Nourrir ses neurones pour panser ses émotions

On nous répète souvent que la résilience, c’est « rebondir ». Oui, mais rebondir avec quoi ?

Parce qu’un ressort fatigué, même motivé, finit toujours par se tordre.

La résilience psychique, ce n’est pas seulement une force de caractère. C’est une véritable compétence biologique.

Et sans les bons matériaux pour reconstruire nos neurones, notre belle volonté risque de tourner en boucle dans un cerveau fatigué.

Autrement dit : pour rebondir, il faut aussi des briques, du ciment et un bon chantier intérieur.

Et tout commence dans l’assiette.

Notre cerveau est exigeant, capricieux et terriblement sensible à ce qu’on mange.

Un déficit de certains nutriments peut suffire à le rendre irritable, ralenti ou… un peu dramatique sur les bords.

Les dernières recherches montrent que la résilience émotionnelle dépend non seulement de la qualité de nos connexions neuronales, mais aussi de la vitalité de nos mitochondries (ces mini centrales énergétiques à l’intérieur des cellules).

Et devine quoi ? Les mitochondries adorent les bons gras, les antioxydants et un peu de magnésium pour rester zen.

Les oméga 3, et particulièrement le DHA, sont les champions de la souplesse neuronale.

Ils favorisent la production du BDNF, (ce personal trainer discret du cerveau).

Plus il est présent, plus les neurones se régénèrent, et plus nous avons cette sensation d’élan, de clarté et de capacité à prendre du recul.

Une carence en DHA rend les membranes des neurones rigides, ce qui freine littéralement la communication cérébrale. Autrement dit : sans bons gras, même le cerveau devient un peu… crispé.

Et si tu t’es déjà sentie “coincée” émotionnellement, il y a peut-être aussi une explication biochimique derrière cette impression.

S’il y a un nutriment qu’on devrait distribuer à la sortie des réunions stressantes, c’est bien le magnésium.

Il intervient dans plus de 300 réactions enzymatiques et calme le système nerveux comme une main apaisante posée sur l’épaule.

Ce minéral régule le cortisol, favorise la détente musculaire et aide les neurotransmetteurs à mieux dialoguer.

Mais voilà : sous stress, on en perd beaucoup, ce qui nous rend encore plus réactives… et le cercle vicieux commence.

Le choix du sel de magnésium est capital pour en tirer le meilleur.(mais ça si tu me suis régulièrement, tu le sais déjà)….C’est un peu comme choisir un massage : certains détendent, d’autres laissent courbaturée !

Parlons maintenant du tryptophane.

Ce petit acide aminé est le précurseur de la sérotonine, la molécule de la sérénité et de la satisfaction.

Quand tout va bien, il alimente la voie du calme et de l’équilibre.

Mais en période de stress, le corps détourne cette précieuse ressource vers une voie inflammatoire qui fabrique… du cortisol et des pensées négatives en série.

Environ 90 % de la sérotonine est produite dans l’intestin, pas dans le cerveau.

Autrement dit, notre équilibre émotionnel dépend aussi de la santé de notre microbiote.

Un intestin heureux, c’est souvent une tête plus légère.

Souvent associée à la grossesse, la vitamine B9 joue pourtant un rôle clé dans la production des neurotransmetteurs qui colorent nos émotions : dopamine, sérotonine, noradrénaline.

Elle soutient aussi la méthylation, ce processus de « nettoyage cellulaire » qui permet au cerveau d’évacuer les déchets métaboliques liés au stress.

Quand elle vient à manquer, la motivation s’essouffle, la fatigue s’installe et la vision de la vie perd un peu de son relief.

La vitamine B9, c’est un peu comme ouvrir la fenêtre du matin après une longue nuit : elle redonne de l’air au système nerveux.(bon j’arrête avec mes analogies)

Les émotions ne flottent pas dans le vide.

Elles s’appuient sur une chimie précise : des neurotransmetteurs, des hormones, des récepteurs.

Et cette chimie dépend de ce que nous offrons à notre corps.

Il ne s’agit pas d’opposer la tête et le corps, mais de comprendre que les deux avancent ensemble.

Le travail sur soi devient plus fluide quand le cerveau reçoit les bons nutriments.

