Ton corps ne fonctionne pas au hasard. Il suit une mécanique précise où chaque hormone répond à un équilibre subtil. Et comprendre ce qui se passe réellement, c’est déjà reprendre le pouvoir sur ta santé. Parce que régler un symptôme sans voir la cause, c’est comme écoper un bateau sans colmater la fuite.

Pour rejoindre mon groupe

Le piège des régimes

Tu as peut-être déjà vécu cette situation : après un énième régime, tu perds du poids, avec une certaine satisfaction au départ.

Mais rapidement, ton quotidien devient rythmé par la restriction. Chaque repas est calculé, surveillé, contrôlé… jusqu’à ce que la frustration prenne le dessus. Ton corps commence à résister, ton énergie diminue, et malgré tous tes efforts, tu finis par craquer.

Cette perte de contrôle déclenche un profond sentiment d’échec et de culpabilité. Alors, pour compenser, tu recommences un régime, persuadée que cette fois, tu seras plus stricte, plus disciplinée.

Et pourtant, le cycle recommence : restriction → frustration → perte d’énergie → craquage → culpabilité → nouveau régime.

Si ces étapes te semblent familières, ce n’est pas une question de volonté. Ce n’est pas toi qui es en échec, c’est le système qui est défaillant.

Un processus physiologique et psychologique implacable

La restriction alimentaire prolongée entraîne des modifications biologiques bien documentées. Lorsqu’on impose à l’organisme un déficit calorique strict, il active des mécanismes de survie :

1. Diminution du métabolisme basal : Ton corps apprend à économiser l’énergie, ce qui rend chaque restriction de moins en moins efficace.

2. Augmentation de la faim et des pensées obsessionnelles autour de la nourriture : Ton cerveau libère davantage de ghréline (hormone de la faim) et diminue la production de leptine (hormone de la satiété), augmentant ainsi ton envie de manger.

3. Modification de la dopamine et du circuit de la récompense : Plus tu te prives, plus ton cerveau recherche des aliments hautement énergétiques, ce qui explique pourquoi les “craquages” portent souvent sur des aliments sucrés ou gras.

À ces mécanismes biologiques s’ajoute un impact psychologique profond :

• L’obsession de la perte de poids finit par dominer tes pensées.

• La culpabilité et la honte s’installent dès que tu t’éloignes des règles imposées.

• Ton estime de toi fluctue en fonction du chiffre sur la balance.

• Tu te sens en décalage avec ton entourage, tiraillée entre tes efforts et la frustration sociale.

Avec le temps, cette boucle répétitive engendre une fatigue mentale et émotionnelle, amplifiant la sensation d’échec et rendant chaque nouvelle tentative encore plus éprouvante.

Pourquoi ces régimes échouent-ils sur le long terme ?

La science est formelle : 80 à 95 % des personnes qui suivent un régime restrictif reprennent leur poids initial, voire plus, dans les cinq ans. Ce phénomène est connu sous le nom de “régain pondéral compensatoire”. Ton corps n’est pas programmé pour perdre du poids de manière drastique et prolongée. Au contraire, il cherche à te protéger contre ce qu’il perçoit comme une menace : la privation.

Chaque reprise de poids est vécue comme un échec personnel, alors qu’il s’agit en réalité d’une réaction biologique normale. Pourtant, au lieu de remettre en question la méthode, on a tendance à se remettre en question soi-même : Pourquoi je n’y arrive pas ? Pourquoi les autres semblent réussir ?

C’est là que la spirale devient toxique : plus tu essaies de contrôler ton poids par la restriction, plus ton corps résiste, et plus tu entres dans un cycle de frustration et de compulsions.

Sortir de cette spirale : une approche durable et respectueuse du corps

Si tu te reconnais dans ces schémas, il est peut-être temps d’envisager une autre approche. Une approche qui ne repose pas sur le contrôle excessif, mais sur une réconciliation avec ton alimentation et ton corps.

Plutôt que d’entrer dans une logique de privation, l’enjeu est d’apprendre à :

✅ Écouter tes signaux de faim et de satiété, pour manger selon tes besoins physiologiques et non par peur ou automatisme.

✅ Comprendre les besoins de ton corps, au lieu de suivre des règles rigides dictées par l’extérieur.

✅ Développer une relation apaisée avec la nourriture, en sortant du cycle frustration-culpabilité.

✅ Travailler sur les causes profondes de tes comportements alimentaires (stress, émotions, croyances limitantes).

✅ Rétablir un équilibre hormonal et métabolique, en soutenant ton corps plutôt qu’en l’épuisant.

