Ralentir le vieillissement: ça commence dans l’assiette !

Dans le tumulte du quotidien, combien de fois te surprends-tu à manger sans y penser, entre deux rendez-vous ou en te préoccupant des besoins des autres avant les tiens ?

Pourtant, ce que tu mets dans ton assiette est bien plus qu’une simple source d’énergie : c’est un outil puissant pour freiner les traces du temps, retrouver ta vitalité et révéler cette lumière intérieure qui sommeille en toi.

Beaucoup de femmes, peut-être toi aussi, ressentent le poids des années à travers une fatigue persistante, une peau moins éclatante, ou cette sensation de “ne plus être en phase avec son corps”. Ces signes ne sont pas une fatalité. Ils sont souvent l’expression d’un corps qui appelle à plus de présence, à une attention bienveillante portée à ses besoins.

Quand tu prends le temps de te reconnecter à ton corps par une nutrition consciente, quelque chose de profond se transforme. Ce n’est plus simplement une question de “bien manger”, mais d’être à l’écoute de toi-même. Les aliments que tu choisis, leur qualité, leur diversité, leur préparation deviennent des alliés pour alléger non seulement ton corps, mais aussi ton esprit.

En adoptant des aliments riches en antioxydants (comme les fruits rouges, les légumes verts et les noix), en bonnes graisses (oméga-3 des poissons ou huiles végétales comme l’huile de cameline), et en nutriments essentiels, tu aides tes cellules à mieux se régénérer. Tu remarqueras alors peut-être que ta peau devient plus lumineuse, que ta digestion s’améliore, ou que ton énergie revient au fil des jours.

Et si l’idée de te retrouver piégée dans des régimes contraignants t’effraie, sache que ce n’est pas le but. Ici, il s’agit de te respecter. Écoute ces signaux subtils que ton corps t’envoie : ce creux dans l’estomac qui appelle à une collation, cette sensation de satiété qui te dit “c’est suffisant”. Ces moments d’écoute sont des clés pour apaiser la charge mentale et émotionnelle qui pèse sur toi.

Imagine-toi à 80 ans, vibrant encore d’une énergie lumineuse, car tu as choisi de nourrir ton corps et ton esprit dès aujourd’hui. La présence, cette attention portée à l’instant et à toi-même, ralentit le vieillissement, non seulement dans tes cellules, mais dans tout ce que tu es. Elle te permet d’accueillir les années avec une sérénité confiante et de montrer au monde une version de toi-même qui rayonne, bien au-delà des apparences.

Tu n’as pas besoin de tout changer en un jour. Il suffit de commencer par un petit pas, une petite décision : une assiette plus colorée, une bouchée savourée avec attention, ou un moment de pause pour ressentir ce dont ton corps a vraiment besoin.

Parce que chaque femme mérite de ralentir le temps, de nourrir la vie en elle, et de laisser transparaître cette essence intemporelle qui fait sa beauté unique.

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Le chocolat, le secret santé dont les femmes rêvent ?

Ah, le chocolat… Ce petit carré noir qui fait battre notre cœur (et parfois grimper notre balance). Mais au-delà de son goût irrésistible, le chocolat pourrait bien cacher des vertus insoupçonnées pour votre santé. Une récente étude, issue de la prestigieuse Women’s Health Initiative, s’est penchée sur la relation entre la consommation de chocolat et la mortalité chez les femmes. 

 🍫 Alors, verdict ? Bonne ou mauvaise idée de craquer pour un carré (ou deux) ?

Bonne nouvelle ! Une consommation modérée de chocolat serait associée à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues. Vous avez bien lu : du chocolat pour vivre plus longtemps, qui aurait cru ? 

Cette découverte s’explique notamment par les flavonoïdes, ces petites molécules magiques présentes en quantité généreuse dans le chocolat noir. Elles agissent comme de puissants antioxydants et anti-inflammatoires, parfaits pour protéger notre système cardiovasculaire et améliorer la circulation sanguine.