Et inversement, un corps bien nourri ne peut exprimer tout son potentiel que si la tête cesse de lutter contre lui.

La résilience, c’est cette alliance intime entre la biologie et la conscience.

Rebondir ne veut pas dire “repartir comme avant”.

C’est renaître avec un cerveau mieux nourri, un corps plus calme et une clarté intérieure (re)trouvée.

Cultiver sa résilience, c’est autant un acte de bienveillance mentale qu’un geste de nutrition consciente.

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Ménopause : le grand reset du cerveau féminin

Longtemps perçue comme une période de déclin, la ménopause est aujourd’hui revisitée à la lumière des neurosciences. Les travaux de la Dr Lisa Mosconi, neuroscientifique et directrice du Women’s Brain Initiative à Weill Cornell Medicine (New York), montrent que cette étape n’est pas la fin de la vitalité cérébrale, mais bien une phase de recalibration profonde du cerveau féminin.

Je trouve cette vision passionnante car elle redonne du sens à une étape de vie souvent redoutée : le cerveau ne s’éteint pas, il se réorganise.

1. Un changement neurobiologique majeur

Les recherches d’imagerie cérébrale de Lisa Mosconi ont permis de suivre des centaines de femmes avant, pendant et après la ménopause. Ses études combinant IRM, spectroscopie et TEP montrent que le métabolisme du glucose cérébral, c’est-à-dire la capacité du cerveau à utiliser le sucre comme carburant, diminue temporairement pendant la périménopause.

Cette baisse s’accompagne d’une réduction de matière grise dans certaines régions clés, notamment l’hippocampe et le cortex préfrontal. Ce phénomène explique les troubles de mémoire, les difficultés de concentration ou le fameux « brouillard mental ».

La bonne nouvelle, c’est qu’après la ménopause, le cerveau retrouve un équilibre. Le métabolisme se stabilise, certaines zones récupèrent du volume, et les fonctions cognitives s’améliorent. Ces fluctuations ne traduisent donc pas un déclin irréversible, mais une transition énergétique comparable à une mue biologique.

2. Le rôle essentiel des œstrogènes dans le cerveau

On oublie souvent que le cerveau est un organe hautement hormonodépendant. Les œstrogènes n’agissent pas seulement sur les ovaires : ils régulent la communication entre les neurones, la production d’énergie par les mitochondries et la plasticité synaptique.

Des études récentes utilisant des traceurs spécifiques des récepteurs aux œstrogènes montrent qu’en péri- et post-ménopause, la densité de ces récepteurs augmente dans plusieurs régions cérébrales. Ce mécanisme de compensation permet de maintenir un certain équilibre malgré la chute hormonale.

Lisa Mosconi parle à juste titre d’une « reprogrammation hormonale du cerveau » : un processus adaptatif, parfois déstabilisant sur le moment, mais qui conduit vers plus de stabilité émotionnelle, de clarté et de résilience.

3. Une fenêtre de vulnérabilité… mais aussi d’opportunité

La ménopause marque une période critique où le cerveau devient plus sensible à certains déséquilibres métaboliques : résistance à l’insuline, inflammation chronique de bas grade ou dysfonction mitochondriale. Ces mécanismes sont impliqués dans les maladies neurodégénératives, dont Alzheimer.

Certaines femmes, notamment celles porteuses du gène APOE ε4, présentent une vulnérabilité accrue. Pourtant, cette période peut aussi devenir une opportunité : une phase où l’on peut agir de manière préventive et durable, en soutenant le métabolisme cérébral par des leviers nutritionnels, hormonaux et comportementaux adaptés.

4. Les leviers protecteurs validés par la recherche

Plusieurs études confirment qu’un mode de vie cohérent sur le plan métabolique et inflammatoire peut soutenir la santé du cerveau à la ménopause.

L’alimentation de type méditerranéen ou MIND, riche en polyphénols, acides gras oméga-3 et fibres, améliore le métabolisme cérébral et réduit l’inflammation. L’activité physique régulière stimule la neurogenèse, augmente le flux sanguin cérébral et améliore la sensibilité à l’insuline. Le sommeil et la gestion du stress jouent également un rôle essentiel pour maintenir la plasticité neuronale et réduire la charge cortisolique.