La perte de poids durable ne passe pas par une lutte contre ton corps, mais par une collaboration avec lui. Ce n’est pas un manque de discipline qui empêche la réussite, mais une approche trop punitive qui mène à l’épuisement.

Il est possible de sortir de cette boucle et de retrouver un rapport plus serein avec ton alimentation. Et si, au lieu de te battre contre ton corps, tu apprenais à l’écouter et à manger en suffisance (mais évidemment pas n’importe quoi)

Mon groupe Facebook

Le nutritionniste: un guide, pas un maître !

Vous êtes peut-être déjà passée par là : consulter un spécialiste en espérant une solution claire, une méthode parfaite pour mieux manger ou retrouver votre équilibre. Mais parfois, ce que vous recevez ressemble davantage à des règles strictes, des « méthodes » qu’à un véritable accompagnement. Vous repartez avec un plan précis, mais sans vraiment sentir que votre histoire, vos besoins ou vos émotions ont été entendus.

En réalité, accompagner quelqu’un en nutrition, ce n’est pas imposer des solutions toutes faites. C’est accepter que chaque femme est unique, avec ses habitudes, ses envies, et son rapport à la nourriture, souvent chargé d’émotions et de vécu. En tant que thérapeute, il est facile de vouloir tout structurer, de cadrer, d’apporter des réponses immédiates. Mais cela peut parfois enfermer plus qu’aider.

Accompagner, c’est aussi savoir accueillir l’incertitude. Cela signifie ne pas toujours avoir les réponses toutes prêtes, mais laisser la place à l’échange, à l’écoute et à l’exploration. C’est reconnaître que vous avez en vous une partie des clés de votre transformation, et que le rôle du thérapeute est de vous aider à les révéler.

Un bon accompagnement ne cherche pas à vous transformer en « bonne élève » obéissante. Il vous offre au contraire un espace où vous pouvez tester, ressentir, ajuster, et apprendre à vous reconnecter à vous-même. Car une alimentation équilibrée ne se résume pas à des chiffres ou des menus parfaits : elle doit refléter qui vous êtes, vos besoins et ce qui vous fait du bien.

Le nutritionniste n’est pas là pour vous dicter quoi faire, mais pour marcher à vos côtés, en respectant votre rythme. C’est une collaboration, un cheminement, où le véritable objectif est de vous aider à retrouver une relation libre, apaisée et joyeuse avec la nourriture et avec vous-même.

Groupe Facebook

Détox de l’esprit : libère-toi des diktats alimentaires

Tu es là, devant ton assiette, à jongler entre ce que tu as lu dans un article, ce que disent les “experts” et ce que ton envie te dicte. 

Tu bannis certains aliments, culpabilises après en avoir mangé d’autres, et tu te demandes : 

« Est-ce que c’est bon ce que je fais ? »

« Est-ce que je fais tout de travers ? »

Si tu te reconnais dans ces questions, tu n’es pas seule. Cette petite voix critique dans ta tête n’est pas vraiment la tienne : elle a été façonnée par les injonctions alimentaires, les régimes à la mode, et la peur de “mal faire”. Mais il est temps de t’en libérer.

La nutrition, pour beaucoup de femmes, est devenue un champ de bataille. Peut-être que toi aussi, tu te reconnais dans ces moments : tu lis un article ou regardes une vidéo qui te dit que tel aliment est mauvais pour ta santé, et soudain, tu te mets à le bannir, presque par réflexe. Mais au fond, tu te demandes : 

Est-ce vraiment ce que mon corps me demande, ou est-ce juste la peur de mal faire ? 

On finit par oublier que les aliments ne sont pas juste des listes de protéines, de vitamines ou de « dangers potentiels ». Ils ont aussi une histoire, une odeur, une saveur qui, parfois, nous rappellent qui nous sommes.

En réalité, ce qui rend un aliment bon ou mauvais dépend avant tout de toi : de ton histoire, de ta digestion, de tes pensées, et même de ton état d’esprit.

Par exemple, si tu es convaincue que le gluten est mauvais pour toi, ton cerveau risque de valider cette idée et de transformer une simple tranche de pain en cauchemar digestif. Ce n’est pas de la magie, c’est simplement la puissance de ton esprit. Tu as sûrement déjà ressenti ça, cette tension dans ton ventre ou cette culpabilité après avoir mangé quelque chose que tu pensais « interdit ».