Mais attention, tout n’est pas permis : si le chocolat noir (70 % de cacao et plus) brille par ses qualités nutritionnelles, les versions au lait et encore plus le chocolat blanc (qui, soyons honnêtes, est plus proche du bonbon que du chocolat) n’offrent pas les mêmes bénéfices.

Avant de vous ruer sur la tablette entière, un petit rappel s’impose :

l’excès de sucre et de graisses contenus dans le chocolat peut vite faire basculer la balance (au sens propre comme au figuré).

Autrement dit, oui au chocolat, mais sans abus. Les chercheurs recommandent de ne pas dépasser 10 à 20 g par jour, soit l’équivalent de deux petits carrés. Cela suffit pour profiter des bienfaits sans risquer d’annuler les effets positifs.

Et si vous pensiez que grignoter un carré de chocolat en cachette était un péché, détrompez-vous : cette petite pause gourmande pourrait même vous aider à réduire le stress. Par contre, ne transformez pas votre barre chocolatée en stratégie pour affronter les réunions stressantes ou les caprices des enfants !

Comment bien choisir son chocolat ?

Parce que tous les chocolats ne se valent pas, voici quelques astuces pour faire le bon choix :

• Privilégiez le chocolat noir, à 70 % de cacao ou plus. Plus il est riche en cacao, mieux c’est.

• Lisez les étiquettes et fuyez les tablettes pleines de sucre et d’additifs.

• Savourez-le lentement, sans culpabilité, et faites-en un moment de plaisir conscient.

Le chocolat, une histoire d’équilibre

Finalement, cette étude nous rappelle que le chocolat peut être notre allié santé… à condition de ne pas en faire notre meilleur ami (ou de lui confier toutes nos émotions). Alors, mesdames, profitez-en, mais avec modération ! Parce que oui, deux carrés suffisent pour la santé ….même si, soyons honnêtes, votre cœur en réclamera toujours un troisième.

Voici l’étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36549566/

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L’assiette surchargée de nos émotions 

L’alimentation occupe une place centrale dans nos vies. Elle nous nourrit, nous réconforte, nous réunit. Pourtant, au fil des années, je constate qu’elle est souvent investie d’un rôle démesuré, presque irréaliste : celui de nous apporter bonheur, équilibre et satisfaction totale.

Pour beaucoup, le plaisir gustatif est une échappatoire face aux défis du quotidien. Savourer un repas, explorer des saveurs inédites ou partager un moment convivial autour de la table est une expérience précieuse. Cependant, lorsque l’alimentation devient la source principale de réconfort ou de joie, elle se retrouve investie d’une mission qu’elle ne peut remplir seule.

En consultation, j’entends régulièrement des femmes dire :

• “Manger est le seul moment de plaisir que je m’accorde dans la journée.”

• “C’est mon petit réconfort quand tout va mal.”

• “Sans mon carré de chocolat ou mon verre de vin le soir, je ne tiendrais pas.”

Ces phrases résonnent profondément, car elles traduisent un besoin non comblé ailleurs dans la vie : un moment de détente, une reconnaissance de soi, ou simplement une pause dans un quotidien trop chargé.

La réduction de l’alimentation à un outil de compensation émotionnelle ou de plaisir systématique crée un déséquilibre.

En réalité, elle joue un rôle multifacette : nourrir notre corps, soutenir notre santé, offrir une énergie durable et être un vecteur de connexion sociale. L’alimentation est une alliée puissante, mais elle n’est qu’une pièce du puzzle du bien-être.

Le lien entre alimentation et émotions s’explique en partie par la neurochimie. La consommation de certains aliments, comme le chocolat ou les glucides, stimule la libération de dopamine et de sérotonine, les hormones du plaisir et du bien-être. Cette réponse peut offrir un soulagement temporaire face au stress ou aux émotions négatives, mais elle est éphémère.