Enfin, une prise en charge individualisée de l’équilibre hormonal peut être envisagée, à condition d’être initiée dans la bonne fenêtre temporelle, sous supervision médicale, et adaptée à chaque profil de risque.

5. Vers un cerveau plus stable et plus confiant

Les données issues des travaux de Lisa Mosconi invitent à revoir complètement notre regard sur la ménopause. Le cerveau post-ménopausique n’est pas un cerveau fatigué, mais un cerveau reconfiguré.

L’amygdale, centre de la régulation émotionnelle, tend à devenir plus calme. Les circuits de la mémoire et de la prise de décision gagnent en stabilité. De nombreuses femmes rapportent, après cette phase de transition, une plus grande clarté mentale, un sentiment de confiance et une forme d’énergie plus apaisée.

Ce que nous appelons souvent “baisse de vitalité” correspond en réalité à une adaptation biologique complexe, qui mène vers un nouvel équilibre. Après avoir été gouverné par les fluctuations hormonales, le cerveau entre dans une phase d’efficacité et de sérénité fonctionnelle.

La ménopause n’est pas une fin, mais le passage vers un nouvel équilibre neuro-hormonal. Comprendre cette transition permet d’accompagner les femmes avec bienveillance et précision scientifique.

Prévenir les troubles cognitifs et émotionnels, soutenir la fonction mitochondriale par la nutrition, aider à la régulation hormonale naturelle ou médicale : voilà les piliers d’un accompagnement moderne et éclairé.

Il est temps de voir la ménopause non plus comme une perte, mais comme une période de réinitialisation cérébrale, une renaissance physiologique et émotionnelle.

Ce que je trouve fascinant dans ces découvertes, c’est la cohérence entre la science et ce que j’observe chaque jour dans ma pratique.

Lorsque le corps change, il n’est pas en train de “lâcher”, il cherche à retrouver un nouvel équilibre. Et lorsque l’on soutient ce processus avec la nutrition, la micronutrition, la respiration, ou encore l’écoute du corps, on accompagne cette réorganisation en douceur.

Les femmes qui traversent la ménopause sans se juger, mais en s’observant avec curiosité et respect, deviennent souvent plus alignées, plus lucides, et plus solides. Ce n’est pas une coïncidence : leur cerveau aussi a évolué.

La ménopause n’est pas un arrêt, c’est une métamorphose. Et comme toute métamorphose, elle demande du temps, de la compréhension… et un peu de bienveillance envers soi.

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Fatigue, rides précoces, perte d’énergie… Et si vos cellules vieillissaient trop vite ?

Depuis près de 30 ans, j’accompagne les femmes dans leur santé, leur énergie et leur bien-être. Ce que j’observe souvent, c’est que beaucoup attribuent leur fatigue, leurs rides ou leur baisse de vitalité uniquement à l’âge. Pourtant, la science est claire : nos cellules ne vieillissent pas toutes au même rythme. Certaines habitudes du quotidien les abîment silencieusement et accélèrent leur vieillissement.

La bonne nouvelle, c’est que nous avons une marge de manœuvre énorme pour ralentir ce processus et garder des cellules pleines de vitalité.

Les grands ennemis de nos cellules

🔹 Le sucre

En excès, il provoque la glycation. Les molécules de sucre se fixent sur nos protéines, notamment le collagène, et les rigidifient. Résultat : peau moins élastique, rides plus visibles et organes qui fatiguent plus vite.

🔹 Les graisses trans

Très présentes dans les biscuits industriels, les plats préparés ou certaines margarines, elles favorisent l’oxydation et entretiennent une inflammation sournoise. Cette inflammation chronique use notre organisme et vieillit prématurément nos cellules.

🔹 Le stress chronique

Sous stress permanent, le corps libère trop de cortisol. À long terme, cela accélère le raccourcissement des télomères, ces petits “capuchons” protecteurs de notre ADN. Des télomères trop courts = des cellules qui se divisent moins bien = un vieillissement accéléré.