C’est là qu’intervient une pratique comme le jeûne. Peut-être que tu l’as déjà essayé ou que l’idée t’attire, mais tu te dis : « Je ne tiendrai jamais sans manger, j’ai trop besoin de mon café au lait le matin ».

Les premiers jours sont effectivement compliqués, parce que ton cerveau, habitué à son rythme quotidien, panique et déclenche des signaux de faim. Mais si tu persévères, quelque chose de magique se produit : ton corps, ce merveilleux allié, s’adapte. Il utilise cette pause pour se nettoyer, recycler les cellules usées, et libérer une énergie que tu n’imaginais même pas avoir.

C’est un peu comme quand tu fais enfin ce grand tri dans tes placards : au début, c’est épuisant, mais une fois que tout est en ordre, tu te sens plus légère, plus libre. Et ton corps, lui aussi, adore cet équilibre. Il a juste besoin de temps pour s’ajuster.

Mais attention, comme toi, il n’aime pas les extrêmes. Si tu jeûnes trop souvent ou trop longtemps, il s’épuise, comme ce pull qu’on répare encore et encore jusqu’à ce qu’il ne tienne plus. Les régimes extrêmes, comme le cétogène, peuvent sembler miraculeux au début, mais sur le long terme, ils perdent souvent de leur magie. Ton corps aime la variété, pas la routine imposée.

C’est là qu’on se heurte à notre réalité moderne : les supermarchés nous offrent les mêmes aliments toute l’année, alors que nos ancêtres mangeaient en fonction des saisons. Imagine : ils consommaient des amandes ou des baies pendant quelques mois, puis passaient à autre chose. Leur corps avait le temps d’assimiler les bienfaits et de se débarrasser des excès. Aujourd’hui, on mange des tomates en plein hiver, sans même se demander si notre corps en a vraiment besoin.

Et puis, il y a tout le reste : pesticides, métaux lourds, polluants… Oui, c’est parfois décourageant. Mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux reprendre la main, doucement, à ton rythme. Varier ton alimentation, tester de nouvelles saveurs, écouter ce que ton corps te dit vraiment : encore une fois, ce sont des petits pas qui font une grande différence.

Alors si tu te sens parfois perdue face à tout ça: entre ce que tu veux manger, ce que tu penses devoir manger, et ce que ton corps te demande. Rappelle-toi une chose essentielle : ton corps sait. Il te parle à travers tes envies, tes inconforts, et même ton humeur. Écoute-le, fais-lui confiance, et rappelle-toi que chaque petit ajustement est une victoire pour ta santé, ton énergie et ton équilibre.

Mon groupe de femmes

Que font celles qui y arrivent ?

La perte de poids fait partie des résolutions les plus courantes, surtout au mois de janvier, souvent après les excès alimentaires des fêtes de fin d’année. Mais que ce soit en début d’année ou à tout autre moment, il existe des points communs entre les personnes qui atteignent leurs objectifs de manière durable. Voici les comportements et habitudes, validés par la science, qui permettent de mieux gérer son poids et de retrouver un équilibre.

1. Une motivation ancrée dans le personnel

Les recherches montrent que la motivation intrinsèque (celle qui provient de nos propres désirs, et non d’une pression externe) est un facteur clé de réussite. Plutôt que de se focaliser uniquement sur un chiffre sur la balance, ces personnes définissent des objectifs liés à leur bien-être : plus d’énergie, un meilleur sommeil, ou un sentiment de légèreté.

2. Le temps et la patience comme alliés

Les changements physiologiques, comme la régulation des hormones de la faim (ghréline, leptine), prennent du temps. Ces personnes acceptent que le processus soit lent et progressif, tout en comprenant que des habitudes ancrées sur le long terme produisent des résultats durables.

3. Un focus sur la qualité des aliments

Au lieu de compter des calories ou des points, elles privilégient une alimentation riche en aliments entiers : fruits, légumes, protéines de qualité, bonnes graisses, et glucides complexes. Les aliments ultra-transformés, souvent riches en sucres et additifs, sont évités car ils perturbent les signaux de satiété.

4. Une gestion des écarts sans culpabilité

Les études sur les comportements alimentaires montrent que culpabiliser après un “craquage” peut renforcer les comportements impulsifs ou compulsifs. Ces personnes analysent plutôt ce qui s’est passé, identifient les déclencheurs émotionnels ou environnementaux, et reprennent leur parcours sans s’auto-flageller.

5. La continuité des rendez-vous, même en cas de reprise de poids

Annuler un rendez-vous par honte est contre-productif. Les moments de stagnation ou de reprise de poids sont une opportunité pour le thérapeute d’analyser les habitudes, de proposer des ajustements, et de maintenir le soutien psychologique nécessaire.