Des études montrent que l’effet de ces “boosts alimentaires” sur l’humeur diminue avec le temps, et leur répétition peut conduire à une boucle de frustration ou à une dépendance psychologique. En revanche, des pratiques telles que l’exercice physique, le sommeil de qualité ou la méditation apportent des bénéfices émotionnels plus durables en favorisant une régulation hormonale et un sentiment global d’équilibre.

L’acte de manger pour gérer ses émotions peut parfois masquer des besoins profonds. Par exemple, une envie de sucré en soirée peut être un signe de fatigue non reconnue, et non une faim réelle. De même, un grignotage compulsif peut être une réponse à une charge mentale excessive ou à un sentiment d’ennui.

Dans une perspective psychologique, reconnaître ces mécanismes est une étape essentielle pour reprendre le contrôle. Cela nécessite de cultiver une posture d’observation bienveillante : au lieu de juger, on cherche à comprendre ce qui se cache derrière l’envie alimentaire.

Quelques pistes pour alléger cette pression

1. Diversifie tes sources de plaisir

• Le cerveau est capable de produire des hormones de bien-être grâce à d’autres activités comme le sport (endorphines), la créativité (dopamine), ou le contact avec la nature (sérotonine). Une simple promenade peut souvent avoir plus d’impact qu’un grignotage.

2. Apprends à décoder tes envies alimentaires

• En identifiant si ton envie de manger provient de la faim physique ou d’une émotion (stress, ennui, tristesse), tu peux commencer à répondre à tes besoins autrement. Les outils comme le journal alimentaire émotionnel peuvent être très utiles.

3. Redonne à l’alimentation sa juste place

• Adopter une vision plus fonctionnelle de la nourriture (comme un carburant pour ton corps et ton esprit) permet de réduire sa charge émotionnelle. Elle redevient ainsi une alliée et non un refuge unique.

L’alimentation joue un rôle fondamental, mais elle ne peut pas tout résoudre. Une approche équilibrée repose sur la reconnaissance de ses besoins émotionnels et physiques, tout en diversifiant les sources de bien-être. L’objectif ? Alléger la pression exercée sur la nourriture et intégrer d’autres piliers essentiels du bien-être comme les relations sociales, le sommeil et les moments de reconnexion à soi.

En offrant à l’alimentation sa juste place, tu te libères d’attentes irréalistes et t’ouvres à une vie plus harmonieuse. Chaque élément de ton quotidien peut alors jouer son rôle, en contribuant à construire un bonheur plus global et durable.

Avec bienveillance,

Delphine

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Quand le corps d’Elsa a dit stop 

Récemment, j’ai retrouvé Elsa (*prénom d’emprunt) pour l’une de nos séances bilan semestrielles. Ces moments, précieux pour faire le point, sont l’occasion de célébrer les progrès accomplis et de réfléchir ensemble aux prochaines étapes. Pourtant, chaque fois, j’appréhende un peu. Suis-je vraiment à la hauteur de ce qu’elle attend ? Est-ce que mon approche va continuer à l’aider autant qu’elle en a besoin ?

Ces doutes, bien qu’ils me fragilisent, me rappellent que je suis aussi en chemin avec chaque personne que j’accompagne.

Qui est Elsa ?

Elsa a 45 ans et mène une vie bien remplie. Chef de projet dans une grande entreprise, elle jongle quotidiennement entre les impératifs professionnels et les responsabilités familiales. Avec deux adolescents à la maison et un rôle actif dans une association locale, ses journées sont un véritable marathon.

Depuis plusieurs mois, son corps envoyait des signaux d’alerte : une fatigue persistante, des douleurs articulaires, des nuits peu réparatrices et une irritabilité croissante

Mais Elsa, fidèle à son habitude, s’efforçait de tout gérer sans se plaindre. Jusqu’au jour où son corps a dit stop. Une réunion au travail, un moment de vide intérieur, une pression dans la poitrine… Elsa a compris qu’elle ne pouvait plus continuer ainsi. Ce fut le déclencheur qui l’a amenée à me consulter encouragée par son médecin.

