Le pouvoir des pensées sur la santé

Tout comme fumer, manquer de sommeil ou consommer de la malbouffe, laisser les pensées négatives envahir ton esprit est un choix que l’on fait parfois inconsciemment. Pourtant, ce choix peut avoir des répercussions importantes sur ta santé.

Lorsque tu laisses les pensées négatives se répéter, ton cerveau entre dans un état de stress chronique.

Ce processus active l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), responsable de la libération du cortisol, une hormone qui aide le corps à réagir au stress. Si cette activation est ponctuelle, elle peut être bénéfique, mais lorsqu’elle devient récurrente, comme dans le cas des pensées négatives répétitives, les niveaux de cortisol restent élevés sur le long terme. Cela peut avoir des effets négatifs : le cortisol affaiblit le système immunitaire, augmente la glycémie, favorise la prise de poids, surtout au niveau abdominal, et peut altérer la qualité du sommeil.

En plus de cela, un excès de cortisol est associé à une inflammation chronique de bas grade, qui est impliquée dans de nombreuses maladies, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et même certains cancers. La santé mentale est également affectée : des études ont montré que les pensées négatives récurrentes augmentent le risque de dépression et d’anxiété, en plus de perturber les processus cognitifs, tels que la mémoire et la concentration.

Mais il y a une bonne nouvelle : tout comme tu fais des choix pour améliorer ton alimentation ou ton activité physique, tu peux aussi choisir d’agir sur tes pensées.

Cela ne signifie pas nier les émotions difficiles, mais plutôt apprendre à les réguler. Des techniques comme la pleine conscience, la méditation, et les exercices de relaxation ont démontré leur efficacité pour réduire le stress et diminuer les niveaux de cortisol. La gratitude, par exemple, peut activer des circuits neuronaux dans le cerveau liés au bonheur et au bien-être, contribuant ainsi à une meilleure régulation du stress.

Les recherches montrent également que prendre du recul face à des situations stressantes ou adopter des perspectives plus optimistes peut avoir un impact positif sur la santé globale.

Tout comme une alimentation équilibrée ou une bonne hygiène de vie, entretenir un état d’esprit positif peut réduire les risques de maladies chroniques, améliorer la qualité de vie et soutenir ton bien-être mental.

Alors, en prenant soin de ton esprit et en choisissant des pensées agréables, tu investis dans ta santé, tout comme tu le fais déjà pour ton corps. C’est un équilibre essentiel qui te permet de rester en pleine forme, tant physiquement que mentalement.

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« Vous devez maigrir »: la grossophobie en pratique médicale.

De plus en plus de femmes me confient que lors de consultations, leur obésité a été immédiatement identifiée comme la principale cause de leurs problèmes de santé. Se sentant humiliées et choquées, elles préfèrent souvent garder le silence. (Pour pleurer par la suite bien souvent).

Bien que cette approche puisse sembler logique, elle néglige souvent la complexité de la situation de la personne et peut entraîner des effets psychologiques néfastes.

Il est incontestable que l’obésité peut contribuer au développement de certaines pathologies. Cependant, réduire la santé d’un patient à son poids peut être contre-productif.

En effet, les recherches en psychologie montrent que lorsque l’on insiste sur la nécessité de perdre du poids, cela peut engendrer un stress accru chez le patient. Ce stress, à son tour, peut aggraver des comportements alimentaires désordonnés et mener à une prise de poids supplémentaire, plutôt qu’à une perte. Le patient peut se sentir accablé et perdre confiance en sa capacité à améliorer sa santé, ce qui complique encore davantage sa prise en charge.

En tant que professionnels de santé, notre responsabilité est d’adopter une approche globale, qui considère l’ensemble des facteurs pouvant influencer la santé du patient, et ce, SANS JUGEMENT !!

Plutôt que de se focaliser uniquement sur le poids, il est essentiel de prêter attention aux dimensions psychologiques, sociales et physiques de chaque personne. Une écoute attentive et bienveillante permet de construire une relation de confiance et de motiver le patient à entreprendre des changements bénéfiques pour sa santé, sans renforcer le stress ou la stigmatisation.

Pour répondre de manière adéquate aux besoins des patient(e)s en surpoids, un accompagnement pluridisciplinaire est souvent nécessaire. Un kinésithérapeute peut encourager une reprise d’activité physique en douceur, sans pression excessive sur la perte de poids. Un podologue s’occupera des pieds, souvent mis à rude épreuve. Une nutritionniste aidera à améliorer la relation avec la nourriture, sans imposer de régimes restrictifs, tandis qu’un psychologue soutiendra le patient dans la gestion du stress et l’acceptation de son corps.

En adoptant une approche inclusive et bienveillante, nous pouvons aider nos patients à atteindre un équilibre de santé qui prenne en compte non seulement leur corps, mais aussi leur esprit.