6. L’écoute des signaux corporels

Apprendre à différencier la faim biologique de l’envie émotionnelle est essentiel. Cela peut inclure des pratiques comme :

• Ne pas manger en l’absence de faim.

• Respecter les périodes de digestion pour éviter le grignotage constant.

• Manger lentement, ce qui améliore les signaux de satiété (régulés par des hormones comme la leptine et le GLP-1).

7. Une lecture attentive des étiquettes

Les études nutritionnelles insistent sur l’importance de vérifier les ingrédients plutôt que de se focaliser sur les calories. Les listes longues et incompréhensibles indiquent souvent la présence d’additifs, de sucres cachés, ou de graisses de mauvaise qualité.

8. Un respect accru de soi-même

Les personnes qui réussissent cessent de se critiquer constamment et pratiquent davantage d’auto-compassion. L’auto-dénigrement augmente le stress, lequel peut à son tour perturber les hormones du poids, comme le cortisol.

9. L’intégration du jeûne intermittent

Bien qu’il ne convienne pas à tout le monde, le jeûne intermittent, lorsqu’il est bien encadré, peut améliorer la sensibilité à l’insuline, réguler les hormones de la faim, et favoriser une meilleure digestion.

10. Des activités pour réguler les émotions

Plutôt que d’utiliser la nourriture comme seul régulateur émotionnel, elles trouvent d’autres moyens de gérer le stress et les émotions : sport, méditation, écriture, ou activités créatives.

Un appel à changer de paradigme

Il est temps de sortir de la vision restrictive des régimes qui prônent la privation et les calculs incessants. Ces approches créent un cercle vicieux de frustration, de reprise de poids, et d’insatisfaction personnelle.

Investissez dans votre santé et dans une relation de confiance avec un professionnel. Ensemble, vous pourrez bâtir un plan qui respecte votre corps, vos émotions, et vos besoins individuels.

Arrêtez d’espérer des solutions miracles vendues par les médias et les réseaux sociaux. Votre bien-être ne réside pas dans une pilule magique, mais dans une compréhension profonde de votre corps, de vos émotions, et de vos habitudes.

Mon groupe de femmes

20 règles d’or pour une vie saine et équilibrée

Parce que je sais que tout le monde ne peut pas toujours se rendre en consultation, j’ai voulu créer ce petit guide accessible à toutes. Ces 20 règles d’or ne remplacent pas un accompagnement personnalisé, mais elles peuvent déjà vous aider à clarifier votre vision d’une vie saine et équilibrée. Mon objectif est de vous offrir des pistes simples et concrètes pour avancer à votre rythme, avec bienveillance et sans pression.

1. Privilégier des repas aux ingrédients identifiables

Consommer des aliments dont vous connaissez les ingrédients permet de contrôler leur qualité nutritionnelle et d’éviter les produits ultra-transformés. Ces derniers, souvent riches en sucres raffinés, graisses saturées, additifs, et pauvres en fibres, sont conçus pour leur rentabilité et non pour leurs bienfaits. De plus, les procédés industriels (extrusion, cuisson à haute température) dégradent leur valeur nutritive et favorisent une ingestion rapide, réduisant la satiété.

2. Augmenter la consommation de légumes

Les légumes devraient constituer au moins la moitié de l’assiette à chaque repas. Riches en fibres, antioxydants et micronutriments essentiels, ils soutiennent la santé intestinale, indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire. De plus, ils contribuent à réguler l’acidité corporelle, limitant ainsi les processus inflammatoires et les troubles métaboliques comme la glycémie instable, l’hypercholestérolémie, ou la fatigue chronique.

3. Éviter les aliments contenant des calories vides

Les aliments raffinés, dépourvus de micronutriments, comme les biscuits industriels, n’apportent que des sucres simples, graisses hydrogénées, et additifs. Remplacez ces produits par des plaisirs occasionnels faits maison, où vous pouvez contrôler la qualité des ingrédients pour limiter les effets métaboliques négatifs.

4. Réduire la consommation de sodas

Les boissons sucrées augmentent le risque de développer une stéatose hépatique non alcoolique (NASH) et perturbent la régulation de l’appétit. Le cerveau ne comptabilise pas les calories liquides, ce qui peut entraîner un apport calorique excessif. Privilégiez l’eau ou les infusions comme alternatives.