Quand une femme comme Elsa franchit la porte de mon cabinet, j’ai une vision en tête : un cheminement global, mais qui doit rester réaliste. Une approche qui respecte ses priorités, son rythme de vie, et surtout, sa capacité d’accueil face aux changements. J’ai appris que vouloir en faire trop, trop vite, peut parfois être contre-productif. Cela m’est arrivé avec d’autres patientes par le passé, et je m’efforce aujourd’hui d’agir différemment.

Avec Elsa, tout a commencé par une écoute attentive de ses besoins immédiats. Ses journées étaient lourdes, son corps épuisé, et ses douleurs articulaires omniprésentes. Ensemble, nous avons défini des ajustements prioritaires, tout en acceptant que tout ne serait pas parfait dès le départ. Parfois, j’ai dû la rassurer… et me rassurer moi-même.

Les petits pas qui changent tout

1️⃣Alimentation : Nous avons augmenté ses apports en oméga-3 et en protéines. Ça semble simple, mais derrière ces choix, il y a eu des tâtonnements. Comment intégrer ces changements dans son quotidien déjà surchargé ? Comment éviter qu’ils ne deviennent une contrainte supplémentaire ?

Les oméga-3 : Elsa a vite ressenti une diminution de ses douleurs articulaires et une clarté mentale bienvenue dans une période de surmenage. Mais elle m’a aussi confié que cuisiner du poisson gras ou penser aux huiles riches en oméga-3 n’était pas toujours évident. Alors, nous avons cherché des alternatives plus simples, comme des compléments.

•✅Les protéines : Là encore, augmenter légèrement ses portions n’a pas été qu’une affaire de chiffres. Elsa m’a avoué son malaise à l’idée de “trop manger”. Nous avons travaillé sur ses peurs, doucement, et aujourd’hui, elle a retrouvé un meilleur équilibre sans se forcer.

2️⃣Respiration consciente : Elsa s’est initiée à une routine de respiration simple, mais elle m’a aussi confié que certains jours, elle n’y arrivait pas. Plutôt que de culpabiliser, elle a appris à accueillir ces moments, à faire ce qu’elle pouvait. Je lui ai dit que parfois, même une seule minute suffit. C’est un message que je dois souvent me répéter à moi-même.

3️⃣Activité physique douce : La reprise du yoga n’a pas été simple non plus. Elsa craignait de “ne pas être assez souple”. Je la comprends tellement : on a toutes cette petite voix intérieure qui nous compare aux autres. Mais à force de persévérer, elle a réussi à intégrer cette pratique avec bienveillance, en respectant les limites de son corps.

4️⃣Moments de ressourcement : Peut-être l’un des plus gros défis pour elle. S’autoriser à ne rien faire, à poser ses responsabilités… ça n’a pas été automatique. Elle a eu des rechutes, des moments où elle se sentait coupable. Nous avons travaillé là-dessus, petit à petit.

En quelques semaines, Elsa a noté de belles améliorations : un sommeil plus réparateur, moins de douleurs, une meilleure énergie.

Pourtant, elle m’a confié que certains jours, tout lui semblait encore trop lourd. Ces moments de doute, où elle sentait ses anciens schémas revenir, nous ont permis de discuter de la difficulté du changement. Parce que oui, ce chemin est parfois frustrant et lent.

Et c’est là, je crois, que réside la plus belle victoire d’Elsa : elle a appris à écouter son corps, à faire la paix avec ses imperfections. Elle m’a dit récemment qu’elle n’aurait jamais imaginé pouvoir lâcher prise autant. Et moi, dans ces moments-là, je me sens touchée, vulnérable aussi. Parce que son cheminement me rappelle le mien, celui que je vis chaque jour pour mieux accompagner les autres.

Ce que je partage ici n’est qu’une partie de l’histoire d’Elsa. Chaque accompagnement est unique, comme chaque femme que je rencontre. Mais s’il y a une constante, c’est cette conviction que le changement ne se fait pas d’un coup. 