🔹 Le tabac

Véritable bombe à radicaux libres, il attaque l’ADN, les membranes cellulaires et le collagène. C’est l’une des raisons pour lesquelles la peau des fumeuses paraît plus ridée et plus terne… mais les effets touchent en réalité tout l’organisme.

🔹 Le manque de sommeil

La nuit, nos cellules réparent leur ADN et éliminent les déchets accumulés la journée. Sans sommeil suffisant, ce processus de réparation est limité : fatigue persistante, peau ternie, risques accrus de maladies métaboliques et neurologiques.

🔹 Le soleil (UV)

Les rayons UV détruisent collagène et élastine, endommagent l’ADN et favorisent l’apparition de rides, de taches pigmentaires et parfois de cancers cutanés.

Et ce n’est pas tout…

✨ D’autres accélérateurs existent :

• La pollution atmosphérique : augmente le stress oxydatif et pénètre profondément dans nos tissus.

• L’alcool : déshydrate, surcharge le foie et génère des radicaux libres.

• La sédentarité : moins de mouvement = moins d’oxygène et de nutriments aux cellules.

• Les carences en antioxydants : sans vitamines, minéraux et polyphénols, nos défenses naturelles s’effondrent.

Le vieillissement cellulaire n’est pas qu’une fatalité : il est largement influencé par nos choix de vie. Une alimentation riche en antioxydants, du mouvement régulier, un sommeil réparateur et une gestion du stress sont des clés puissantes pour ralentir l’usure cellulaire et garder vitalité et énergie longtemps.

C’est exactement ce que je partage dans mon groupe Juste ici , un espace bienveillant entre femmes où tu trouveras conseils nutritionnels, astuces de santé et éclairages scientifiques pour prendre soin de toi au quotidien. Si tu veux avancer entourée et motivée, rejoins-nous 💚.

Cerveau en crise, intestin en cause ? Un lien méconnu aux effets puissants

Il y a encore quelques années, le lien entre intestin et cerveau relevait du domaine de l’intuition plus que de la science. Aujourd’hui, les recherches explosent dans ce domaine, et les publications s’accumulent pour confirmer ce que beaucoup de cliniciens ont pressenti sur le terrain : notre microbiote intestinal joue un rôle fondamental dans la régulation de notre humeur, de notre comportement, et de notre santé mentale globale.

Dépression, anxiété, TDAH, bipolarité, troubles du spectre autistique… Autant de pathologies dont les racines biologiques ne se limitent plus à une simple dysrégulation neurochimique. Une nouvelle voie s’ouvre, passionnante et prometteuse : celle de l’axe microbiote-intestin-cerveau.

Notre intestin n’est pas qu’un organe digestif. Il est également un acteur immunitaire, hormonal et neurologique majeur. Il héberge des milliards de micro-organismes, formant un écosystème vivant appelé microbiote intestinal. Ce microbiote est capable de produire une multitude de substances actives (des neuromédiateurs comme la sérotonine ou le GABA, mais aussi des acides gras à chaîne courte (AGCC) comme le butyrate) qui influencent directement le fonctionnement cérébral.

La plupart des gens ignorent encore que 90 à 95 % de la sérotonine de notre corps est produite dans l’intestin. Et que certains métabolites issus de la fermentation des fibres alimentaires peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique pour influencer la production de dopamine, réguler le glutamate ou même moduler l’anxiété en agissant sur les récepteurs GABA.

Ce dialogue, qui passe par le nerf vague, le système immunitaire, la circulation sanguine et les systèmes endocriniens, constitue ce que l’on appelle aujourd’hui l’axe microbiote-intestin-cerveau. Ce n’est plus une hypothèse : c’est un fait physiologique mesurable.

Ce qui rend ce lien encore plus fascinant, c’est qu’il se construit très tôt dans la vie. Le microbiote se forme dès la naissance, et continue de se diversifier au fil des années, en parallèle du développement cérébral. Durant l’enfance et l’adolescence, le cerveau et le microbiote évoluent ensemble : myélinisation, élagage synaptique, maturation des circuits émotionnels… tout cela peut être influencé par la qualité de l’environnement intestinal.

