4 raisons psychologiques pour lesquelles vous mangez en cachette

Il n’est pas rare pour des femmes de manger dans leur voiture ou seule à la maison lorsque les enfants sont couchés….

Voici 4 raisons qui peuvent l’expliquer

L’anxiété sociale liée à l’alimentation

Manger devant d’autres personnes peut provoquer de l’anxiété sociale, souvent exacerbée par la peur des jugements externes et des commentaires sur vos choix alimentaires. Cette situation est courante chez les individus ayant des antécédents de frénésie alimentaire en secret. L’anxiété sociale peut conduire à des comportements d’évitement, comme manger en cachette, pour réduire le stress perçu et protéger son image personnelle.

L’effet de la projection et de l’auto-jugement

Les personnes qui jugent sévèrement leurs propres comportements alimentaires projettent souvent ces jugements sur les autres, croyant à tort qu’elles sont observées et critiquées de la même manière. Ce phénomène psychologique est appelé projection. Pour réduire ce sentiment de jugement, elles préfèrent manger en secret, loin du regard des autres.

La théorie du plaisir anticipé en isolement

Certaines personnes pensent qu’elles peuvent mieux savourer leur nourriture lorsqu’elles sont seules, sans risque de remarques extérieures. Cette croyance peut être liée à la théorie du plaisir anticipé, qui suggère que les individus s’attendent à une plus grande satisfaction alimentaire en l’absence de distractions sociales. Cependant, lors de crises de frénésie alimentaire, le plaisir gustatif est souvent absent, car la consommation rapide et compulsive empêche la réelle appréciation des saveurs.

Les rôles sociaux et l’internalisation des étiquettes

Les femmes qui se sont assignées, ou qui ont accepté des étiquettes sociales telles que « la personne dynamique » ou « celle qui est toujours au régime », ressentent une pression pour maintenir cette image en public. Cette pression sociale interne les pousse à éviter de consommer des aliments perçus comme malsains en présence des autres, favorisant ainsi des comportements alimentaires en secret pour préserver leur rôle social et éviter la dissonance cognitive.

Surmonter la tendance à manger en secret nécessite de développer une relation plus saine et moins critique avec l’alimentation, d’apprendre à gérer l’anxiété sociale et de remettre en question les étiquettes sociales internalisées. Une meilleure conscience de ces dynamiques psychologiques peut aider à adopter des comportements alimentaires plus équilibrés et moins chargés émotionnellement.

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Briser le cycle des scripts toxiques de l’enfance

L’une des réalités les plus tristes de notre culture est la manière insidieuse dont les femmes héritent de scripts corporels dysfonctionnels et toxiques.

🌳Ces scripts, enracinés dès l’enfance, sont façonnés par les discours que nous entendons, amplifiés par les médias et la culture. Ils nous inculquent souvent l’idée que notre corps doit être corrigé ou que la minceur est la norme ultime.

Les parents (mère ou père), souvent sans en être conscients, répètent les mêmes discours entendus de leurs propres parents, perpétuant un cycle intergénérationnel de critique corporelle. Cela conduit à des relations malsaines avec nos corps dès le plus jeune âge. Par exemple, certaines peuvent commencer à se peser fréquemment, sauter des repas, ou se livrer à des épisodes de frénésie alimentaire suivis de honte et de culpabilité.

🦋Prenez conscience de la manière dont vous parlez de votre corps. 👁️ Observez vos comportements alimentaires : y a-t-il une notion de punition et de récompense ? Vous imposez-vous des restrictions sévères, puis vous culpabilisez-vous lorsque la faim reprend naturellement ses droits ?

🔁Pour briser ce cycle destructeur, il est essentiel de remplacer la punition par des renforcements positifs. Bougez votre corps de manière agréable : dansez librement, partez en randonnée, ou pratiquez un sport qui vous passionne.

🏃‍♀️ Chaque fois que vous vous engagez dans une activité physique, félicitez-vous. Après une promenade au parc ou une séance de natation, reconnaissez votre effort et la satisfaction que vous en tirez. 🍽️ Nourrissez votre corps avec des repas équilibrés, riches en graisses saines et en protéines, pour stabiliser votre glycémie et votre humeur.