Il s’installe, vacille parfois, mais finit par prendre racine. Elsa m’a appris qu’accepter les fragilités est souvent le premier pas vers une vraie transformation.🙏🏻

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Fêtes sans stress ni kilos : écoute ton corps, pas ta culpabilité

Les fêtes de fin d’année arrivent avec leur lot de traditions gourmandes. Entre le foie gras, la bûche et les discussions interminables autour de la table, il est facile de voir son assiette se remplir… et sa conscience se troubler. Mais rassure-toi, ton corps est bien plus résilient qu’un simple compteur calorique. Je te propose une relecture déculpabilisante de ces moments festifs, éclairée par la science.

1. Le cerveau adore les fêtes (et les calories)

Quand tu dégustes des aliments riches en sucre ou en matières grasses (comme le célèbre gratin dauphinois de tata Jacqueline) ton système de récompense cérébral s’active. Résultat ? Une libération de dopamine, cette hormone du plaisir qui te donne envie d’y retourner.

Mais ce mécanisme n’est pas un « bug » à corriger, c’est une relique de notre évolution. Nos ancêtres avaient besoin de ces calories pour survivre aux hivers rigoureux. Alors, si tu reprends du dessert, c’est simplement ton cerveau paléolithique qui te murmure : “Survivons à l’hiver !” Pas de culpabilité, juste de la biologie.

2. Ton métabolisme gère mieux les excès que tu ne le crois

Ton corps est équipé d’un système d’homéostasie remarquable. Des excès ponctuels – comme un festin de réveillon – ne perturbent pas durablement ton poids ni ta santé. Une étude publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition montre que l’organisme compense souvent une augmentation ponctuelle des calories en ajustant sa dépense énergétique dans les jours qui suivent.

La clé ? Ne pas transformer ces excès en une habitude quotidienne.

3. Le vrai coupable des fêtes : le stress

Ce n’est pas le morceau de bûche au chocolat qui te fait du tort, mais plutôt l’état d’esprit dans lequel tu le manges. Le stress chronique élève le taux de cortisol, une hormone qui favorise le stockage des graisses, surtout au niveau abdominal. Si tu veux éviter la “bouée de Noël”, concentre-toi sur la joie des moments partagés, plutôt que sur la composition de ton assiette.

Astuces pour savourer sans stress

1. La méthode du 80/20 :

Remplis 80 % de ton assiette avec ce que tu adores vraiment et 20 % avec des aliments équilibrants (légumes verts, fibres, protéines maigres). Par exemple, accompagne ton fromage de quelques crudités ou d’une poignée de noix.

2. Hydrate-toi intelligemment :

L’alcool déshydrate et perturbe la régulation de la faim. Alterne chaque verre de vin ou de champagne avec un verre d’eau pétillante (ajoute une tranche de citron pour le style).

Et n’oubliez pas que l’alcool n’est pas une nécessité !

3. Mange lentement :

Prends le temps de savourer. En mangeant doucement, tu permets à ton corps de coordonner les signaux entre ton système digestif et ton cerveau. La leptine, l’hormone de la satiété, met environ 20 minutes à informer ton cerveau que tu es rassasiée. Si tu te presses, tu risques de manger au-delà de tes besoins.

4. Adopte des repas intercalaires légers :

Si deux gros repas sont prévus le même jour, choisis un repas plus digeste : soupe de légumes, protéines maigres, et une portion modérée de glucides complexes (quinoa, patate douce).

5. Bouge après le repas :

Après un repas copieux, inutile de culpabiliser sur le canapé. Une simple marche de 20 minutes favorise la digestion et réduit la glycémie postprandiale (Diabetes Care, 2013). Pourquoi ne pas proposer une danse avec mamie pour faire baisser la glycémie ?

Et à après les fêtes ?

Ton corps n’a pas besoin de “détox miracle” (bon certains peut être quand même 😇) mais simplement d’un retour à une alimentation équilibrée. Soupe maison, légumes de saison, et protéines légères suffisent pour rétablir l’équilibre.