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L’engagement fait la différence

Les gens qui viennent me voir portent souvent avec eux de grands espoirs, certains espérant même que j’aurai une solution magique pour éclaircir leurs soucis. Pourtant, ce qui se joue réellement en thérapie dépasse cette attente : elle requiert une symbiose entre le savoir-faire du thérapeute et l’engagement sincère du patient.

Cet engagement, c’est le courage de partager ses émotions les plus profondes, de considérer attentivement les conseils du thérapeute, et de mettre en pratique au quotidien les stratégies discutées lors des séances. Il s’agit d’une véritable collaboration, transformant chaque session en un partenariat dynamique où le patient devient co-auteur de son parcours de guérison. Ce rôle actif non seulement augmente son autonomie mais nourrit également sa motivation.

En prenant part activement à son processus thérapeutique, le patient ne suit pas simplement un chemin tout tracé; il façonne activement son avenir. Chaque petite victoire en thérapie est un pas vers une meilleure compréhension de soi et une capacité renforcée à naviguer les défis de la vie avec une résilience renouvelée.

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Notre bien-être : Un voyage, pas un sprint

Ah, la vie moderne ! Toujours pressée, toujours en quête de solutions rapides. Mais vous le savez, certaines choses ne peuvent tout simplement pas être précipitées.

Imaginez un régime qui vous promet monts et merveilles en un temps record. Cela sonne presque aussi fantaisiste que de trouver le prince charmant sur une application de rencontres en balayant l’écran du doigt. Ces solutions express, bien que séduisantes, sont comme des histoires d’amour d’été : intenses, mais éphémères. Pour des changements durables, il faut s’investir, s’engager sur le long terme.

Et les escapades aux fast-foods ? Un peu comme ces rendez-vous impulsifs après une dure journée. Réconfortants sur le moment, mais finalement, ils ne nous apportent que des regrets. Pour un véritable amour de soi et un bien-être durable, il faut cultiver nos choix alimentaires avec soin et dévotion, comme une relation de longue date.

Apprendre à manger sainement, c’est un peu comme apprendre à danser. Au début, on trébuche, on hésite, mais avec le temps, chaque pas devient plus assuré, plus gracieux. Il ne s’agit pas de se priver ou de suivre des tendances, mais de comprendre et d’écouter son corps, en lui offrant ce dont il a vraiment besoin.

Les plus belles choses demandent du temps. Il en va de même pour notre santé et notre bien-être.

Il n’y a pas de raccourci pour une vie équilibrée et saine.

C’est un voyage, parfois long et sinueux, mais ô combien enrichissant. Cultivons notre patience et notre persévérance, car c’est dans le temps que se forgent les plus belles réussites.

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Du stress à la sérénité: comment freiner l’envol du poids ?

La prise de poids est un peu comme un feuilleton à suspense, avec de nombreux acteurs sur scène:

🎬 la Sédentarité, le vilain stress, et le mystérieux microbiote.

Chacun joue son rôle dans cette saga corporelle où les kilos s’invitent sans vraiment demander la permission.

🥣Les régimes, souvent perçus comme les super-héros de cette histoire, débarquent avec la promesse de sauver la situation, mais se retrouvent parfois à court de super-pouvoirs face à des adversaires coriaces.

🧠Puis, entrent en scène des soutiens psychologiques, un peu comme des mentors bienveillants, qui nous enseignent la gestion du stress, histoire de ne pas céder à l’appel du cookie à chaque embûche. Ils nous rappellent que rire et se détendre, c’est un peu comme offrir des vacances à nos hormones du stress. Et qui sait, peut-être qu’en riant, on brûle assez de calories pour compenser ce cookie de toute façon !

🐌Pour sortir de la sédentarité, rien de tel que quelques exercices, pas forcément besoin de se transformer en Hulk, une petite marche et quelques étirements peuvent faire des miracles. Et pour ceux qui ont la bougeotte, une danse endiablée dans le salon en écoutant du disco peut faire office de séance de cardio !

💊 Ensuite, nous avons les compléments alimentaires, ces petites aides discrètes mais potentielles. Parmi eux, les probiotiques sont comme les jardiniers du ventre, ils s’occupent de notre flore intestinale, rendant le terrain moins propice à la rébellion des kilos. Cependant, attention aux promesses de perte de poids miraculeuse, certaines ressemblent plus à des contes de fées qu’à de la science. Tous les compléments n’ont pas un diplôme en « aide-minceur ».

En naviguant à travers la marée des produits qui promettent monts et merveilles, mieux vaut garder son sens de l’humour et peut-être consulter un professionnel qui saura distinguer les aides-minceur dignes d’un Oscar de celles qui ne méritent qu’un Razzie Award.