Les perturbations précoces, antibiotiques à répétition, césarienne, absence d’allaitement, alimentation transformée, stress chronique, peuvent déséquilibrer cette flore naissante. On parle alors de dysbiose, un état de déséquilibre microbien associé à une perméabilité intestinale accrue, à une inflammation de bas grade et, à long terme, à une vulnérabilité accrue face aux troubles neuropsychiatriques.

L’une des découvertes les plus marquantes de ces dernières années concerne l’inflammation de bas grade, cette forme d’inflammation chronique, souvent silencieuse, qui n’entraîne pas de fièvre ni de signes évidents, mais qui agit en profondeur sur le système nerveux central.

Lorsque la barrière intestinale devient poreuse, des fragments bactériens (notamment les lipopolysaccharides) passent dans la circulation sanguine et activent la réponse immunitaire. Le foie, les tissus adipeux et même le cerveau deviennent le théâtre d’une inflammation discrète mais durable, capable de modifier l’équilibre des neurotransmetteurs, de perturber les cycles veille-sommeil, d’inhiber la neurogenèse et d’aggraver l’anxiété ou la dépression.

Aujourd’hui, on estime que plus de 60 % des personnes souffrant de troubles mentaux présentent une inflammation de bas grade, identifiable par des marqueurs comme la CRP ultra-sensible, la ferritine ou certaines cytokines pro-inflammatoires.

Face à ces constats, la recherche s’oriente désormais vers des solutions concrètes. On parle aujourd’hui de psychobiotiques : ce terme désigne certains probiotiques et prébiotiques capables d’influencer positivement la santé mentale via le microbiote.

Certaines souches bien identifiées (Lactobacillus rhamnosus, Bifidobacterium longum, Lactobacillus helveticus) ont montré des effets mesurables sur la réduction des symptômes d’anxiété, l’amélioration de l’humeur et la résilience au stress. De leur côté, les fibres fermentescibles comme l’inuline ou les FOS (fructo-oligosaccharides) nourrissent les bonnes bactéries et stimulent la production d’AGCC, avec des effets anti-inflammatoires et neuroprotecteurs.

Mais attention : il ne s’agit pas d’ajouter un yaourt probiotique à son petit déjeuner et d’attendre des miracles. Le rééquilibrage du microbiote intestinal est un processus complexe, qui nécessite une approche globale, cohérente et durable.

C’est ici que la psychonutrition prend tout son sens. Cette discipline, à la croisée de la nutrition, des neurosciences et de la psychologie, nous apprend à regarder l’humain dans son ensemble, dans son histoire, son vécu, ses symptômes, et ses habitudes de vie. Elle permet de comprendre comment les émotions influencent l’alimentation… et comment l’alimentation influence les émotions.

Dans ce cadre, le microbiote devient bien plus qu’un acteur silencieux : il est un levier thérapeutique majeur. Restaurer son équilibre, via une alimentation adaptée, une réduction des facteurs inflammatoires, un apport ciblé en probiotiques et prébiotiques, c’est restaurer un dialogue corps-esprit qui favorise la régulation émotionnelle, la clarté mentale et la vitalité.

Mais chaque microbiote est unique. Il n’existe pas de solution générique, ni de recette universelle. D’où l’importance de se faire accompagner par un professionnel formé, capable de faire le lien entre les signes cliniques, les troubles digestifs, les troubles de l’humeur et les déséquilibres alimentaires.

Le microbiote n’est pas une mode. C’est un acteur biologique central dans notre équilibre psychique et émotionnel. En prendre soin, ce n’est pas seulement soulager des troubles digestifs : c’est prendre soin de son système nerveux, de ses pensées, de ses humeurs, et de sa capacité à faire face au stress de la vie.

Et pour cela, la psycho-nutrition offre une voie accessible, humaine et profondément efficace. Un chemin vers plus d’harmonie intérieure, où l’intestin retrouve sa juste place : celle d’un cerveau oublié, mais ô combien essentiel.

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80 % des cerveaux sont dénutris 

Les données scientifiques récentes montrent qu’une part significative de la population mondiale, estimée à près de 80 %, souffre d’un apport insuffisant en oméga-3, un nutriment essentiel à la santé cérébrale et émotionnelle. En parallèle, les déficits en vitamine D, un autre élément clé, touchent également une grande majorité des humains. Ces carences nutritionnelles, trop souvent négligées, augmentent le risque de troubles comme l’anxiété, la dépression et les altérations cognitives.