Et surtout, évite les régimes drastiques : ils perturbent ton métabolisme et ta bonne humeur. Pas besoin de bannir ton pain d’épices : il suffit de reprendre des habitudes adaptées à ton rythme de vie.

Prends les fêtes comme une belle occasion de célébrer les plaisirs simples, sans le poids inutile de la culpabilité. Ton corps est une merveille d’adaptation. Fais-lui confiance et profite pleinement de chaque instant.

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Quand nos émotions dictent notre assiette

Il est fréquent d’entendre que les problèmes alimentaires viennent des aliments eux-mêmes. Pourtant, dans la majorité des cas, ce n’est pas une histoire de chocolat, de chips ou de pizza. Le véritable enjeu se trouve ailleurs : dans la relation complexe que nous entretenons avec nos émotions.

En réalité, nos choix alimentaires sont souvent influencés par deux mécanismes principaux :

1. Manger pour anesthésier ou combler un vide émotionnel.

2. Manger pour se connecter à une émotion ou recréer un souvenir positif.

1. Manger pour anesthésier ou combler un vide émotionnel

Avez-vous déjà remarqué que, dans les moments de stress, de tristesse ou de fatigue, votre main se tend instinctivement vers un paquet de biscuits ou une barre de chocolat ? Ce comportement n’est pas un hasard.

D’un point de vue scientifique, ce phénomène s’explique par le fonctionnement du système de récompense du cerveau. Lorsque nous consommons des aliments riches en sucre ou en graisses, le cerveau libère de la dopamine, une hormone du plaisir. Ce mécanisme procure un soulagement temporaire, presque comme un “anesthésiant” qui vient apaiser une émotion inconfortable.

Les aliments deviennent alors un moyen d’éviter ou de masquer une douleur émotionnelle, qu’elle soit liée à une journée stressante, un conflit, ou même un sentiment de vide intérieur. Plutôt que de ressentir pleinement ces émotions, nous les « mangeons », en espérant inconsciemment les faire disparaître.

Un exemple concret : Après une dispute avec un proche ou une surcharge de travail, il n’est pas rare de plonger dans un pot de glace ou de grignoter sans faim. Ce n’est pas l’aliment en lui-même qui est recherché, mais le réconfort et l’apaisement qu’il procure.

2. Manger pour se connecter à une émotion agréable 

D’un autre côté, nous mangeons parfois pour nous reconnecter à des souvenirs ou à des émotions agréables. Cela s’appelle la mémoire affective, et elle est profondément ancrée dans notre cerveau, notamment dans l’amygdale et l’hippocampe, deux zones impliquées dans la gestion des souvenirs et des émotions.

Par exemple, le goût d’un gâteau peut immédiatement rappeler des après-midis heureux passés chez une grand-mère. Ce n’est pas la faim qui pousse à manger, mais le désir de retrouver ce moment de confort et de chaleur. L’aliment devient un pont émotionnel, une façon de recréer une bulle de sécurité ou de joie.

Cette connexion peut aussi se manifester dans des contextes sociaux : partager un plat familial ou consommer une recette traditionnelle peut renforcer un sentiment d’appartenance, de lien ou de fête.

Un exemple fréquent : Lors d’une journée morose, un plat de lasagnes « comme à la maison » peut donner l’illusion de revenir à un moment de sérénité, loin des pressions du quotidien.

Les mécanismes biologiques derrière nos choix alimentaires

Les comportements alimentaires émotionnels reposent sur des interactions complexes entre les systèmes biologiques et psychologiques :

• La dopamine et le système de récompense : Les aliments riches activent ce système, procurant un plaisir rapide et intense.

• Le cortisol et le stress : En période de stress prolongé, le corps produit davantage de cortisol, ce qui augmente les envies de sucres et de graisses.

