Affirmer des choses telles que « Je suis comme ça » ou se coller des étiquettes telles que « Je suis une mangeuse de chocolat » « je suis une buveuse de café » « je ne tiens pas mes changements sur la longueur » peut souvent servir de mécanisme de protection.
Ces affirmations et ces étiquettes fonctionnent comme des boucliers psychologiques, protégeant l’individu des défis du changement et de l’auto-examen. En déclarant fermement ce que nous sommes, nous nous donnons la permission de ne pas remettre en question nos comportements ou nos attitudes, même lorsqu’ils pourraient être maladaptatifs ou limitants.
Ces étiquettes deviennent des aspects figés de notre identité. En les adoptant, nous pouvons éviter le risque et l’inconfort liés à l’exploration de nouvelles façons de penser ou de nouveaux comportements. Par exemple, une personne qui se dit « une mangeuse de chocolat » peut éviter de considérer des choix alimentaires plus variés ou sains, se privant ainsi de potentielles opportunités de croissance personnelle et de santé.
De plus, se coller des étiquettes peut également influencer la façon dont les autres nous perçoivent et interagissent avec nous, renforçant ainsi nos propres croyances sur nous-mêmes. Ce cycle de renforcement peut créer une réalité statique où le changement semble non seulement difficile, mais presque impossible.
Pour réellement évoluer, il est essentiel de se défaire de ces étiquettes et d’adopter une approche plus flexible et ouverte de l’identité personnelle.
Reconnaître la plasticité de notre propre nature peut ouvrir la porte à de nouvelles expériences, favoriser l’apprentissage et la croissance, et nous permettre de nous adapter plus facilement aux changements et aux défis de la vie.
En fin de compte, éviter de se limiter avec des étiquettes restrictives peut nous aider à nous épanouir davantage en nous ouvrant un champ illimité de possibilités de changements.
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