La vitamine D est synthétisée majoritairement grâce à l’exposition solaire. Cependant, dans les régions éloignées de l’équateur, la lumière du soleil est insuffisante entre octobre et avril pour permettre une production cutanée optimale. À cela s’ajoutent des habitudes modernes, comme l’utilisation de crèmes solaires et le mode de vie intérieur, qui réduisent encore davantage la synthèse de cette vitamine essentielle. 

Les oméga-3, principalement les acides gras DHA et EPA, sont indispensables au fonctionnement optimal du cerveau. Pourtant, environ 80 % de la population mondiale ne consomme pas assez de ces nutriments, que l’organisme est incapable de produire seul. Ces lipides essentiels se trouvent dans les poissons gras, les crustacés et les algues, mais leur consommation reste trop faible dans de nombreuses régions du monde. À l’inverse, les pays comme le Japon ou la Norvège, où l’alimentation traditionnelle est riche en produits marins, présentent des taux de carence beaucoup plus faibles et bénéficient d’une meilleure santé mentale et cognitive.

Les déficits prolongés en vitamine D et en oméga-3 affectent directement les mécanismes de régulation émotionnelle, de plasticité neuronale et de fonctionnement cognitif. Un cerveau privé de ces nutriments essentiels est plus vulnérable face au stress, ce qui augmente les risques de troubles anxieux, dépressifs et même de déclin cognitif à long terme.

Pour pallier ces insuffisances, les experts s’accordent sur la nécessité de recourir à une supplémentation adaptée en vitamine D et en oméga-3.

Prendre soin de son cerveau, c’est anticiper et corriger ces déséquilibres nutritionnels pour préserver sa santé mentale et émotionnelle. Un geste simple, mais essentiel, pour améliorer sa qualité de vie et prévenir les troubles à long terme.

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Et si le stress était notre superpouvoir ?

Le mot stress évoque souvent des images négatives : tensions, fatigue, ou même épuisement. Pourtant, le stress est avant tout une réponse naturelle et essentielle à notre survie. De son rôle primordial dans l’évolution humaine à ses implications dans notre fonctionnement quotidien, le stress, lorsqu’il est bien compris, peut devenir un précieux allié.

Le stress est une réaction biologique orchestrée par notre système nerveux autonome face à une situation perçue comme une menace ou un défi. Ce mécanisme, appelé réponse “fight or flight” (combattre ou fuir), est déclenché par la libération d’hormones comme l’adrénaline et le cortisol. Historiquement, ces réactions permettaient à nos ancêtres de survivre face à des prédateurs ou à des dangers immédiats.

Mais cette réponse n’est pas réservée aux situations extrêmes. Aujourd’hui, elle nous mobilise pour des défis modernes : un entretien d’embauche, un examen, ou même une performance sportive. Une dose modérée de stress aigu active les fonctions cognitives, améliore la concentration, et augmente l’énergie nécessaire pour surmonter un obstacle.

On parle d’eustress pour désigner le stress bénéfique. Contrairement au distress (stress négatif), l’eustress motive, inspire et renforce la résilience. Des études montrent que les personnes confrontées à des niveaux modérés de stress dans leur vie développent souvent une meilleure capacité d’adaptation face aux difficultés futures. Ce stress contrôlé stimule également la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à se remodeler, favorisant ainsi l’apprentissage et la croissance personnelle.

Par exemple, se préparer pour un événement important peut être source d’eustress : l’anticipation et l’activation du système de récompense dans le cerveau boostent la motivation. Après avoir surmonté le défi, la dopamine (l’hormone du plaisir) vient renforcer notre sentiment d’accomplissement.

Si le stress est bénéfique, il devient nocif lorsqu’il devient chronique. Un excès de cortisol peut perturber le sommeil, affaiblir le système immunitaire, et altérer les fonctions cognitives. C’est ici que réside le paradoxe : le stress est nécessaire pour évoluer, mais il doit être ponctuel et suivi de phases de récupération.

