Sur le principe visant à une sensibilisation, je suis d’accord car il faut pouvoir se rendre compte que notre société pousse aux excès en tout genre: alcool, sucre, tabac,…
Quelques jours c’est bien mais s’interdire (hors problème de santé le nécessitant) de boire un verre (si on aime ça ) ou manger un bout de cake maison sous prétexte qu’on est dans « son mois sans », c’est méconnaître un principe de base qui peut expliquer de nombreux échecs quand on veut modifier son alimentation.
Dès que vous vous interdisez quelque chose, vous engendrez une envie irrésistible d’y succomber et cela peut virer à l’obsession. La restriction cognitive avec ses interdits nous éloigne de l’alimentation intuitive et respectueuse de nos besoins. On peut également, par ce biais, créer des désordres alimentaires qui n’étaient pas présents au départ !
Il y a sans aucun doute de l’abus dans notre alimentation, tant au niveau qualitatif que quantitatif. Nombreuses sont les personnes qui n’ont pas conscience des quantités de sucres ou de graisses qu’elles consomment. Là un travail guidant vers la prise de conscience et la modération est intéressant.
Pensons à l’image que nous transmettons à nos enfants, soyons cohérents !
La bonne nouvelle, c’est qu’en prendre conscience c’est déjà faire une partie du chemin vers l’équilibre.
Publié par