• La neuroplasticité et l’apprentissage : Les associations répétées entre certains aliments et des émotions renforcent ces comportements au fil du temps, créant des automatismes difficiles à briser.

Quand la nourriture devient un langage émotionnel

Ces mécanismes montrent que la nourriture, bien plus qu’un simple carburant pour le corps, joue un rôle central dans notre gestion des émotions. Ce n’est pas l’aliment en lui-même qui est problématique, mais la fonction qu’il remplit. Il devient une réponse inconsciente à des émotions non exprimées ou à des souvenirs auxquels nous cherchons à nous raccrocher.

Beaucoup de femmes se reconnaîtront dans ces comportements. Qui n’a jamais ouvert un placard après une journée difficile, ou savouré un dessert en pensant à un moment heureux du passé ? Pourtant, ces automatismes peuvent devenir pesants, surtout lorsqu’ils s’accompagnent de culpabilité ou d’un sentiment de perte de contrôle.

Dans ces moments, il peut être précieux d’explorer cette relation avec un regard extérieur. Un professionnel formé peut aider à comprendre les liens entre émotions et alimentation, et accompagner vers une relation plus apaisée et équilibrée avec la nourriture.

Manger est bien plus qu’un acte nutritionnel : c’est une conversation entre notre corps et nos émotions. Écouter cette conversation est une clé pour mieux se comprendre et, peut-être, pour se libérer de certains schémas.

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Entre désir et ras-le-bol : l’étrange dualité autour du poids

Ah, le poids ! Ce sujet inépuisable qui, bien souvent, occupe une place de choix dans nos pensées. On veut mincir, s’affiner, rentrer dans ce fameux jean du fond du placard… tout en suppliant qu’on nous fiche la paix avec nos kilos. C’est presque un sport national, non ? On oscille entre la quête du “corps parfait” et un ras-le-bol total des injonctions extérieures. 

Résultat : on se retrouve avec une surcharge mentale digne d’un sac de farine de 5 kilos. Et qu’est-ce qu’on fait quand la pression monte ? Spoiler : on prend du poids. Parce que oui, cette tension interne, ce conflit entre “je veux perdre du poids” et “laissez-moi tranquille avec ça” pèse lourd. Très lourd.

Sur le plan scientifique, cette situation est presque inévitable. La charge mentale et le stress liés à cette ambivalence déclenchent souvent une réponse biologique, notamment l’augmentation du cortisol. Et devinez quoi ? Le cortisol a une passion secrète pour le stockage des graisses, particulièrement autour de la taille. Donc, au lieu de mincir, on se retrouve piégées dans un cercle vicieux où le simple fait de penser au poids contribue à l’empêcher de s’échapper. Ironique, non ?

C’est pourquoi il est grand temps de changer notre façon de penser. Le poids ? Un débat inutile.

Ce n’est pas la question qui mérite d’être au centre de nos préoccupations. Ce qui compte, c’est la santé, la vraie.

Vous avez peut-être déjà entendu parler du syndrome TOFY (Thin Outside, Fat Inside). En d’autres termes, on peut très bien afficher une silhouette mince, tout en accumulant de la graisse viscérale bien cachée autour des organes internes, et ça, c’est bien plus dangereux que quelques rondeurs visibles. Ce syndrome nous rappelle que l’apparence n’est pas toujours synonyme de bonne santé.

Alors, arrêtons de nous faire du mal avec ce non-débat qu’est le poids. Le vrai sujet, c’est la santé globale, l’énergie, le bien-être. Une alimentation équilibrée, un mode de vie actif, et surtout, la paix mentale, c’est ça qui compte. Bref, on prend soin de soi, et on arrête de faire de la balance la juge suprême de notre bonheur. Après tout, qui a besoin de plus de stress quand on a déjà une tonne de choses à gérer au quotidien ?

Allez, on respire, on dépose ce fardeau mental, et on met la santé au centre de nos priorités. Parce qu’après tout, c’est la seule vraie victoire qui en vaille la peine ! …et on profite des contenus de ce groupe 😄

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