En adoptant ces nouvelles habitudes, nous pouvons réécrire nos scripts corporels, cultivant une relation plus saine et bienveillante avec nos corps. Ces changements ne sont pas seulement des actes de soin personnel ; ils sont des gestes puissants de résistance contre les normes culturelles oppressives. En réapprenant à aimer et à respecter notre corps, nous posons les fondations pour les générations futures, rompant ainsi le cycle des scripts toxiques.


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Les racines émotionnelles des troubles alimentaires

En tant que psychonutritionniste, j’ai malheureusement souvent l’occasion de rencontrer des femmes qui luttent avec des troubles alimentaires.

Il est essentiel de comprendre que derrière chaque comportement alimentaire désordonné se cache une histoire profondément personnelle et souvent douloureuse.

Ces comportements ne sont pas des caprices ou des choix délibérés, mais des mécanismes de survie face à des expériences traumatisantes.

La plupart des « troubles alimentaires » ne sont pas des troubles en soi. Ce sont des tentatives de reprendre le contrôle après une enfance marquée par la trahison, la violation ou la négligence émotionnelle.

Si vous avez été régulièrement violée, contrainte ou négligée, il est compréhensible que vous essayiez de reprendre le contrôle de votre corps en vous adonnant à des crises de boulimie ou en vous restreignant.

Si vous avez souvent été témoin de disputes intenses, de trahisons familiales et que vous n’avez pas reçu de soutien émotionnel durant ces moments, il est logique que la nourriture devienne un moyen de réguler vos émotions.

Les recherches montrent que les enfants qui subissent des abus sexuels ou des abus émotionnels sont 4 fois plus susceptibles de développer un trouble alimentaire.

Derrière les troubles alimentaires se cache souvent de la rage. C’est un désir de se déconnecter de notre corps parce que nous ressentons tant de honte et de dégoût.

Mais cette honte ne nous appartient pas. Elle provient de la manière dont quelqu’un nous a traités. De la façon dont nous avons été sévèrement punis physiquement. Ou du fait que nous n’avons jamais été touchés affectueusement.

Cette honte provient des avances non désirées, des limites qui ont été violées et des adultes qui nous ont montré que notre corps n’était pas en sécurité.

La suralimentation (ou le fait de se priver de nourriture) est une tentative d’enterrer cette honte, d’oublier des souvenirs douloureux ou de s’assurer que personne ne voudra plus jamais nous violer.

Le cycle de la restriction alimentaire nous offre une distraction nécessaire. Cela nous donne quelque chose sur quoi nous concentrer et obséder, pour ne pas avoir à affronter le chagrin et la douleur non résolus.

En comprenant ces dynamiques, nous pouvons commencer à guérir et à retrouver une relation plus saine avec la nourriture et avec nous-mêmes.

Sachez qu’il est possible de surmonter ces défis. Avec le bon soutien et les bonnes ressources, chacun peut trouver le chemin vers la guérison.

Il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seul dans ce parcours. Il existe des professionnels, des groupes de soutien et des proches prêts à vous aider. Chaque petit pas vers la compréhension de vous-même et de vos émotions est un pas vers la liberté et le bien-être. Ne perdez jamais espoir, car la guérison est toujours possible.

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Anxiété et fatigue, solitude : et si les causes étaient ailleurs ?

Dans notre société rapide et axée sur le progrès, nous avons souvent du mal à gérer nos émotions et à comprendre celles des autres.

Lorsqu’une personne vit un deuil ou une trahison, nous ne savons pas toujours comment réagir de manière appropriée. Cette difficulté à exprimer et à partager nos sentiments contribue à une certaine distance entre les individus.

Face à des événements difficiles, on attend des gens qu’ils reprennent rapidement leurs activités, sans vraiment leur laisser le temps de traiter leurs émotions. Cette approche peut renforcer le sentiment d’isolement et de déconnexion.

Cet état de fait a des conséquences notables : une augmentation de l’anxiété, de la fatigue et de la solitude. Nos interactions souvent superficielles ne remplacent pas le besoin d’un véritable soutien émotionnel.

Il est important de reconnaître la valeur des émotions dans notre vie et de travailler à améliorer notre capacité à communiquer sur nos sentiments.

En développant une meilleure compréhension et une plus grande ouverture envers les émotions des autres, nous pouvons contribuer à un environnement plus soutenant et moins isolant.

Cela pourrait nous aider à construire des relations plus profondes et à créer une société où le bien-être émotionnel est aussi important que le succès matériel.