En somme, le chemin vers un poids sain est une aventure épique, avec ses hauts, ses bas et beaucoup d’auto-dérision ! Entre une séance de méditation, une marche au grand air, un fou rire et un probiotique bien choisi, chaque jour est une nouvelle scène dans notre comédie corporelle personnelle.

Aborder la perte de poids peut sembler une montagne à escalader, mais avec un sens de l’humour, une approche équilibrée et un accompagnement en psychonutrition, ce défi peut devenir une aventure enrichissante. La psychonutrition offre une perspective unique, liant notre mental et notre assiette, facilitant ainsi le chemin vers une meilleure santé globale. Avec le soutien adéquat, chaque étape vers la minceur peut s’inscrire dans un parcours équilibré et gratifiant vers le bien-être.

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L’ennemi principal de notre santé : le sucre

Je ne vous apprends rien en vous disant que le sucre est une substance qui peut engendrer une forme de dépendance.

Les industriels ont identifié notre plus grande faiblesse : le sucre raffiné.
Associé à de la graisse et/ou a du sel, ils arrivent à nous rendre dépendants en ciblant la partie de notre cerveau responsable de l’addiction…

C’est pour cette raison, qu’aujourd’hui, vous n’arrivez pas à résister à l’appel du sucre sous différentes formes.

Le cerveau, déréglé, est constamment en recherche de sucre, car il est synonyme de plaisir pour lui.

Ce qui va amplifier votre besoin (dopamine) à vous en procurer comme une « droguée » en manque.

Plus vous consommez du sucre, plus votre corps vous en réclame.

Et plus on en consomme, plus le risque de développer certaines maladies ou problèmes augmente.

⁃ résistance à l’insuline

⁃ Prise de poids

– Dépression

⁃ Manque de concentration

⁃ Maladie cardiovasculaires

⁃ Hypertension

⁃ Obésité

⁃ Les caries

⁃ Inflammation

⁃ Reflux gastrique

– Réduction de l’immunité

⁃ Troubles intestinaux (déséquilibre du microbiote)

⁃ Diabète de type 2

⁃ Troubles cardio-vasculaires

⁃ Vieillissement prématuré de la peau

⁃ Humeur variable

⁃ Troubles de la concentration, de la mémorisation

⁃ …


C’est pour cela que vous devez AGIR maintenant !

Ce 18 février 2024, j’organise un atelier sur la résistance à l’insuline au Cowor-Coeur à Frameries .

Cet atelier ne se limite pas à la théorie. Nous nous immergerons activement dans la pratique de l’alimentation. Vous travaillerez sur votre alimentation quotidienne, apprenant à ajuster vos choix pour mieux faire face aux défis de la résistance à l’insuline. Ce sera une expérience tangible, adaptée à votre vie quotidienne, où vous découvrirez des méthodes personnalisées pour améliorer votre santé.

👉🏻Par mail: blondel.delphine@gmail.com

👉🏻Par messenger : Delphine Blondel

L’alimentation des enfants atteints de TDA(H)

Même si les dysfonctionnements du cerveau se déterminent dès la grossesse (carence en iode ou en vit.B9 pendant la grossesse est corrélée à des TDA(H) plus importants), l’épigénétique montre que tout peut se corriger par une alimentation et une complémentation adaptées.

On retrouve des carences communes chez ces enfants (et adultes) qui sont proportionnelles à l’intensité des troubles.

Avant de mettre les enfants sous un traitement médicamenteux lourd, la modification de l’alimentation et la correction des carences et subcarences est une priorité.

Ces changements peuvent donner des résultats sur la concentration, les mouvements agités et les apprentissages en quelques semaines.

Cela demande l’adhésion de l’enfant et des parents. L’implication des frères et sœurs est un plus pour une meilleure compliance de l’enfant.

Dans les carences fréquemment mises en exergue par la biologie, on retrouve sans surprise:

la vitamine D3 qui protège, entre autres, de la neuro-inflammation présente dans cette situation.

La vitamine B9 en soutien aux neurotransmetteurs

Le zinc, très abondant dans le cerveau.

⁃ Le magnésium surtout si il y a des troubles anxieux associés

Le fer dont la carence a été une des premières à être pointée du doigt.

Les omega3 qui est la graisse la plus représentée dans notre cerveau.

Pour ne citer que les plus importants.

Attention, il ne s’agit pas de bourrer vos enfants de compléments à l’aveugle.

La première chose à faire est de modifier l’alimentation en fonction du profil initial de l’enfant. Un petit déjeuner contenant des protéines est indispensable.

La santé intestinale est également au centre de l’attention car un état inflammatoire peut avoir des répercussions sur l’activité cérébrale.

Une complémentation en acides aminés précurseurs de neurotransmetteurs peut parfois être utile.

Ensuite, selon les cas, le thérapeute formé en micronutrition, pourra sur base de l’anamnèse et de la prise de sang, proposer une complémentation.

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