La psychologie du stress met l’accent sur la perception des situations. Ce qui compte, ce n’est pas tant la situation stressante elle-même, mais la manière dont nous l’interprétons. Une personne qui perçoit le stress comme une opportunité de croissance active des circuits neuronaux différents de ceux d’une personne qui le perçoit comme une menace insurmontable.

Le stress et la nutrition entretiennent une relation réciproque et complexe. Lorsqu’une personne est soumise à un stress, son organisme mobilise davantage de ressources énergétiques, ce qui peut influencer directement ses besoins nutritionnels.

1. Cortisol et glycémie : Lors d’un épisode de stress, le cortisol stimule la libération de glucose dans le sang pour fournir de l’énergie immédiate. Cependant, un stress chronique peut entraîner une perturbation de la régulation glycémique, augmentant le risque de fringales sucrées ou d’hypoglycémies réactionnelles. Une alimentation équilibrée, riche en fibres et en protéines, aide à stabiliser ces variations.

2. Micronutriments et système nerveux : Le stress chronique épuise certains nutriments essentiels comme le magnésium, les vitamines B et le zinc. Ces éléments jouent un rôle clé dans la régulation du système nerveux et dans la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine. Une carence peut aggraver les symptômes de stress, créant un cercle vicieux.

3. Le rôle des oméga-3 : Les acides gras oméga-3 ont des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent atténuer les effets négatifs du stress sur le cerveau. Ils favorisent également la résilience en soutenant la plasticité neuronale et la régulation de l’humeur.

4. Le microbiote et l’axe intestin-cerveau : Un microbiote intestinale déséquilibrée peut amplifier les réponses au stress via l’axe intestin-cerveau grâce au nerf vague (que l’on peut vraiment améliorer en y travaillant au quotidien).

Le stress est donc un indicateur précieux de ce qui compte pour nous. Il signale nos aspirations, nos valeurs, et parfois même nos besoins non satisfaits. Lorsqu’il est accueilli avec bienveillance, accompagné d’une alimentation adaptée et géré avec des outils appropriés, il devient un moteur de transformation personnelle. Plutôt que de le fuir, apprenons à l’écouter et à en faire un allié dans notre quête d’épanouissement et de réussite.

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Le jeûne intermittent: un effet de mode ?

Depuis des millénaires toutes les médecines traditionnelles ont intégré des temps de pause alimentaire. Le célèbre Hippocrate avait le jeûne en respect pour ses vertus purificatrices et régénératrices.

Pourtant, actuellement, à la seule évocation du terme de jeûne se réveillent des peurs archaïques irrationnelles.

Bien souvent, les parents préfèrent que leurs enfants partent à l’école l’estomac rempli de pain et de pâte à tartiner chocolatée ou de pseudo-céréales que de les voir partir le ventre vide…pourquoi ? Pour apaiser la peur qu’on leur a transmise avec cette fameuse phrase « le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée ». Sans entrer dans le détail, prendre un petit-déjeuner tel que je viens de le décrire fait plus de dégâts sur le cerveau que l’absence de prise par manque d’appétit.

Je ne suis pas entrain d’écrire que les enfants ne doivent pas prendre de petit-déjeuner !

Concernant ce sujet, je vous renvoie à un article précédent :

Article sur le petit déjeuner

Cependant, aucune pratique de santé n’est plus simple et plus économique.

Mais c’est probablement là un des problèmes !

Les médias, les plus grands incitateurs à la consommation, ne véhiculent pas des informations qui vont dans ce sens. Plus nous consommons, plus nous devenons dépendants de substances….

J’ai voulu rendre accessibles les informations sur le jeûne intermittent, qui est une forme de jeûne simple dont la pratique est souple et s’adapte à tous les horaires.

J’ai créé une formation qui vous permettra de vous initier à sa pratique après avoir compris la physiologie du jeûne. Elle vous permettra également de briser quelques croyances et autres réflexes conditionnés.

Le prix de lancement est de 75€ jusqu’au 30 juin.

Si vous souhaitez en voir le programme, n’hésitez pas à aller y jeter un coup d’œil.

Le jeûne intermittent pour les débutants.

Programme de la formation

Sinon, prenez soin de votre organisme et laissez lui suffisamment de repos digestif !

Tu trouveras ici des documents gratuits à télécharger