J’accompagne les femmes à trouver d’autres mécanismes d’adaptation aux émotions envahissantes que l’utilisation de l’alimentation. Si cela vous parle, n’hésitez pas à rejoindre mon groupe pour être informée des prochains départs d’accompagnements.

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Se battre contre son poids…

Si vous êtes frustrée ou que vous vous détestez de ne pas être là où vous voulez être, alors c’est que vous vous y prenez mal !

…… Laissez-moi vous expliquer.

Pour envisager un changement et une croissance, nous avons besoin

1. d’une vision claire

2. d’un environnement adéquat

3. de dépasser les résistances du mental (qui sont plus fortes chez les personnes qui réfléchissent beaucoup)

Or, lorsque vous vous détestez ou que vous enviez d’autres personnes, vous vous nourrissez de haine, de frustration, de jalousie…de quoi empêcher l’atteinte de vos objectifs.

Après avoir exclu un problème métabolique ou hormonal, j’entends des femmes me dire: « je ne comprends pas pourquoi je stagne », « je fais pourtant tout ce qu’il faut ».

Vouloir comprendre à tout prix dans cet état d’esprit, envier autrui, se victimiser ou se battre est exactement ce qui vous maintient coincée.

« Des années que je me bats avec mon poids », « des années que je lutte… »

Énergiquement, vous attirez ce que vous vibrez.

Vos pensées créent vos émotions qui modifient la chimie de votre corps.

Tentez plutôt de trouver de la compassion pour vous-même (ahhhh mais c’est difficiiiiiile pour soi et tellement facile envers les autres) et où vous êtes en ce moment.

Trouvez de l’empathie pour vous-même et pour tout ce que vous êtes et avez été.

La compassion envers vous est le nutriment dont vous avez besoin pour progresser. Se détester vous maintient dans une boucle de rétroaction négative sans fin.

Prenez le temps d’examiner en quoi vous êtes encore trop dure et exigeante avec vous-même et voyez si vous pouvez y placer de la

compassion à la place.

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Et si changer était facile ?

On se fixe très souvent des objectifs qui induisent des changements de notre part, on veut

• Mieux manger

• Perdre du poids

• Faire plus de sport,

• Boire moins d’alcool

• …,

Et on se persuade que changer, c’est extrêmement difficile….ce qui amplifie la vision négative du changement. Croire que le changement est difficile, c’est adhérer à l’un des plus grands mythes de notre société. La vérité est plus nuancée.

En réalité, nous changeons tous, en permanence. Il s’agit d’un processus incessant et qui ne demande que très peu d’effort en réalité…si on met les bonnes choses en place.

Je vous explique :

L’une des fonctions premières de notre cerveau, est précisément d’ajuster notre comportement, en fonction de notre environnement. Hors, comme ce dernier évolue en permanence, nous sommes en perpétuelle adaptation.

Donc, vous comprendrez que: le moyen le plus simple d’amorcer un changement, C’est de faire en sorte que votre environnement soit en adéquation avec le comportement qu’on veut acquérir. Votre « changement » se fera alors sans trop d’effort.

Prenons un exemple autour de l’alimentation. Imaginons que dans une cuisine A, on puisse y trouver :

• des sodas dans le frigo,

• des placards remplis de paquets de pates, de biscuits et de bonbons,

• des paquets de chips sur le plan de travail,

Alors que dans la cuisine B, on y trouve plutôt :

• des légumes dans le frigo,

• des noix et des amandes dans les placards,

• Des fruits dans une corbeille.

Bon, quoiqu’il arrive, vous finirez par consommer ce que vous avez dans la cuisine.

On peut littéralement faire un inventaire de tous les environnements qui nous entourent,

Ce sont eux qui décideront principalement de notre capacité à changer.

Envie de débuter un changement alimentaire ?Dans quelques jours, je débute un atelier dans un groupe Facebook privé où il vous sera possible de suivre les vidéos de chez vous, à votre rythme et quand vous le souhaitez !

Besoin de plus de détails ?

Je vous envoie le programme mais ⚠️ la clôture des inscriptions se fait le 3 juillet !

Le prix de l’atelier a été fixé pour le rendre accessible à toutes.

Me contacter ?

➡️ blondel.delphine@gmail.com

Ou via le groupe

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