5. Consommer des bonnes graisses

Les lipides de qualité, essentiels pour la régénération cellulaire et la santé du système nerveux, doivent faire partie de l’alimentation quotidienne. Optez pour des huiles végétales de première pression à froid (olive, colza), les avocats, les noix et graines. Ces graisses influencent positivement l’état inflammatoire, la fluidité sanguine et l’équilibre hormonal.

6. Favoriser les aliments à index glycémique bas

Privilégier des aliments à faible index glycémique limite les variations brutales de la glycémie, réduisant ainsi la sollicitation excessive du pancréas. Une évaluation précise de la charge glycémique des repas est recommandée pour optimiser l’impact sur la santé métabolique.

7. Assurer une hydratation suffisante

L’eau, essentielle à la vie, doit être consommée en quantité adaptée selon l’âge, le poids, et le niveau d’activité physique. Un minimum de 1,5 litre d’eau par jour est recommandé pour maintenir l’équilibre hydrique et soutenir les fonctions métaboliques. Privilégiez les eaux faiblement minéralisées pour une consommation quotidienne.

8. Mastiquer correctement et manger en pleine présence

Une mastication adéquate améliore la digestion en facilitant l’assimilation des nutriments et favorise la satiété. Manger lentement, sans distraction, permet de mieux écouter ses signaux corporels et d’éviter la surconsommation.

9. Consommer des aliments de saison et locaux

Les produits de saison, cultivés localement, sont plus riches en nutriments, plus frais, et souvent moins contaminés par les pesticides. Ils soutiennent également une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.

10. Diversifier les sources de protéines

Une alimentation équilibrée doit inclure des protéines d’origine végétale (légumineuses, tofu, graines) pour réduire la dépendance aux protéines animales, limiter l’acidification de l’organisme, et bénéficier de fibres et micronutriments supplémentaires.

11. Réduire le stress alimentaire

Manger dans un environnement calme et sans distraction améliore la digestion et permet de mieux interpréter les signaux de faim et de satiété, réduisant ainsi les comportements de surconsommation liés au stress.

12. Introduire des aliments fermentés

Les aliments fermentés comme le kéfir, la choucroute, ou le miso, riches en probiotiques, soutiennent l’équilibre du microbiote intestinal, essentiel à l’immunité, à la régulation de l’humeur, et à une digestion efficace.

13. Limiter la consommation de sel

Un apport excessif en sel peut contribuer à l’hypertension et aux maladies cardiovasculaires. Remplacez le sel par des herbes aromatiques et des épices pour relever les plats tout en préservant votre santé.

14. Augmenter l’apport en fibres

Les fibres, présentes dans les fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses, favorisent un bon transit intestinal, régulent la glycémie et le cholestérol, et nourrissent les bactéries bénéfiques du microbiote.

15. Maintenir un rythme alimentaire régulier mais à l’écoute 

Des repas espacés suis permettent de stabiliser la glycémie et d’éviter les fluctuations énergétiques et hormonales, notamment celles liées à l’insuline.

16. Optimiser la qualité du sommeil

Un sommeil de qualité est indispensable à l’équilibre métabolique. Le manque de sommeil perturbe les hormones régulant l’appétit (leptine et ghréline), favorisant la prise de poids et les troubles métaboliques.

17. Limiter l’alcool

L’alcool perturbe le métabolisme hépatique, la régulation glycémique, et le sommeil. Réservez-le à des occasions exceptionnelles et consommez-le avec modération. Et honnêtement, si vous pouvez vous en passer, c’est beaucoup mieux chaque verre consommé augmente le risque de cancer et ça, la société de consommation ne le met pas en avant.

18. Intégrer une activité physique régulière

L’exercice, même modéré, améliore la sensibilité à l’insuline, réduit l’inflammation et contribue au bien-être mental. Choisissez une activité adaptée à vos goûts pour garantir une pratique durable.

19. Essayer les pauses digestives (jeûne suffisant)

Le jeûne est physiologique, et nous en avons besoin pour permettre au système digestif de se reposer et d’améliorer la régulation hormonale, en particulier celle de l’insuline. Chaque personne doit trouver l’intervalle qui lui convient.

20. Développer une relation saine avec l’alimentation

Adoptez une approche bienveillante et équilibrée, sans culpabilité, pour que manger reste un plaisir. Écoutez vos sensations corporelles et vos envies tout en maintenant des choix éclairés.

Il y a évidemment plein d’autres choses à faire si on veut améliorer notre relation à nous et à l’alimentation. Notre principale difficulté se trouve dans les angles morts. On croit savoir mais en réalité on ne sait pas vraiment.

Mon petit monde : 

Clique ici